"Du jeu plus serré à prévoir"
Hockey samedi, 7 mai 2005. 15:51 mercredi, 11 déc. 2024. 19:57
RIMOUSKI (PC) - Vaincre quatre fois en cinq matchs maximum une équipe qui n'a subi qu'une défaite en 39 sorties depuis le 29 décembre, voilà la tâche colossale qui se dresse devant les Mooseheads de Halifax en finale de la LHJMQ.
Une chose à la fois, les Mooseheads tenteront de revenir dans la série, lundi, à l'occasion du troisième duel qui aura lieu au Metro Centre.
Bafouée 9-4 dans le premier match, l'équipe des Maritimes aurait mérité un meilleur sort dans le deuxième. Le revers de 7-5 que l'Océanic leur ont infligé les a mis dans le pétrin.
"Nous ne sommes pas au bord du découragement, a assuré le défenseur Pierre-Olivier Beaulieu, des Mooseheads. Nous avons joué quatre bonnes périodes et demie sur six. Nous avons beaucoup mieux fait dans la deuxième rencontre. Je suis convaincu que nous allons continuer de progresser."
Le Colisée de Rimouski a été le théâtre vendredi d'un spectacle électrisant, qui aurait réconcilié avec le hockey le plus désabusé des amateurs de la LNH. Il y a de l'espoir: nul besoin de tout chambarder le sport afin d'améliorer le spectacle.
Heureux d'avoir vu les siens prendre les devants 2-0, l'entraîneur de l'Océanic, Doris Labonté, n'est pas du tout surpris du déroulement de la série jusqu'à maintenant.
"C'est en plein ce à quoi je m'attendais, a-t-il dit. On assiste à une guerre d'usure entre deux équipes ayant beaucoup de caractère. Les Mooseheads ne seront pas différents chez eux qu'ils l'ont été ici, a-t-il opiné. Ils ne joueront pas la trappe. Ce que vous avez vu vendredi, vous allez le revoir à Halifax. S'il y a quelque chose, ils vont encore mieux jouer. Il n'y a eu que deux points d'écart entre les deux équipes en 70 matchs en saison régulière. Personne n'a dit qu'on allait gagner la série en trois matchs (!)", a lancé le coloré pilote.
Les Mooseheads ont eu l'avantage dans la colonne des lancers au cours des deux premiers rendez-vous. Vendredi, Cédrick Desjardins a dû s'illustrer à plusieurs reprises vers la fin du match, au moment où les visiteurs exerçaient énormément de pression.
"Cédrick a fait de gros arrêts. Il a fermé la porte, a noté Labonté. Les Mooseheads nous ont dominés au chapitre des tirs et des chances de marquer."
Ce qui a fait la différence jusqu'à maintenant dans la série a été l'opportunisme de l'Océanic. Ses talentueux attaquants saisissent la moindre occasion, comme ce fut le cas sur la séquence du but gagnant de Zbynek Hrdel, vendredi.
Comme tous les joueurs vedettes, Sidney Crosby apprécie d'être impliqué dans des duels à caractère offensif, plus que les entraîneurs en tout cas.
"C'était un véritable match des séries éliminatoires, très serré malgré le score élevé, a-t-il commenté, vendredi. A la fin, nous avons davantage profité des chances que nous avons eues, de notre toute dernière en particulier.
"Je m'attends à un tout autre scénario à Halifax, a-t-il enchaîné. Le jeu devrait être plus serré et les scores plus bas."
Les deux équipes ont voyagé samedi, l'Océanic a fait le trajet en autobus tandis que les Mooseheads sont retournés à la maison en l'avion. Elles reprendront l'entraînement dimanche.
Une chose à la fois, les Mooseheads tenteront de revenir dans la série, lundi, à l'occasion du troisième duel qui aura lieu au Metro Centre.
Bafouée 9-4 dans le premier match, l'équipe des Maritimes aurait mérité un meilleur sort dans le deuxième. Le revers de 7-5 que l'Océanic leur ont infligé les a mis dans le pétrin.
"Nous ne sommes pas au bord du découragement, a assuré le défenseur Pierre-Olivier Beaulieu, des Mooseheads. Nous avons joué quatre bonnes périodes et demie sur six. Nous avons beaucoup mieux fait dans la deuxième rencontre. Je suis convaincu que nous allons continuer de progresser."
Le Colisée de Rimouski a été le théâtre vendredi d'un spectacle électrisant, qui aurait réconcilié avec le hockey le plus désabusé des amateurs de la LNH. Il y a de l'espoir: nul besoin de tout chambarder le sport afin d'améliorer le spectacle.
Heureux d'avoir vu les siens prendre les devants 2-0, l'entraîneur de l'Océanic, Doris Labonté, n'est pas du tout surpris du déroulement de la série jusqu'à maintenant.
"C'est en plein ce à quoi je m'attendais, a-t-il dit. On assiste à une guerre d'usure entre deux équipes ayant beaucoup de caractère. Les Mooseheads ne seront pas différents chez eux qu'ils l'ont été ici, a-t-il opiné. Ils ne joueront pas la trappe. Ce que vous avez vu vendredi, vous allez le revoir à Halifax. S'il y a quelque chose, ils vont encore mieux jouer. Il n'y a eu que deux points d'écart entre les deux équipes en 70 matchs en saison régulière. Personne n'a dit qu'on allait gagner la série en trois matchs (!)", a lancé le coloré pilote.
Les Mooseheads ont eu l'avantage dans la colonne des lancers au cours des deux premiers rendez-vous. Vendredi, Cédrick Desjardins a dû s'illustrer à plusieurs reprises vers la fin du match, au moment où les visiteurs exerçaient énormément de pression.
"Cédrick a fait de gros arrêts. Il a fermé la porte, a noté Labonté. Les Mooseheads nous ont dominés au chapitre des tirs et des chances de marquer."
Ce qui a fait la différence jusqu'à maintenant dans la série a été l'opportunisme de l'Océanic. Ses talentueux attaquants saisissent la moindre occasion, comme ce fut le cas sur la séquence du but gagnant de Zbynek Hrdel, vendredi.
Comme tous les joueurs vedettes, Sidney Crosby apprécie d'être impliqué dans des duels à caractère offensif, plus que les entraîneurs en tout cas.
"C'était un véritable match des séries éliminatoires, très serré malgré le score élevé, a-t-il commenté, vendredi. A la fin, nous avons davantage profité des chances que nous avons eues, de notre toute dernière en particulier.
"Je m'attends à un tout autre scénario à Halifax, a-t-il enchaîné. Le jeu devrait être plus serré et les scores plus bas."
Les deux équipes ont voyagé samedi, l'Océanic a fait le trajet en autobus tandis que les Mooseheads sont retournés à la maison en l'avion. Elles reprendront l'entraînement dimanche.