Si Derian Hatcher a été pénalisé cinq minutes pour avoir frappé par derrière Francis Bouillon, alors pourquoi Tomas Plekanec n'a pas été chassé pour tentative de blessure contre R.J. Umberger sur la même séquence. Voilà en substance ce que se demande l'éditorialiste du Philadelphia Daily News, Sam Donnellon.

Depuis le début de la série, il estime que des décisions bizarres ont tourné à l'avantage du Tricolore. Le journaliste soutient aussi que Mike Richards a été victime d'une pénalité fantôme lors du premier match où le Canadien a marqué un but, celui d'Alex Kovalev, avec un bâton trop élevé.

Donnellon écrit que la série n'est vieille que de trois parties et que les Flyers en ont vu de toutes les couleurs dont un coup salaud contre Kimmo Timonen, qui est resté impuni. Le journaliste a déjà hâte de voir ce qui attend les Flyers dans la quatrième partie. Selon lui, il y a déjà trop de preuves circonstancielles qui avantagent le Canadien.

Dimanche, après que Guy Carbonneau eut suggéré que Timonen méritait le coup salaud dont il a été victime, John Stevens a soutenu que personne n'aurait applaudi ou approuvé si ce même geste avait été posé par un de ses hommes.

On a demandé à l'entraîneur des Flyers s'il avait l'impression de jouer contre l'équipe du Canada. "C'est pourquoi vous être très bien payés les gars, a dit Stevens aux journalistes. Nous voulions gagner un match contre le Canadien de Montréal et nous devons mieux jouer et être plus disciplinés. Une grande partie de leurs opportunités est venue de leurs avantages numériques."

Le Canadien a joué près de 20 % du match en avantage numérique lundi. Stevens a refusé de dire si Steve Downie était victime d'un traitement défavorable de la part des arbitres, lui qui a passé six minutes au cachot pour ses pénalités, en plus de purger la punition majeure à Hatcher.

Le journaliste lui suggère d'apporter des magazines lors du prochain match.

On raconte que Downie n'est pas un ange et que les officiels ne lui laissent rien passer quand il fonce vers le filet de Carey Price.

Donnellon ajoute qu'ironiquement, le coup par derrière de Hatcher en troisième période n'a pas empêché Bouillon de se relever pour aller lui asséner un double-échec. Alors que de son côté, Umberger a eu besoin d'aide pour quitter la patinoire.

Hatcher a trouvé le temps long dans son vestiaire après avoir vu le Canadien marqué deux fois pendant sa pénalité majeure. Donnellon se questionne sincèrement à savoir si ça valait une pénalité majeure. Selon lui, il y a place au débat.