"C'est l'expérience qui rentre"
Hockey vendredi, 25 mai 2007. 15:01 vendredi, 13 déc. 2024. 06:33
VANCOUVER - Trois facteurs permettent d'expliquer l'élimination hâtive des MAINEiacs de Lewiston à Vancouver: la nervosité de se retrouver à la coupe Memorial pour la première fois, Marc-André Cliche et Jonathan Bernier qui se blessent en cours de route et, oui, le manque de collaboration de Dame Chance.
Les joueurs ne l'ont pas caché cette semaine, ils ont joué nerveusement. On a beau maîtriser son métier de hockeyeur, reste qu'un tournoi qu'on ne connaît pas, dans une ville qu'on ne connaît pas, contre des équipes qu'on connaît mal, ça fait beaucoup de choses à apprivoiser en même temps. Ce qui provoque un stress inhabituel, impossible à chasser même chez les plus calmes. Certaines formations parviennent à bien faire malgré tout, d'autres pas.
"C'est l'expérience qui rentre", a noté l'entraîneur Clément Jodoin après la défaite de 5-1 des siens contre les Whalers de Plymouth dans le match de bris d'égalité, jeudi soir. "Les joueurs peuvent maintenant se dire 'j'ai été à la coupe Memorial, je comprends maintenant toutes sortes de choses'..."
"C'est une expérience de vie, pas juste une expérience de hockey, a affirmé Simon Courcelles. Si jamais on revient, peut-être que là on sera capable de sortir notre match comme on le fait d'habitude."
Si les MAINEiacs ont subi une défaite aussi cinglante contre les Whalers, c'est en partie à cause du piteux état de Bernier. Victime d'une infection à la cheville - l'autre, pas celle qui l'a gêné plus tôt cette saison - il n'était plus en mesure de s'appuyer sur sa jambe durant le match. Dominant depuis le début du tournoi, il n'était plus le même et il a été remplacé par Peter Delmas en deuxième période, alors que les Whalers menaient 2-0.
"Là où ç'a le plus paru, c'est sur le deuxième but, a indiqué Courcelles, en faisant allusion au tir de loin de James Neal, qui a semblé surprendre Bernier. "On voyait qu'il n'était pas à 100 pour cent. C'est sûr qu'un Bernier en forme nous aurait aidés, il répond bien dans les moments importants. Mais il avait de la misère à se déplacer."
L'absence de Cliche depuis la deuxième période du premier match a également coûté cher. Sans son joueur le plus complet, l'équipe n'avait plus le même panache.
"A ce niveau-là, la marge est tellement mince entre les équipes, quand on perd un meneur comme lui, ça fait mal", a souligné Courcelles.
La marge est si mince, en effet, qu'une fraction de seconde ou un millimètre de plus ou de moins peut faire chavirer le sort d'une équipe. Une seconde de plus, contre les Giants de Vancouver, et les MAINEiacs créaient l'égalité 2-2 en fin de match au lieu de voir le temps s'écouler alors que la rondelle glissait dans le filet. Si Stéfan Chaput réussit à frôler la rondelle du bâton après qu'elle eut rebondi sur sa poitrine, le but aurait été bon, si bien que le filet des Whalers avec 1:12 à faire au dernier match du tournoi rotation n'aurait pas eu le même impact.
"Nous étions alors à 72 secondes d'être éliminés, et Lewiston à 72 secondes d'une qualification en finale", a souligné Michael Vellucci, entraîneur des Whalers.
"On avait une chance d'aller en finale, et lorsque tu as une chance comme ça, il faut la saisir, a affirmé Jodoin. Il ne faut pas chercher d'excuses, on a essayé, on est passé proche, mais proche ce n'est pas assez."
Les joueurs ne l'ont pas caché cette semaine, ils ont joué nerveusement. On a beau maîtriser son métier de hockeyeur, reste qu'un tournoi qu'on ne connaît pas, dans une ville qu'on ne connaît pas, contre des équipes qu'on connaît mal, ça fait beaucoup de choses à apprivoiser en même temps. Ce qui provoque un stress inhabituel, impossible à chasser même chez les plus calmes. Certaines formations parviennent à bien faire malgré tout, d'autres pas.
"C'est l'expérience qui rentre", a noté l'entraîneur Clément Jodoin après la défaite de 5-1 des siens contre les Whalers de Plymouth dans le match de bris d'égalité, jeudi soir. "Les joueurs peuvent maintenant se dire 'j'ai été à la coupe Memorial, je comprends maintenant toutes sortes de choses'..."
"C'est une expérience de vie, pas juste une expérience de hockey, a affirmé Simon Courcelles. Si jamais on revient, peut-être que là on sera capable de sortir notre match comme on le fait d'habitude."
Si les MAINEiacs ont subi une défaite aussi cinglante contre les Whalers, c'est en partie à cause du piteux état de Bernier. Victime d'une infection à la cheville - l'autre, pas celle qui l'a gêné plus tôt cette saison - il n'était plus en mesure de s'appuyer sur sa jambe durant le match. Dominant depuis le début du tournoi, il n'était plus le même et il a été remplacé par Peter Delmas en deuxième période, alors que les Whalers menaient 2-0.
"Là où ç'a le plus paru, c'est sur le deuxième but, a indiqué Courcelles, en faisant allusion au tir de loin de James Neal, qui a semblé surprendre Bernier. "On voyait qu'il n'était pas à 100 pour cent. C'est sûr qu'un Bernier en forme nous aurait aidés, il répond bien dans les moments importants. Mais il avait de la misère à se déplacer."
L'absence de Cliche depuis la deuxième période du premier match a également coûté cher. Sans son joueur le plus complet, l'équipe n'avait plus le même panache.
"A ce niveau-là, la marge est tellement mince entre les équipes, quand on perd un meneur comme lui, ça fait mal", a souligné Courcelles.
La marge est si mince, en effet, qu'une fraction de seconde ou un millimètre de plus ou de moins peut faire chavirer le sort d'une équipe. Une seconde de plus, contre les Giants de Vancouver, et les MAINEiacs créaient l'égalité 2-2 en fin de match au lieu de voir le temps s'écouler alors que la rondelle glissait dans le filet. Si Stéfan Chaput réussit à frôler la rondelle du bâton après qu'elle eut rebondi sur sa poitrine, le but aurait été bon, si bien que le filet des Whalers avec 1:12 à faire au dernier match du tournoi rotation n'aurait pas eu le même impact.
"Nous étions alors à 72 secondes d'être éliminés, et Lewiston à 72 secondes d'une qualification en finale", a souligné Michael Vellucci, entraîneur des Whalers.
"On avait une chance d'aller en finale, et lorsque tu as une chance comme ça, il faut la saisir, a affirmé Jodoin. Il ne faut pas chercher d'excuses, on a essayé, on est passé proche, mais proche ce n'est pas assez."