Crosby dans un bon marché?
Hockey jeudi, 26 mai 2005. 15:13 jeudi, 12 déc. 2024. 13:44
LONDON (PC) - La LNH devrait favoriser l'arrivée de Sidney Crosby au sein d'une équipe évoluant dans un bon marché afin de relancer le sport une fois le lock-out terminé, déclare le conseiller du jeune phénomène.
Pat Brisson clarifie aussitôt une chose: il n'est aucunement question que Crosby choisisse l'organisation pour laquelle il veut jouer et, conséquemment, qu'il boude l'équipe qui le repêchera - peu importe qu'il s'agisse des Hurricanes de la Caroline ou des Predators de Nashville. Crosby n'est pas Eric Lindros.
"Ce que nous disons, c'est que dans le meilleur intérêt de la nouvelle Ligue nationale à la reprises des activités, il serait préférable que Sidney se retrouve dans un bon marché de hockey, pas nécessairement un grand marché", affirme Brisson, qui a pris soin de ne pas identifier d'équipes au cours de l'entrevue.
Evidemment, le commissaire Gary Bettman souhaite sans doute voir Crosby aboutir à New York. S'il avait le choix, Crosby lui-même entreprendrait sa carrière dans un marché intéressant. Mais comment la ligue peut-elle avantager une équipe comme les Rangers au détriment des Hurricanes, par exemple, dans l'élaboration d'une loterie?
"C'est au commissaire et au bureau des gouverneurs de se pencher sur la question, répond Brisson, qui est de passage à London. Nous, nous allons respecter leur décision.
"Je le répète, nous allons nous présenter à l'équipe qui va repêcher Sidney pour négocier de bonne foi."
Le salaire de base des recrues sera, de toute façon, établi dans le contrat de travail à venir entre la LNH et l'Association des joueurs.
Mais l'arrivée d'un athlète comme Crosby dans un grand marché ou dans une ville où le hockey est populaire, comme Detroit, Denver, Toronto ou Montréal, lui permettrait plus facilement de décrocher de lucratives ententes publicitaires avec de grandes multinationales.
Crosby a maintes fois indiqué, et pas plus tard que mardi en plein banquet de la LCH, son penchant pour le Canadien, mais les amateurs de Montréal et du Québec ne doivent pas s'attendre à ce qu'il défie les règles, ou l'équipe gagnante de l'éventuelle loterie, pour réaliser son rêve.
Satisfait
Son avenir immédiat vient très loin actuellement dans les préoccupations de Crosby, qui n'a qu'une chose en tête: mener l'Océanic de Rimouski vers la conquête de la coupe Memorial. Bien qu'il soit étroitement surveillé, parfois de façon déloyale, le numéro 87 a marqué un but et amassé une passe dans chacun des trois premiers matchs de l'équipe.
"J'estime que je me tire bien d'affaires, a-t-il commenté, à l'issue de la rencontre de mercredi. Il n'y a pas autant d'espace sur la glace que les gens peuvent le croire. Je fais de mon mieux pour me démarquer."
Présent au John Labatt Centre mercredi, Wayne Gretzky a confié à Brisson qu'il n'en revient pas du mauvais traitement que les équipes adverses réservent à celui de qui le 99 a dit qu'il battrait plusieurs de ses records.
"Il m'a dit que Sidney avait été plus malmené pendant le match contre les 67 d'Ottawa, mardi, qu'il l'avait été au cours des 12 dernières années de sa carrière", a rapporté Brisson, en déplorant également la situation.
Le jeune Néo-Ecossais, lui, ne montre aucun signe de frustration, répondant inlassablement à chaque fois qu'on soulève la question qu'il s'attend à ce qu'on ne le lâche pas d'une semelle et qu'il a déjà vu pire cette saison.
Pat Brisson clarifie aussitôt une chose: il n'est aucunement question que Crosby choisisse l'organisation pour laquelle il veut jouer et, conséquemment, qu'il boude l'équipe qui le repêchera - peu importe qu'il s'agisse des Hurricanes de la Caroline ou des Predators de Nashville. Crosby n'est pas Eric Lindros.
"Ce que nous disons, c'est que dans le meilleur intérêt de la nouvelle Ligue nationale à la reprises des activités, il serait préférable que Sidney se retrouve dans un bon marché de hockey, pas nécessairement un grand marché", affirme Brisson, qui a pris soin de ne pas identifier d'équipes au cours de l'entrevue.
Evidemment, le commissaire Gary Bettman souhaite sans doute voir Crosby aboutir à New York. S'il avait le choix, Crosby lui-même entreprendrait sa carrière dans un marché intéressant. Mais comment la ligue peut-elle avantager une équipe comme les Rangers au détriment des Hurricanes, par exemple, dans l'élaboration d'une loterie?
"C'est au commissaire et au bureau des gouverneurs de se pencher sur la question, répond Brisson, qui est de passage à London. Nous, nous allons respecter leur décision.
"Je le répète, nous allons nous présenter à l'équipe qui va repêcher Sidney pour négocier de bonne foi."
Le salaire de base des recrues sera, de toute façon, établi dans le contrat de travail à venir entre la LNH et l'Association des joueurs.
Mais l'arrivée d'un athlète comme Crosby dans un grand marché ou dans une ville où le hockey est populaire, comme Detroit, Denver, Toronto ou Montréal, lui permettrait plus facilement de décrocher de lucratives ententes publicitaires avec de grandes multinationales.
Crosby a maintes fois indiqué, et pas plus tard que mardi en plein banquet de la LCH, son penchant pour le Canadien, mais les amateurs de Montréal et du Québec ne doivent pas s'attendre à ce qu'il défie les règles, ou l'équipe gagnante de l'éventuelle loterie, pour réaliser son rêve.
Satisfait
Son avenir immédiat vient très loin actuellement dans les préoccupations de Crosby, qui n'a qu'une chose en tête: mener l'Océanic de Rimouski vers la conquête de la coupe Memorial. Bien qu'il soit étroitement surveillé, parfois de façon déloyale, le numéro 87 a marqué un but et amassé une passe dans chacun des trois premiers matchs de l'équipe.
"J'estime que je me tire bien d'affaires, a-t-il commenté, à l'issue de la rencontre de mercredi. Il n'y a pas autant d'espace sur la glace que les gens peuvent le croire. Je fais de mon mieux pour me démarquer."
Présent au John Labatt Centre mercredi, Wayne Gretzky a confié à Brisson qu'il n'en revient pas du mauvais traitement que les équipes adverses réservent à celui de qui le 99 a dit qu'il battrait plusieurs de ses records.
"Il m'a dit que Sidney avait été plus malmené pendant le match contre les 67 d'Ottawa, mardi, qu'il l'avait été au cours des 12 dernières années de sa carrière", a rapporté Brisson, en déplorant également la situation.
Le jeune Néo-Ecossais, lui, ne montre aucun signe de frustration, répondant inlassablement à chaque fois qu'on soulève la question qu'il s'attend à ce qu'on ne le lâche pas d'une semelle et qu'il a déjà vu pire cette saison.