Les Ducks déjà en mode séries
Anaheim Ducks samedi, 16 févr. 2008. 15:11 vendredi, 13 déc. 2024. 19:44
Après un début de saison difficile, les Ducks d'Anaheim sont de nouveau à considérer comme l'une des formations favorites pour enlever les honneurs de la Coupe Stanley en juin prochain.
Les retours au jeu de Scott Niedermayer et de Teemu Selanne ont donné des ailes aux "Canards" qui jouent actuellement leur meilleur hockey de la saison.
« J'adore notre équipe et je serais très surpris qu'il y ait des changements ici», explique le défenseur québécois François Beauchemin. «On est content et l'esprit d'équipe est fantastique. Presque tout le monde dans le vestiaire a profité de l'expérience de l'an passé et on sait ce que ça prend pour aller jusqu'au bout et gagner la Coupe Stanley. Pour aller loin en séries, il faut que les vingt joueurs soient en mesure de contribuer à chaque partie et c'est encore notre cas cette année, surtout avec les retours de Scott et Teemu.».
Encore l'un des joueurs les plus utilisés de la LNH avec un temps de jeu moyen de 26:05 minutes par rencontre, Beauchemin estime cependant que les principaux rivaux des Ducks se sont améliorés et des transactions demeurent évidemment encore possibles d'ici le 26 février.
« On sait ce que ça prend. On sait qu'on a tout ce qu'il faut pour le refaire mais on sait aussi que ça va être plus difficile. Detroit, San Jose et Dallas sont des équipes tellement talentueuses et le classement est si serré », de poursuivre Beauchemin.
Les Ducks ont recommencé à pratiquer le style de jeu qui leur a valu tant de succès le printemps passé. La troupe de Randy Carlyle a recommencé à jouer de façon très physique en mettant l'accent sur un échec-avant agressif et robuste.
Défensivement, Anaheim accorde aussi beaucoup de moins de chances à ses rivaux qu'en première moitié de saison et Jean-Sébastien Giguère se veut toujours solide devant le filet.
Des retours au jeu qui ont fait jaser
Plusieurs observateurs ont trouvé ingénieux la façon dont le directeur général Brian Burke s'y est pris pour contourner le plafond salarial en ramenant dans sa formation deux rouages extrêmement importants dans le dernier droit du calendrier.
Une façon déguisée d'épargner beaucoup d'argent selon certains. Ceux qui avancent une telle théorie parlent tout simplement à travers leur chapeau explique Beauchemin.
«Ceux qui pensent ça disent n'importe quoi et échafaudent des théories sans avoir pris le temps de se renseigner correctement. Je n'étais par surpris quand Scott a annoncé sa retraite immédiatement après le match décisif de la finale. Il était fatigué et il avait joué blessé presque toute l'année. Ça avait été très difficile pour lui mentalement et tout le monde le comprenait. Quand à Teemu il venait d'accomplir son rêve ultime ».
Mais disons tout de même que les décisions des deux vétérans pourraient créer des précédents dans la LNH. Les deux vedettes des Ducks devraient aborder le début des séries en pleine forme mais pour faire de la place à tout le monde, Burke a tout de même été contraint de se débarrasser d'Andy McDonald.
Moins de points mais aussi satisfait
François Beauchemin présente des statistiques individuelles moins reluisantes que l'an passé. Après 62 parties, il affiche un dossier de 2 buts et 18 passes en plus de présenter un différentiel de -10. Toutefois, à chaque soir, le défenseur québécois se retrouve encore confronté aux meilleurs attaquants de la LNH.
«Je suis très satisfait même si j'ai moins de points à ma fiche. Mon temps de glace en avantage numérique a diminué avec la venue de Mathieu Schneider et cette année je me retrouve maintenant sur la deuxième unité de l'attaque à cinq. Mais depuis le retour de Scott, on se retrouve encore ensemble et notre mission principale c'est de museler les gros canons des autres équipes et c'est valorisant car on accorde moins de buts que l'an passé», explique t-il.
Un voyage historique ?
Avec un peu plus d'une vingtaine de parties à écouler au calendrier régulier, les Ducks viennent tout juste de traverser leur plus terrible épreuve de la saison, un long et éprouvant voyage de huit parties de suite à l'étranger.
«C'était une nouvelle expérience pour tout le monde. On n'avait jamais vécu un voyage aussi long, et c'est rare qu'on voit ça». racontait Beauchemin lorsque rejoint au téléphone.
Après avoir perdu les trois premiers affrontements, Anaheim a rebondi de brillante façon en enlevant les honneurs des cinq parties suivantes les cinq premières de Selanne cette saison.
C'est un voyage qui aurait pu avoir des effets néfastes mais de la façon dont ça s'est terminé, tout indique qu'on devra encore avoir les Ducks à l'œil ce printemps.
Les retours au jeu de Scott Niedermayer et de Teemu Selanne ont donné des ailes aux "Canards" qui jouent actuellement leur meilleur hockey de la saison.
« J'adore notre équipe et je serais très surpris qu'il y ait des changements ici», explique le défenseur québécois François Beauchemin. «On est content et l'esprit d'équipe est fantastique. Presque tout le monde dans le vestiaire a profité de l'expérience de l'an passé et on sait ce que ça prend pour aller jusqu'au bout et gagner la Coupe Stanley. Pour aller loin en séries, il faut que les vingt joueurs soient en mesure de contribuer à chaque partie et c'est encore notre cas cette année, surtout avec les retours de Scott et Teemu.».
Encore l'un des joueurs les plus utilisés de la LNH avec un temps de jeu moyen de 26:05 minutes par rencontre, Beauchemin estime cependant que les principaux rivaux des Ducks se sont améliorés et des transactions demeurent évidemment encore possibles d'ici le 26 février.
« On sait ce que ça prend. On sait qu'on a tout ce qu'il faut pour le refaire mais on sait aussi que ça va être plus difficile. Detroit, San Jose et Dallas sont des équipes tellement talentueuses et le classement est si serré », de poursuivre Beauchemin.
Les Ducks ont recommencé à pratiquer le style de jeu qui leur a valu tant de succès le printemps passé. La troupe de Randy Carlyle a recommencé à jouer de façon très physique en mettant l'accent sur un échec-avant agressif et robuste.
Défensivement, Anaheim accorde aussi beaucoup de moins de chances à ses rivaux qu'en première moitié de saison et Jean-Sébastien Giguère se veut toujours solide devant le filet.
Des retours au jeu qui ont fait jaser
Plusieurs observateurs ont trouvé ingénieux la façon dont le directeur général Brian Burke s'y est pris pour contourner le plafond salarial en ramenant dans sa formation deux rouages extrêmement importants dans le dernier droit du calendrier.
Une façon déguisée d'épargner beaucoup d'argent selon certains. Ceux qui avancent une telle théorie parlent tout simplement à travers leur chapeau explique Beauchemin.
«Ceux qui pensent ça disent n'importe quoi et échafaudent des théories sans avoir pris le temps de se renseigner correctement. Je n'étais par surpris quand Scott a annoncé sa retraite immédiatement après le match décisif de la finale. Il était fatigué et il avait joué blessé presque toute l'année. Ça avait été très difficile pour lui mentalement et tout le monde le comprenait. Quand à Teemu il venait d'accomplir son rêve ultime ».
Mais disons tout de même que les décisions des deux vétérans pourraient créer des précédents dans la LNH. Les deux vedettes des Ducks devraient aborder le début des séries en pleine forme mais pour faire de la place à tout le monde, Burke a tout de même été contraint de se débarrasser d'Andy McDonald.
Moins de points mais aussi satisfait
François Beauchemin présente des statistiques individuelles moins reluisantes que l'an passé. Après 62 parties, il affiche un dossier de 2 buts et 18 passes en plus de présenter un différentiel de -10. Toutefois, à chaque soir, le défenseur québécois se retrouve encore confronté aux meilleurs attaquants de la LNH.
«Je suis très satisfait même si j'ai moins de points à ma fiche. Mon temps de glace en avantage numérique a diminué avec la venue de Mathieu Schneider et cette année je me retrouve maintenant sur la deuxième unité de l'attaque à cinq. Mais depuis le retour de Scott, on se retrouve encore ensemble et notre mission principale c'est de museler les gros canons des autres équipes et c'est valorisant car on accorde moins de buts que l'an passé», explique t-il.
Un voyage historique ?
Avec un peu plus d'une vingtaine de parties à écouler au calendrier régulier, les Ducks viennent tout juste de traverser leur plus terrible épreuve de la saison, un long et éprouvant voyage de huit parties de suite à l'étranger.
«C'était une nouvelle expérience pour tout le monde. On n'avait jamais vécu un voyage aussi long, et c'est rare qu'on voit ça». racontait Beauchemin lorsque rejoint au téléphone.
Après avoir perdu les trois premiers affrontements, Anaheim a rebondi de brillante façon en enlevant les honneurs des cinq parties suivantes les cinq premières de Selanne cette saison.
C'est un voyage qui aurait pu avoir des effets néfastes mais de la façon dont ça s'est terminé, tout indique qu'on devra encore avoir les Ducks à l'œil ce printemps.