Les Élites mordent la poussière sur la route
Hockey mardi, 22 janv. 2002. 23:15 jeudi, 12 déc. 2024. 07:35
(par Julien Gauthier) - Les Élites de Jonquière ont baissé pavillon cette fin de semaine face à deux équipes dominantes sur leurs patinoires respectives. Ayant pourtant bien débuté les deux rencontres, la troupe jonquiéroise s'est inclinée samedi face aux Cantonniers de Magog par la marque de 8 à 2. Le cauchemar s'est poursuivi le lendemain alors que les Élites ont subi un cuisant revers de 7 à 3 aux mains des puissants Gaulois du Collège Antoine-Girouard.
Malgré les piètres résultats, les portiers Jean-Michel Perron et Jimmy Bernier se sont signalés à maintes reprises devant plus de 90 lancers en deux parties.
Tout d'abord, les Élites se frottaient aux Cantonniers samedi à Magog. On devait s'attendre à un spectacle haut en couleurs, si on se fiait aux dernières parties disputées entre les deux équipes. La troupe de Jean-Daniel St-Martin a débuté le match en force, inscrivant le premier filet lors d'un avantage numérique. Toutefois, à un peu plus d'une minute d'intervalle, l'équipe hôte a inscrit deux filets à cinq contre cinq. Après une, les visiteurs tiraient déjà de l'arrière.
C'est au deuxième tiers temps que tout s'est écroulé pour les Jonquiérois. Indisciplinés, ils ont offert le match à leurs adversaires sur un plateau d'argent. Pourtant, ils avaient réussi à créer l'égalité par l'entremise de Jean-Sébastien Côté. Sur le jeu, Jimmy Bonneau a obtenu une aide.
Tout baignait dans l'huile puisqu'à la treizième minute, les Élites ont bénéficié d'un avantage numérique. Toutefois, il leur a été fatal. En effet, les Cantonniers en ont profité pour prendre les devants une fois pour toutes. Par la suite, ils n'ont plus jamais regardé en arrière. Visiblement secoués par ce but surprise, les visiteurs ont joué avec le feu et se sont brûlés. Ils ont écopé de multiples pénalités, ce qui a permis à Frédérik Cabana et Kevin Dion de s'inscrire à la feuille de pointage. À 5-2 après deux, le temps se faisait de plus en plus rare pour les Élites.
C'est finalement en troisième période que les Cantonniers ont ajouté l'insulte à l'injure en marquant à trois reprises, dont deux fois encore avec l'avantage d'un homme. Quatre filets en avantage numérique et un en désavantage, ça fait mal en bout de ligne! Suite à cette contre performance, les Élites n'avaient qu'eux-mêmes à pointer du doigt, eux qui ont laissé le pauvre Jean-Michel Perron seul devant un barrage de 47 lancers. C'en était une à oublier.
Dimanche, à St-Hyacinthe, les visiteurs tentaient d'effacer leur contre-performance de la veille. Alors qu'ils bénéficiant d'un surnombre, les Élites se sont faits prendre à contre-pied en début de période. Coup sur coup, les Gaulois ont obtenu un trois contre un et une échappée devant le cerbère Jimmy Bernier. Toutefois, le gardien a réalisé deux arrêts miraculeux pour garder son équipe dans le match. Par contre, à 11:29, alors que l'équipe hôte était en avantage numérique, Kevin Mailhiot a donné les devants aux Gaulois. Fouettés, les Élites sont revenus à la charge par l'entremise de François Villeneuve-Potvin qui avait bien anticipé le jeu en coupant un dégagement au centre de la patinoire. C'est nez à nez que les deux équipes ont retraité au vestiaire.
En deuxième période, les spectateurs ont eu droit plusieurs échanges de buts. Les Gaulois ont fait scintiller la lumière rouge les premiers, mais Pierre-Luc Gilbert a remis les deux équipes à la case départ avec son dixième de la saison. Les hôtes ont repris les devants quelques instants plus tard juste pour voir François Potvin inscrire son second de la joute avec un homme en plus. Toutefois, Patrick Guay y est allé d'un bon lancer frappé qui a déjoué la vigilance du cerbère Jimmy Bernier avant la fin de l'engagement. Les Élites tiraient de l'arrière par un filet après 40 minutes de jeu.
Mais la troisième période a été fatale pour les visiteurs, tout comme la veille à Magog. Les Gaulois, qui jouaient de façon inspirée, ont inscrit trois buts sans riposte pour s'envoler avec la victoire. Cette fois, la brigade défensive des Élites a accordé pas moins de 44 tirs à l'adversaire. Sans oublier que l'attaque jonquiéroise à visiblement manqué d'opportunisme à plusieurs occasions. Ce n'est pas avec 35 maigres lancers en deux matches qu'on peut soutirer des victoires aux puissances de la ligue!
C'est mercredi que les Élites renouent avec l'action alors qu'ils rendront visite aux Commandeurs à Lévis. Il restera à voir si les Jonquiérois pourront se remettre de leur performance de la fin de semaine et retrouver le chemin de la victoire.
Source : Les Élites de Jonquière
Malgré les piètres résultats, les portiers Jean-Michel Perron et Jimmy Bernier se sont signalés à maintes reprises devant plus de 90 lancers en deux parties.
Tout d'abord, les Élites se frottaient aux Cantonniers samedi à Magog. On devait s'attendre à un spectacle haut en couleurs, si on se fiait aux dernières parties disputées entre les deux équipes. La troupe de Jean-Daniel St-Martin a débuté le match en force, inscrivant le premier filet lors d'un avantage numérique. Toutefois, à un peu plus d'une minute d'intervalle, l'équipe hôte a inscrit deux filets à cinq contre cinq. Après une, les visiteurs tiraient déjà de l'arrière.
C'est au deuxième tiers temps que tout s'est écroulé pour les Jonquiérois. Indisciplinés, ils ont offert le match à leurs adversaires sur un plateau d'argent. Pourtant, ils avaient réussi à créer l'égalité par l'entremise de Jean-Sébastien Côté. Sur le jeu, Jimmy Bonneau a obtenu une aide.
Tout baignait dans l'huile puisqu'à la treizième minute, les Élites ont bénéficié d'un avantage numérique. Toutefois, il leur a été fatal. En effet, les Cantonniers en ont profité pour prendre les devants une fois pour toutes. Par la suite, ils n'ont plus jamais regardé en arrière. Visiblement secoués par ce but surprise, les visiteurs ont joué avec le feu et se sont brûlés. Ils ont écopé de multiples pénalités, ce qui a permis à Frédérik Cabana et Kevin Dion de s'inscrire à la feuille de pointage. À 5-2 après deux, le temps se faisait de plus en plus rare pour les Élites.
C'est finalement en troisième période que les Cantonniers ont ajouté l'insulte à l'injure en marquant à trois reprises, dont deux fois encore avec l'avantage d'un homme. Quatre filets en avantage numérique et un en désavantage, ça fait mal en bout de ligne! Suite à cette contre performance, les Élites n'avaient qu'eux-mêmes à pointer du doigt, eux qui ont laissé le pauvre Jean-Michel Perron seul devant un barrage de 47 lancers. C'en était une à oublier.
Dimanche, à St-Hyacinthe, les visiteurs tentaient d'effacer leur contre-performance de la veille. Alors qu'ils bénéficiant d'un surnombre, les Élites se sont faits prendre à contre-pied en début de période. Coup sur coup, les Gaulois ont obtenu un trois contre un et une échappée devant le cerbère Jimmy Bernier. Toutefois, le gardien a réalisé deux arrêts miraculeux pour garder son équipe dans le match. Par contre, à 11:29, alors que l'équipe hôte était en avantage numérique, Kevin Mailhiot a donné les devants aux Gaulois. Fouettés, les Élites sont revenus à la charge par l'entremise de François Villeneuve-Potvin qui avait bien anticipé le jeu en coupant un dégagement au centre de la patinoire. C'est nez à nez que les deux équipes ont retraité au vestiaire.
En deuxième période, les spectateurs ont eu droit plusieurs échanges de buts. Les Gaulois ont fait scintiller la lumière rouge les premiers, mais Pierre-Luc Gilbert a remis les deux équipes à la case départ avec son dixième de la saison. Les hôtes ont repris les devants quelques instants plus tard juste pour voir François Potvin inscrire son second de la joute avec un homme en plus. Toutefois, Patrick Guay y est allé d'un bon lancer frappé qui a déjoué la vigilance du cerbère Jimmy Bernier avant la fin de l'engagement. Les Élites tiraient de l'arrière par un filet après 40 minutes de jeu.
Mais la troisième période a été fatale pour les visiteurs, tout comme la veille à Magog. Les Gaulois, qui jouaient de façon inspirée, ont inscrit trois buts sans riposte pour s'envoler avec la victoire. Cette fois, la brigade défensive des Élites a accordé pas moins de 44 tirs à l'adversaire. Sans oublier que l'attaque jonquiéroise à visiblement manqué d'opportunisme à plusieurs occasions. Ce n'est pas avec 35 maigres lancers en deux matches qu'on peut soutirer des victoires aux puissances de la ligue!
C'est mercredi que les Élites renouent avec l'action alors qu'ils rendront visite aux Commandeurs à Lévis. Il restera à voir si les Jonquiérois pourront se remettre de leur performance de la fin de semaine et retrouver le chemin de la victoire.
Source : Les Élites de Jonquière