"Comme une petite équipe de la LNH"
Hockey jeudi, 21 mai 2009. 12:25 jeudi, 12 déc. 2024. 10:34
RIMOUSKI - Par Nicolas Dupont - De la grande visite était de passage au Colisée de Rimouski en fin d'après-midi mercredi. Vincent Lecavalier, Brad Richards et Michel Ouellet, tous trois présidents d'honneur de la coupe Memorial 2009 ont relaté aux journalistes présents leur joie d'avoir évolué un jour pour l'Océanic.
Les trois joueurs sont unanimes : Rimouski s'avère la meilleure place où jouer son hockey junior au Canada. Rien de moins!
« Je suis content que le population canadienne puisse enfin voir à quel point Rimouski est une ville de hockey exceptionnelle sur tous les points de vue », raconte Brad Richards.
Loin d'avoir oublié son passage dans le Bas-St-Laurent, Vincent Lecavalier compare l'Océanic à une petite équipe de la LNH.
« La ville vit essentiellement du hockey junior », explique le capitaine du Lightning de Tampa Bay. « La population n'est peut-être que de 60 000 personnes, mais ça se bouscule aux portes pour assister aux matchs. Moi qui n'avait joué que devant une poignée de spectateurs au collège Notre-Dame en Saskatchewan, je me sentais déjà dans la Ligue nationale.
De son côté, Michel Ouellet a vanté les mérites de l'organisation qu'il juge de première classe. Le joueur natif de la région de Rimouski a mentionné que de jouer pour une équipe gagnante avait été un bon tremplin pour lui.
« Grâce à la conquête de la coupe Memorial en 2000, j'ai été repêché plus tôt. Par conséquent, j'ai atteint la LNH plus rapidement », admet-il. « Mes années au niveau junior m'ont également permis de contrôler mon stress et ça me sert bien à l'heure actuelle. »
La coupe Memorial : une expérience inoubliable
Brad Richards faisait lui aussi partie de l'équipe de l'Océanic qui a remporté le précieux trophée de la LCH en 2000. Il se considère chanceux d'avoir réalisé cet exploit, puisque selon lui, la coupe Memorial est l'un des championnats les plus difficiles à remporter.
Pour sa part, Lecavalier n'a pas eu la même chance quoiqu'il vivait déjà une expérience extraordinaire.
« J'envie Brad d'avoir gagné la coupe Memorial, mais je ne pouvais me plaindre d'être déjà dans la LNH à 18 ans. Disons que j'aimerais être sur la glace du Colisée de Rimouski en ce moment pour aider l'Océanic à gagner. »
Parlant de l'édition actuelle de l'équipe, elle a pu écouter les bons conseils prodigués par ces trois étoiles avant le match; ils devaient approcher le match comme n'importe quel autre et ne pas se laisser déconcentrer par toute l'attention médiatique.
La fameuse fatigue
À ce point-ci de la saison, les quatre équipes participant au tournoi de la coupe Memorial ont disputé près de cent matchs et évidemment la fatigue se fait ressentir.
Pour Richards, il faut y penser le moins possible.
« C'est difficile, mais tu es jeune. Cent matchs dans la LNH, c'est beaucoup plus éprouvant », raconte le joueur des Stars de Dallas. « Si tu te traînes les pieds dans un tournoi aussi prestigieux que celui-là en raison de la fatigue, tu pratiques simplement le mauvais sport. »
Les trois joueurs sont unanimes : Rimouski s'avère la meilleure place où jouer son hockey junior au Canada. Rien de moins!
« Je suis content que le population canadienne puisse enfin voir à quel point Rimouski est une ville de hockey exceptionnelle sur tous les points de vue », raconte Brad Richards.
Loin d'avoir oublié son passage dans le Bas-St-Laurent, Vincent Lecavalier compare l'Océanic à une petite équipe de la LNH.
« La ville vit essentiellement du hockey junior », explique le capitaine du Lightning de Tampa Bay. « La population n'est peut-être que de 60 000 personnes, mais ça se bouscule aux portes pour assister aux matchs. Moi qui n'avait joué que devant une poignée de spectateurs au collège Notre-Dame en Saskatchewan, je me sentais déjà dans la Ligue nationale.
De son côté, Michel Ouellet a vanté les mérites de l'organisation qu'il juge de première classe. Le joueur natif de la région de Rimouski a mentionné que de jouer pour une équipe gagnante avait été un bon tremplin pour lui.
« Grâce à la conquête de la coupe Memorial en 2000, j'ai été repêché plus tôt. Par conséquent, j'ai atteint la LNH plus rapidement », admet-il. « Mes années au niveau junior m'ont également permis de contrôler mon stress et ça me sert bien à l'heure actuelle. »
La coupe Memorial : une expérience inoubliable
Brad Richards faisait lui aussi partie de l'équipe de l'Océanic qui a remporté le précieux trophée de la LCH en 2000. Il se considère chanceux d'avoir réalisé cet exploit, puisque selon lui, la coupe Memorial est l'un des championnats les plus difficiles à remporter.
Pour sa part, Lecavalier n'a pas eu la même chance quoiqu'il vivait déjà une expérience extraordinaire.
« J'envie Brad d'avoir gagné la coupe Memorial, mais je ne pouvais me plaindre d'être déjà dans la LNH à 18 ans. Disons que j'aimerais être sur la glace du Colisée de Rimouski en ce moment pour aider l'Océanic à gagner. »
Parlant de l'édition actuelle de l'équipe, elle a pu écouter les bons conseils prodigués par ces trois étoiles avant le match; ils devaient approcher le match comme n'importe quel autre et ne pas se laisser déconcentrer par toute l'attention médiatique.
La fameuse fatigue
À ce point-ci de la saison, les quatre équipes participant au tournoi de la coupe Memorial ont disputé près de cent matchs et évidemment la fatigue se fait ressentir.
Pour Richards, il faut y penser le moins possible.
« C'est difficile, mais tu es jeune. Cent matchs dans la LNH, c'est beaucoup plus éprouvant », raconte le joueur des Stars de Dallas. « Si tu te traînes les pieds dans un tournoi aussi prestigieux que celui-là en raison de la fatigue, tu pratiques simplement le mauvais sport. »