Les Sénateurs ont retrouvé le plaisir
Hockey dimanche, 29 janv. 2012. 11:37 jeudi, 12 déc. 2024. 04:34
Si le match des étoiles avait été présenté à Ottawa l'an dernier, les amateurs de la capitale fédérale n'auraient pas eu autant le goût de sourire que cette semaine. Relégués au 13e rang de l'Association Est en 2010-11, les Sens ont renversé la vapeur à une vitesse étonnante et le plaisir est de retour au sein de l'organisation.
Écartés des séries par un énorme déficit de 19 points lors de la campagne précédente, les Sénateurs occupent présentement le sixième rang dans l'Est et les joueurs eux-mêmes semblent surpris de la rapide tournure des événements.
Un changement d'entraîneur n'est jamais garant de bons résultats, mais l'embauche de Paul MacLean a relancé ce groupe.
« Avant tout, il a inculqué un sentiment de responsabilité aux joueurs et il a aussi implanté un système de jeu efficace. Ensuite, il nous permet de nous amuser », a expliqué l'attaquant Jason Spezza en insistant sur l'importance de ce dernier facteur.
Ce n'était pas un secret pour personne, Spezza avait perdu son sourire communicateur sous les ordres de Cory Clouston. Force est de constater que le remplacement de ce dernier a été salutaire pour Spezza qui s'est hissé au 10e rang des pointeurs de la LNH après 52 parties.
« On est une équipe très travaillante et il s'assure que tout le monde sache ce que nous avons à faire et quels sont nos rôles. Il a joué dans la LNH, il comprend notre réalité et ils nous laissent l'apprécier même s'il demeure exigeant envers nous. Il a employé une formule que j'aime bien et qui résume la situation : il dirige comme un entraîneur, mais il pense comme un joueur à l'occasion », a fait remarquer celui qui a récolté 57 points en 62 matchs en 2010-11.
Outre la présence d'un nouveau meneur d'hommes, le retour en force du capitaine Daniel Alfredsson et l'émergence du défenseur Erik Karlsson sont au cœur du succès actuel.
Alfredsson a effectué ses premiers coups de patin dans l'uniforme rouge, noir et blanc en 1995-96. Il dispute donc sa 16e saison avec cette organisation et il a notamment évolué sous les ordres de Rick Bowness, Jacques Martin, Bryan Murray, John Paddock et Clouston Selon lui, MacLean a définitivement trouvé les bons boutons sur lesquels appuyer pour ramener le succès à Ottawa.
« Il voulait faire de nous une équipe basée sur le patin et il nous a fait croire en nos moyens. Il fait sentir à chaque joueur qu'il est important, a pointé Alfie. Il profite aussi d'une grande crédibilité avec son expérience derrière le banc à Detroit et sa carrière dans la LNH. »
Souriant et généreux tout au long de la fin de semaine des étoiles, Alfredsson a connu une saison de misère l'an dernier en amassant 31 points en 54 parties et les partisans des Sens n'ont pas été tendres à son endroit.
« Les gens sont parfois difficiles envers lui à Ottawa, mais il a déjà fait oublier la dernière campagne et il voulait que ce soit évident. Il ne se plaint jamais et on est tous excité de le voir aussi bien jouer. Je crois que les partisans seront plus gentils avec lui surtout qu'il n'a jamais voulu quitter cette ville », a commenté Spezza.
De retour en santé et revigoré par la renaissance des siens, la grande question n'est plus de savoir si Alfredsson possède encore de l'essence dans son réservoir, mais plutôt s'il poursuivra sa carrière l'an prochain. Le capitaine suédois admet qu'il penche davantage vers une saison supplémentaire, mais il ajoute le bémol que son opinion pourrait changer d'ici la conclusion du calendrier.
À 39 ans, le numéro 11 a véritablement trouvé un dauphin pour transporter l'équipe de sa ville d'adoption. Né en 1990, alors qu'Alfredsson jouait en Europe, Karlsson a conquis ses coéquipiers et les amateurs cette saison.
Le défenseur de 21 ans domine, et de loin, tous les défenseurs de la LNH avec 47 points à la pause des étoiles. Il se situe au 13e échelon des pointeurs et le prochain défenseur, Brian Campbell des Panthers, est installé 44 rangs plus loin avec 35 points.
« C'est bien de voir la reconnaissance qu'Erik obtient, il est l'un des meilleurs défenseurs de la LNH. Peu de joueurs peuvent en accomplir autant que lui sur la patinoire et il sera aussi bon qu'il le voudra », a spécifié Spezza.
Si ce dernier a eu un plaisir fou durant la fin de semaine à rigoler avec ses confrères de la LNH, son jeune coéquipier a également étalé son méconnu sens de l'humour. Bref, Karlsson a reçu beaucoup de compliments au cours des derniers jours, mais il se tourne souvent du côté d'Alfredsson, son grand frère, pour expliquer son succès.
« Il me donne trop de crédit! Chose certaine, il est définitivement une personne très agréable à côtoyer parce qu'il est amusant, il aime ce qu'il fait et il prend soin des personnes autour de lui », a reconnu Alfredsson qui a même parfois confié la garde de ses enfants à Karlsson.
Écartés des séries par un énorme déficit de 19 points lors de la campagne précédente, les Sénateurs occupent présentement le sixième rang dans l'Est et les joueurs eux-mêmes semblent surpris de la rapide tournure des événements.
Un changement d'entraîneur n'est jamais garant de bons résultats, mais l'embauche de Paul MacLean a relancé ce groupe.
« Avant tout, il a inculqué un sentiment de responsabilité aux joueurs et il a aussi implanté un système de jeu efficace. Ensuite, il nous permet de nous amuser », a expliqué l'attaquant Jason Spezza en insistant sur l'importance de ce dernier facteur.
Ce n'était pas un secret pour personne, Spezza avait perdu son sourire communicateur sous les ordres de Cory Clouston. Force est de constater que le remplacement de ce dernier a été salutaire pour Spezza qui s'est hissé au 10e rang des pointeurs de la LNH après 52 parties.
« On est une équipe très travaillante et il s'assure que tout le monde sache ce que nous avons à faire et quels sont nos rôles. Il a joué dans la LNH, il comprend notre réalité et ils nous laissent l'apprécier même s'il demeure exigeant envers nous. Il a employé une formule que j'aime bien et qui résume la situation : il dirige comme un entraîneur, mais il pense comme un joueur à l'occasion », a fait remarquer celui qui a récolté 57 points en 62 matchs en 2010-11.
Outre la présence d'un nouveau meneur d'hommes, le retour en force du capitaine Daniel Alfredsson et l'émergence du défenseur Erik Karlsson sont au cœur du succès actuel.
Alfredsson a effectué ses premiers coups de patin dans l'uniforme rouge, noir et blanc en 1995-96. Il dispute donc sa 16e saison avec cette organisation et il a notamment évolué sous les ordres de Rick Bowness, Jacques Martin, Bryan Murray, John Paddock et Clouston Selon lui, MacLean a définitivement trouvé les bons boutons sur lesquels appuyer pour ramener le succès à Ottawa.
« Il voulait faire de nous une équipe basée sur le patin et il nous a fait croire en nos moyens. Il fait sentir à chaque joueur qu'il est important, a pointé Alfie. Il profite aussi d'une grande crédibilité avec son expérience derrière le banc à Detroit et sa carrière dans la LNH. »
Souriant et généreux tout au long de la fin de semaine des étoiles, Alfredsson a connu une saison de misère l'an dernier en amassant 31 points en 54 parties et les partisans des Sens n'ont pas été tendres à son endroit.
« Les gens sont parfois difficiles envers lui à Ottawa, mais il a déjà fait oublier la dernière campagne et il voulait que ce soit évident. Il ne se plaint jamais et on est tous excité de le voir aussi bien jouer. Je crois que les partisans seront plus gentils avec lui surtout qu'il n'a jamais voulu quitter cette ville », a commenté Spezza.
De retour en santé et revigoré par la renaissance des siens, la grande question n'est plus de savoir si Alfredsson possède encore de l'essence dans son réservoir, mais plutôt s'il poursuivra sa carrière l'an prochain. Le capitaine suédois admet qu'il penche davantage vers une saison supplémentaire, mais il ajoute le bémol que son opinion pourrait changer d'ici la conclusion du calendrier.
À 39 ans, le numéro 11 a véritablement trouvé un dauphin pour transporter l'équipe de sa ville d'adoption. Né en 1990, alors qu'Alfredsson jouait en Europe, Karlsson a conquis ses coéquipiers et les amateurs cette saison.
Le défenseur de 21 ans domine, et de loin, tous les défenseurs de la LNH avec 47 points à la pause des étoiles. Il se situe au 13e échelon des pointeurs et le prochain défenseur, Brian Campbell des Panthers, est installé 44 rangs plus loin avec 35 points.
« C'est bien de voir la reconnaissance qu'Erik obtient, il est l'un des meilleurs défenseurs de la LNH. Peu de joueurs peuvent en accomplir autant que lui sur la patinoire et il sera aussi bon qu'il le voudra », a spécifié Spezza.
Si ce dernier a eu un plaisir fou durant la fin de semaine à rigoler avec ses confrères de la LNH, son jeune coéquipier a également étalé son méconnu sens de l'humour. Bref, Karlsson a reçu beaucoup de compliments au cours des derniers jours, mais il se tourne souvent du côté d'Alfredsson, son grand frère, pour expliquer son succès.
« Il me donne trop de crédit! Chose certaine, il est définitivement une personne très agréable à côtoyer parce qu'il est amusant, il aime ce qu'il fait et il prend soin des personnes autour de lui », a reconnu Alfredsson qui a même parfois confié la garde de ses enfants à Karlsson.