Les joueurs de l'Alberta contestent
Edmonton Oilers vendredi, 21 sept. 2012. 13:50 jeudi, 12 déc. 2024. 06:48
EDMONTON - L'Association des joueurs de la LNH estime que l'argument est simple: le code du travail de l'Alberta s'applique aux Oilers d'Edmonton et aux Flames de Calgary.
L'AJLNH s'est présentée à Edmonton, vendredi, avec l'objectif de convaincre la Commission des relations de travail de l'Alberta de déclarer l'actuel lock-out illégal.
L'avocat de l'AJLNH, Bob Blair, a souligné que les équipes sont des entreprises de l'Alberta et, donc, que le code du travail de la province doit s'appliquer.
«Personne ne peut choisir quelles sont les lois du travail qui s'appliquent à eux dans cette province, a déclaré Blair. La loi, c'est la loi.»
Il a fait valoir que les joueurs des Oilers et des Flames n'ont jamais accepté de renoncer à leurs droits en vertu du code du travail de l'Alberta.
«Ça s'applique à tout employeur et employé. C'est le point de départ.»
Un avocat de la LNH a pour sa part affirmé qu'il est impossible pour une ligue dont les activités se déroulent dans deux pays de fonctionner selon des lois différentes pour chaque équipe. Peter Gall a fait remarquer que 23 des 30 équipes sont établies aux États-Unis, où les lois du travail sont de compétence fédérale.
«Par conséquent, tous les joueurs de toutes les équipes ont été inclus dans une unité de négociation, a déclaré Gall. L'AJLNH n'a jamais négocié avec les équipes individuelles. Elle a seulement négocié avec la LNH.»
En soirée, la Commission des relations de travail de l'Alberta a remis sa décision de tenir l'audience à une date ultérieure.
Bill Daly, le commissaire adjoint de la ligue, a lui aussi souligné aux commissaires qu'il n'y a jamais eu de négociation individuelle entre les joueurs et leur équipe.
Il a ajouté qu'il est important que toutes les équipes fonctionnent selon les mêmes règles.
Blair a rétorqué que la façon dont la ligue et le syndicat ont fonctionné dans le passé n'est pas pertinente.
On ne sait pas trop ce qui arriverait si la commission devait se prononcer en faveur de la demande de l'AJLNH, mais Daly a dit qu'il ne pouvait pas imaginer les retombées si cela devait se produire.
«Ce serait extrêmement déstabilisant pour la façon dont nous faisons des affaires et la façon dont nous dirigeons cette ligue, a-t-il mentionné. Je ne sais pas comment nous procéderions devant des unités distinctes en Alberta.»
Environ une demi-douzaine de joueurs ont assisté à l'audience, dont l'attaquant des Oilers Sam Gagner, le gardien Devan Dubnyk et le vétéran Ryan Smyth.
Les joueurs du Canadien de Montréal ont entrepris une démarche semblable la semaine dernière mais la Commission des relations de travail du Québec a refusé leur requête d'injonction temporaire.
La commission québécoise a toutefois nuancé sa décision en indiquant que d'autres audiences étaient nécessaires afin de prendre une décision finale dans la requête déposée par 16 joueurs du Canadien de Montréal et l'Association des joueurs de la LNH.
Le lock-out a été déclenché samedi à minuit et quelques joueurs ont déjà signé des contrats avec des équipes européennes.
L'AJLNH s'est présentée à Edmonton, vendredi, avec l'objectif de convaincre la Commission des relations de travail de l'Alberta de déclarer l'actuel lock-out illégal.
L'avocat de l'AJLNH, Bob Blair, a souligné que les équipes sont des entreprises de l'Alberta et, donc, que le code du travail de la province doit s'appliquer.
«Personne ne peut choisir quelles sont les lois du travail qui s'appliquent à eux dans cette province, a déclaré Blair. La loi, c'est la loi.»
Il a fait valoir que les joueurs des Oilers et des Flames n'ont jamais accepté de renoncer à leurs droits en vertu du code du travail de l'Alberta.
«Ça s'applique à tout employeur et employé. C'est le point de départ.»
Un avocat de la LNH a pour sa part affirmé qu'il est impossible pour une ligue dont les activités se déroulent dans deux pays de fonctionner selon des lois différentes pour chaque équipe. Peter Gall a fait remarquer que 23 des 30 équipes sont établies aux États-Unis, où les lois du travail sont de compétence fédérale.
«Par conséquent, tous les joueurs de toutes les équipes ont été inclus dans une unité de négociation, a déclaré Gall. L'AJLNH n'a jamais négocié avec les équipes individuelles. Elle a seulement négocié avec la LNH.»
En soirée, la Commission des relations de travail de l'Alberta a remis sa décision de tenir l'audience à une date ultérieure.
Bill Daly, le commissaire adjoint de la ligue, a lui aussi souligné aux commissaires qu'il n'y a jamais eu de négociation individuelle entre les joueurs et leur équipe.
Il a ajouté qu'il est important que toutes les équipes fonctionnent selon les mêmes règles.
Blair a rétorqué que la façon dont la ligue et le syndicat ont fonctionné dans le passé n'est pas pertinente.
On ne sait pas trop ce qui arriverait si la commission devait se prononcer en faveur de la demande de l'AJLNH, mais Daly a dit qu'il ne pouvait pas imaginer les retombées si cela devait se produire.
«Ce serait extrêmement déstabilisant pour la façon dont nous faisons des affaires et la façon dont nous dirigeons cette ligue, a-t-il mentionné. Je ne sais pas comment nous procéderions devant des unités distinctes en Alberta.»
Environ une demi-douzaine de joueurs ont assisté à l'audience, dont l'attaquant des Oilers Sam Gagner, le gardien Devan Dubnyk et le vétéran Ryan Smyth.
Les joueurs du Canadien de Montréal ont entrepris une démarche semblable la semaine dernière mais la Commission des relations de travail du Québec a refusé leur requête d'injonction temporaire.
La commission québécoise a toutefois nuancé sa décision en indiquant que d'autres audiences étaient nécessaires afin de prendre une décision finale dans la requête déposée par 16 joueurs du Canadien de Montréal et l'Association des joueurs de la LNH.
Le lock-out a été déclenché samedi à minuit et quelques joueurs ont déjà signé des contrats avec des équipes européennes.