Les DG veulent protéger les gardiens
Hockey mardi, 15 nov. 2011. 14:42 jeudi, 12 déc. 2024. 00:50
TORONTO - Les directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey veulent clarifier les règlements au sujet des contacts avec les gardiens.
À la suite de l'incident Milan Lucic-Ryan Miller le week-end dernier, les 30 directeurs généraux ont passé tout l'avant-midi de mardi à discuter de la sécurité des gardiens.
Lucic a reçu une pénalité mineure pour assaut après être entré en contact avec le gardien des Sabres de Buffalo, qui a subi une commotion cérébrale sur le jeu. Il a évité une suspension de la part du vice-président à la sécurité des joueurs, Brendan Shanahan, en affirmant ne pas avoir fait exprès.
Mais le directeur général des Sabres, Darcy Regier, a quitté la rencontre de mardi avec le sentiment que le prochain contrevenant n'allait pas s'en sortir aussi facilement.
«Quand on y pense, les gardiens n'ont jamais appris comment bien encaisser une mise en échec ni comment en distribuer, et ne sont pas non plus équipés pour le faire, a-t-il dit. À travers la LNH, on dénombre 360 attaquants, 180 défenseurs et 60 gardiens, dont seulement 30 d'entre eux sont en uniforme les soirs de match. Ça ne fait aucun doute qu'on doit prendre cette situation très au sérieux.»
Les d.g. sont maintenant inquiets au sujet de la sécurité de leurs gardiens, dont certains sont le joueur par excellence de leur club.
Lundi soir, Shanahan a indiqué qu'il ne pouvait pas suspendre Lucic de la façon dont le règlement est actuellement rédigé. La règle 42.1 dit qu'un gardien «ne peut pas devenir la cible d'une mise ne échec seulement parce qu'il se trouve à l'extérieur de sa zone réservée. (...) Un contact fortuit pourrait être permis, à la discrétion de l'officiel, lorsque le gardien joue la rondelle à l'extérieur de sa zone réservée».
Mais après avoir constaté mardi que près des deux tiers des directeurs généraux auraient préféré que Lucic soit suspendu pour son geste, Shanahan a reconnu que son mandat avait changé.
«Je crois qu'il y a certainement une très grande sensibilité quant à la sécurité des gardiens et de leur futur au sein de la ligue, a-t-il mentionné. C'est clair qu'ils ne peuvent être considérés comme n'importe quel autre attaquant ou défenseur dès qu'ils quittent leur demi-cercle, et je crois que les joueurs se doivent de bien comprendre ce principe.
«Je pense que ça lance un message aux joueurs à travers la ligue, et s'il y en a qui persistent à croire que de frapper un gardien peut être considéré comme une bonne tactique de jeu et un risque intelligent à prendre, ça ne le sera pas.»
Certains d.g. croient que les gardiens devraient bénéficier du même genre de protection que les quarts de la NFL. Ceux-ci ne peuvent être frappés que dans des situations bien précises et la nature des contacts à leur endroit est aussi clairement définie.
Même après les discussions de mardi, ce qui se passerait en cas d'un nouvel incident semblable n'est pas clair.
Le système 1-3-1 à l'ordre du jour
La question du système 1-3-1, utilisé par le Lightning de Tampa Bay et ridiculisé par les Flyers de Philadelphie la semaine dernière, a également été abordée mardi. Les Flyers avaient essentiellement refusé de sortir la rondelle de leur zone tandis que les joueurs du Lightning attendaient passivement, sans appliquer d'échec-avant.
Les directeurs généraux se sont entendus pour dire que ce n'est pas quelque chose qu'ils aiment voir, mais qu'ils n'avaient pas pour autant l'intention de modifier le livre des règlements pour proscrire la trappe du hockey.
«Ce n'est pas arrivé très souvent, a évoqué le d.g. du Lightning, Steve Yzerman, qui a farouchement défendu le système de son entraîneur Guy Boucher. D'une certaine façon, toutes les équipes de la LNH jouent de manière assez similaire. Je crois qu'on observe ce phénomène en raison des règlements d'aujourd'hui; les entraîneurs tentent de jouer et d'avoir du succès avec le personnel qu'ils ont sous la main.
«Si des incidents du genre venaient à se produire plus régulièrement, je crois qu'il faudrait évidemment penser à changer les règlements une fois de plus. Mais le Lightning joue de la même façon que plusieurs autres formations au sein de la ligue.»
À la suite de l'incident Milan Lucic-Ryan Miller le week-end dernier, les 30 directeurs généraux ont passé tout l'avant-midi de mardi à discuter de la sécurité des gardiens.
Lucic a reçu une pénalité mineure pour assaut après être entré en contact avec le gardien des Sabres de Buffalo, qui a subi une commotion cérébrale sur le jeu. Il a évité une suspension de la part du vice-président à la sécurité des joueurs, Brendan Shanahan, en affirmant ne pas avoir fait exprès.
Mais le directeur général des Sabres, Darcy Regier, a quitté la rencontre de mardi avec le sentiment que le prochain contrevenant n'allait pas s'en sortir aussi facilement.
«Quand on y pense, les gardiens n'ont jamais appris comment bien encaisser une mise en échec ni comment en distribuer, et ne sont pas non plus équipés pour le faire, a-t-il dit. À travers la LNH, on dénombre 360 attaquants, 180 défenseurs et 60 gardiens, dont seulement 30 d'entre eux sont en uniforme les soirs de match. Ça ne fait aucun doute qu'on doit prendre cette situation très au sérieux.»
Les d.g. sont maintenant inquiets au sujet de la sécurité de leurs gardiens, dont certains sont le joueur par excellence de leur club.
Lundi soir, Shanahan a indiqué qu'il ne pouvait pas suspendre Lucic de la façon dont le règlement est actuellement rédigé. La règle 42.1 dit qu'un gardien «ne peut pas devenir la cible d'une mise ne échec seulement parce qu'il se trouve à l'extérieur de sa zone réservée. (...) Un contact fortuit pourrait être permis, à la discrétion de l'officiel, lorsque le gardien joue la rondelle à l'extérieur de sa zone réservée».
Mais après avoir constaté mardi que près des deux tiers des directeurs généraux auraient préféré que Lucic soit suspendu pour son geste, Shanahan a reconnu que son mandat avait changé.
«Je crois qu'il y a certainement une très grande sensibilité quant à la sécurité des gardiens et de leur futur au sein de la ligue, a-t-il mentionné. C'est clair qu'ils ne peuvent être considérés comme n'importe quel autre attaquant ou défenseur dès qu'ils quittent leur demi-cercle, et je crois que les joueurs se doivent de bien comprendre ce principe.
«Je pense que ça lance un message aux joueurs à travers la ligue, et s'il y en a qui persistent à croire que de frapper un gardien peut être considéré comme une bonne tactique de jeu et un risque intelligent à prendre, ça ne le sera pas.»
Certains d.g. croient que les gardiens devraient bénéficier du même genre de protection que les quarts de la NFL. Ceux-ci ne peuvent être frappés que dans des situations bien précises et la nature des contacts à leur endroit est aussi clairement définie.
Même après les discussions de mardi, ce qui se passerait en cas d'un nouvel incident semblable n'est pas clair.
Le système 1-3-1 à l'ordre du jour
La question du système 1-3-1, utilisé par le Lightning de Tampa Bay et ridiculisé par les Flyers de Philadelphie la semaine dernière, a également été abordée mardi. Les Flyers avaient essentiellement refusé de sortir la rondelle de leur zone tandis que les joueurs du Lightning attendaient passivement, sans appliquer d'échec-avant.
Les directeurs généraux se sont entendus pour dire que ce n'est pas quelque chose qu'ils aiment voir, mais qu'ils n'avaient pas pour autant l'intention de modifier le livre des règlements pour proscrire la trappe du hockey.
«Ce n'est pas arrivé très souvent, a évoqué le d.g. du Lightning, Steve Yzerman, qui a farouchement défendu le système de son entraîneur Guy Boucher. D'une certaine façon, toutes les équipes de la LNH jouent de manière assez similaire. Je crois qu'on observe ce phénomène en raison des règlements d'aujourd'hui; les entraîneurs tentent de jouer et d'avoir du succès avec le personnel qu'ils ont sous la main.
«Si des incidents du genre venaient à se produire plus régulièrement, je crois qu'il faudrait évidemment penser à changer les règlements une fois de plus. Mais le Lightning joue de la même façon que plusieurs autres formations au sein de la ligue.»