Les raisons du succès
Hockey mardi, 25 mars 2008. 17:07 jeudi, 12 déc. 2024. 07:53
MONTREAL - Les astres doivent être alignés pour qu'une équipe connaisse du succès. Le Canadien peut s'estimer chanceux cette saison, comme le relève souvent l'entraîneur Guy Carbonneau depuis quelque temps, d'avoir été épargné par les blessures.
Peu importe la ligue et le calibre, les équipes doivent toutes composer avec des événements marquants au cours d'une saison. Lesquels en particulier ont influencé positivement la saison du Triolore? Et à compter de quel moment a-t-on réalisé qu'une participation aux séries éliminatoires était probable?
"Il n'y a pas un seul événement, selon moi, a répondu le défenseur Francis Bouillon, au terme du match de lundi. Le facteur le plus important a été l'émergence des jeunes, des frères Kostitsyn (Andrei et Sergei), entre autres. Ils ont surpris, on ne s'attendait pas à ce qu'ils jouent un rôle important de la sorte.
"Les jeunes ont apporté une contribution plus importante qu'on le croyait", a résumé Bouillon, en ayant de bons mots à l'endroit du directeur général Bob Gainey "qui a su engager de bons vétérans comme Patrice Brisebois".
L'arrivée du cadet, Sergei (21 ans), le 13 décembre, a véritablement sonné le réveil de l'aîné Andrei (23 ans). Depuis ce temps, Andrei a amassé 40 points en 47 matchs. Avant l'entrée en scène de frérot, il en avait récolté seulement 11 en 26 rencontres.
L'entrée en scène de Sergei, qui a obtenu 26 points en 47 matchs, a été un moment important dans la saison du Tricolore. Qu'on souligne simplement que l'équipe a un dossier de 29-13-5 avec lui dans la formation. Au moment de son rappel, l'équipe montrait une fiche de 14-11-5.
Il y a eu d'autres dates déterminantes. La première qui vient à l'esprit de Steve Bégin, et sûrement de plusieurs amateurs, est celle du 19 février. Ce soir-là, le Canadien a réalisé sa plus belle remontée de son histoire, dans un Centre Bell en liesse, en effaçant un retard de 0-5 contre les Rangers de New York, avant de l'emporter 6-5.
"On a démontré une grande force de caractère et qu'on était une vraie équipe", a affirmé Bégin.
Quelques semaines plus tôt, le 24 janvier, au New Jersey, le Canadien avait fourni un avant-goût de sa force de caractère en comblant un retard de trois buts en troisième période, pour vaincre les Devils 4-3.
Il y a aussi eu ce long voyage, en deux temps, qu'on redoutait au cours de la période des Fêtes. Même si elle a offert une autre contre-performance un 23 décembre, l'équipe a passé le test haut la main, en conservant un dossier de trois victoires, une défaite et deux revers en prolongation ou aux tirs de barrage.
On retient surtout le match du 30 décembre à New York, malgré la défaite en surtemps subie aux dépens des Rangers. Ce soir-là, Alex Kovalev a arboré le 'C' du capitaine sur son chandail, en remplacement de Saku Koivu, malade. Et le Russe avait montré la voie à ses coéquipiers.
Le Canadien a su éviter les écueils et les longues séries d'insuccès. Il a été un modèle de constance, n'ayant connu qu'une seule séquence de trois défaites en temps réglementaire. C'est arrivé au début de février. A l'opposé, il a connu deux séries de quatre victoires et autant de trois gains.
"On parle beaucoup du brio d'Alex (Kovalev), et avec raison, a déclaré l'attaquant Chris Higgins. Il connaît une saison digne d'un joueur le plus utile à son équipe. Mais ce qui est notre principal atout, c'est l'équilibre qu'on a à l'attaque. Quand on regarde notre liste des marqueurs, on voit qu'il y a plusieurs gars qui ont 40 points ou plus. On affiche un bel équilibre et j'estime que c'est une des principales raisons de nos succès."
Peu importe la ligue et le calibre, les équipes doivent toutes composer avec des événements marquants au cours d'une saison. Lesquels en particulier ont influencé positivement la saison du Triolore? Et à compter de quel moment a-t-on réalisé qu'une participation aux séries éliminatoires était probable?
"Il n'y a pas un seul événement, selon moi, a répondu le défenseur Francis Bouillon, au terme du match de lundi. Le facteur le plus important a été l'émergence des jeunes, des frères Kostitsyn (Andrei et Sergei), entre autres. Ils ont surpris, on ne s'attendait pas à ce qu'ils jouent un rôle important de la sorte.
"Les jeunes ont apporté une contribution plus importante qu'on le croyait", a résumé Bouillon, en ayant de bons mots à l'endroit du directeur général Bob Gainey "qui a su engager de bons vétérans comme Patrice Brisebois".
L'arrivée du cadet, Sergei (21 ans), le 13 décembre, a véritablement sonné le réveil de l'aîné Andrei (23 ans). Depuis ce temps, Andrei a amassé 40 points en 47 matchs. Avant l'entrée en scène de frérot, il en avait récolté seulement 11 en 26 rencontres.
L'entrée en scène de Sergei, qui a obtenu 26 points en 47 matchs, a été un moment important dans la saison du Tricolore. Qu'on souligne simplement que l'équipe a un dossier de 29-13-5 avec lui dans la formation. Au moment de son rappel, l'équipe montrait une fiche de 14-11-5.
Il y a eu d'autres dates déterminantes. La première qui vient à l'esprit de Steve Bégin, et sûrement de plusieurs amateurs, est celle du 19 février. Ce soir-là, le Canadien a réalisé sa plus belle remontée de son histoire, dans un Centre Bell en liesse, en effaçant un retard de 0-5 contre les Rangers de New York, avant de l'emporter 6-5.
"On a démontré une grande force de caractère et qu'on était une vraie équipe", a affirmé Bégin.
Quelques semaines plus tôt, le 24 janvier, au New Jersey, le Canadien avait fourni un avant-goût de sa force de caractère en comblant un retard de trois buts en troisième période, pour vaincre les Devils 4-3.
Il y a aussi eu ce long voyage, en deux temps, qu'on redoutait au cours de la période des Fêtes. Même si elle a offert une autre contre-performance un 23 décembre, l'équipe a passé le test haut la main, en conservant un dossier de trois victoires, une défaite et deux revers en prolongation ou aux tirs de barrage.
On retient surtout le match du 30 décembre à New York, malgré la défaite en surtemps subie aux dépens des Rangers. Ce soir-là, Alex Kovalev a arboré le 'C' du capitaine sur son chandail, en remplacement de Saku Koivu, malade. Et le Russe avait montré la voie à ses coéquipiers.
Le Canadien a su éviter les écueils et les longues séries d'insuccès. Il a été un modèle de constance, n'ayant connu qu'une seule séquence de trois défaites en temps réglementaire. C'est arrivé au début de février. A l'opposé, il a connu deux séries de quatre victoires et autant de trois gains.
"On parle beaucoup du brio d'Alex (Kovalev), et avec raison, a déclaré l'attaquant Chris Higgins. Il connaît une saison digne d'un joueur le plus utile à son équipe. Mais ce qui est notre principal atout, c'est l'équilibre qu'on a à l'attaque. Quand on regarde notre liste des marqueurs, on voit qu'il y a plusieurs gars qui ont 40 points ou plus. On affiche un bel équilibre et j'estime que c'est une des principales raisons de nos succès."