Les Devils sont les meilleurs dans l'Est selon le Canadien
New Jersey Devils mercredi, 7 févr. 2001. 17:37 vendredi, 13 déc. 2024. 20:33
MONTRÉAL (PC) - Les Devils du New Jersey, détenteurs de la coupe Stanley, ont drôlement impressionné le Canadien, une équipe qu'ils battaient pour la troisième fois de la saison mardi au Centre Molson. Les Devils ont dominé les trois affrontements au total de 14-5.
Pas surprenant que tous les joueurs du Canadien interrogés au lendemain de la dernière défaite de 4-0 estiment que les Devils sont la meilleure formation de l'Association Est, dont ils occupent le premier rang. Mais ils sont loin d'être les seuls à penser ainsi.
C'est d'abord le merveilleux équilibre entre les quatre trios qu'on remarque.
"Les membres du premier trio (Patrik Elias, Jason Arnott et Petr Sykora) sont gros et forts, avec de bonnes mains, et ils patinent", a commencé par résumer Stéphane Robidas.
"Le deuxième n'est pas mauvais non plus avec (Alexander) Mogilny."
Mogilny, qui évolue en compagnie de Scott Gomez, la recrue de l'année la saison dernière, et Sergei Nemchinov, est rendu à 29 buts.
Et les Devils n'ont pas de quatrième trio, mais plutôt deux troisièmes trios, qui ont partagé un temps de glace à peu près égal contre le Canadien, et dans lesquels évoluent des joueurs comme John Madden (17 buts), Randy McKay (16), Sergei Bryline (15) et Bobby Holik (35 points et ayant marqué entre 23 et 29 buts à ses quatre dernières saisons). Turner Stevenson et Jay Pandolfo complètent ce groupe d'attaquants variés, aux talents complémentaires.
"Ce qui m'a le plus frappé, a dit Karl Dykhuis à son tour, c'est qu'ils ont quatre trios avec des joueurs qui peuvent mettre la rondelle dans le filet et jouer selon le système."
"En plus ils n'ont pas de blessés, a relevé Craig Darby. Et la plupart des joueurs jouent ensemble depuis un certain temps."
Autre chose: la majorité des joueurs des Devils sont dans la fleur de l'âge ou à leur apogée. Et un rare vétéran comme Scott Stevens, qui aura 37 ans en avril, ne traîne pas de la patte, comme en témoigne son différentiel de plus-21, le meilleur de son clan.
Pas de faiblesse
Aucun des joueurs du Canadien interrogés n'a été en mesure de déceler une seule faiblesse dans l'équipe de Larry Robinson. Ils ont relevé la solidité des défenseurs, qui allient robustesse, talents défensifs et offensifs, et du gardien Martin Brodeur, ainsi que le brio des unités spécialisées. Les Devils sont premiers dans la LNH en avantage numérique ("Ils peuvent envoyer n'importe qui et ça va fonctionner", a noté Christian Laflamme) et 10e en désavantage.
De là à leur concéder automatiquement une participation à la finale de la coupe Stanley, il y a une marge cependant.
"La seule façon qu'ils peuvent se faire battre, c'est si l'autre équipe travaille plus fort, estime Robidas. Prenez les Bruins de Boston, eux aussi ont une forte équipe (sur papier) et pourtant..." Les Bruins n'occupent que le huitième rang et sont loin d'être assurés d'une participation aux séries.
L'entraîneur Michel Therrien avait lui aussi rendu hommage aux Devils après le match de la veille:"Il ne faut pas oublier qu'on jouait contre une grosse équipe, avait-il dit. Ils ne sont pas champions de la coupe Stanley pour rien. Ils ont de l'expérience, de la rapidité et beaucoup de talent, à toutes les positions."
C'est en effet le plus proche qu'on peut s'approcher d'une équipe parfaite.
Pas surprenant que tous les joueurs du Canadien interrogés au lendemain de la dernière défaite de 4-0 estiment que les Devils sont la meilleure formation de l'Association Est, dont ils occupent le premier rang. Mais ils sont loin d'être les seuls à penser ainsi.
C'est d'abord le merveilleux équilibre entre les quatre trios qu'on remarque.
"Les membres du premier trio (Patrik Elias, Jason Arnott et Petr Sykora) sont gros et forts, avec de bonnes mains, et ils patinent", a commencé par résumer Stéphane Robidas.
"Le deuxième n'est pas mauvais non plus avec (Alexander) Mogilny."
Mogilny, qui évolue en compagnie de Scott Gomez, la recrue de l'année la saison dernière, et Sergei Nemchinov, est rendu à 29 buts.
Et les Devils n'ont pas de quatrième trio, mais plutôt deux troisièmes trios, qui ont partagé un temps de glace à peu près égal contre le Canadien, et dans lesquels évoluent des joueurs comme John Madden (17 buts), Randy McKay (16), Sergei Bryline (15) et Bobby Holik (35 points et ayant marqué entre 23 et 29 buts à ses quatre dernières saisons). Turner Stevenson et Jay Pandolfo complètent ce groupe d'attaquants variés, aux talents complémentaires.
"Ce qui m'a le plus frappé, a dit Karl Dykhuis à son tour, c'est qu'ils ont quatre trios avec des joueurs qui peuvent mettre la rondelle dans le filet et jouer selon le système."
"En plus ils n'ont pas de blessés, a relevé Craig Darby. Et la plupart des joueurs jouent ensemble depuis un certain temps."
Autre chose: la majorité des joueurs des Devils sont dans la fleur de l'âge ou à leur apogée. Et un rare vétéran comme Scott Stevens, qui aura 37 ans en avril, ne traîne pas de la patte, comme en témoigne son différentiel de plus-21, le meilleur de son clan.
Pas de faiblesse
Aucun des joueurs du Canadien interrogés n'a été en mesure de déceler une seule faiblesse dans l'équipe de Larry Robinson. Ils ont relevé la solidité des défenseurs, qui allient robustesse, talents défensifs et offensifs, et du gardien Martin Brodeur, ainsi que le brio des unités spécialisées. Les Devils sont premiers dans la LNH en avantage numérique ("Ils peuvent envoyer n'importe qui et ça va fonctionner", a noté Christian Laflamme) et 10e en désavantage.
De là à leur concéder automatiquement une participation à la finale de la coupe Stanley, il y a une marge cependant.
"La seule façon qu'ils peuvent se faire battre, c'est si l'autre équipe travaille plus fort, estime Robidas. Prenez les Bruins de Boston, eux aussi ont une forte équipe (sur papier) et pourtant..." Les Bruins n'occupent que le huitième rang et sont loin d'être assurés d'une participation aux séries.
L'entraîneur Michel Therrien avait lui aussi rendu hommage aux Devils après le match de la veille:"Il ne faut pas oublier qu'on jouait contre une grosse équipe, avait-il dit. Ils ne sont pas champions de la coupe Stanley pour rien. Ils ont de l'expérience, de la rapidité et beaucoup de talent, à toutes les positions."
C'est en effet le plus proche qu'on peut s'approcher d'une équipe parfaite.