Gatineau et Rimouski au tour suivant
Hockey mardi, 30 mars 2010. 22:35 dimanche, 15 déc. 2024. 06:37
MONTRÉAL - Par Maxime Morin - Ceux qui suivent la LHJMQ depuis longtemps vous diront que les Olympiques de Gatineau finissent toujours par trouver un moyen de l'emporter en séries et le Junior de Montréal peut maintenant en témoigner.
Le cliché « la rondelle avait des yeux » s'applique parfaitement au but qui a fait la différence, mardi soir à Verdun, alors que les Olympiques ont éliminé le Junior en sept parties en vertu d'un gain de 2 à 1 qui aura nécessité un peu plus de quatre périodes.
Il n'y avait pas deux minutes d'écoulées à la deuxième prolongation lorsque Hubert Labrie a décoché un lancer-frappé de la ligne rouge, seulement pour remettre la rondelle en territoire montréalais. Cependant, un bond capricieux sur la baie vitrée derrière le filet, jumelé à une malchance du gardien Jean-François Bérubé qui a vu la rondelle le frapper avant d'entrer, auront permis aux Olympiques d'obtenir leur billet pour la deuxième ronde.
« Je ne l'ai jamais vu entrer. J'ai lancé, la rondelle a frappé la baie vitrée et elle est entrée. C'est un bon feeling », a mentionné Labrie, qui avait aussi marqué le premier but des Olympiques.
« C'est dommage que ce soit arrivé comme ça. On dirait que la chance n'était plus de notre côté à la fin », a souligné Bérubé, les yeux rougis par la défaite crève-cœur.
Après un long combat contre le Junior, les Olympiques se mesureront maintenant aux champions de la saison régulière, les Sea Dogs de Saint-Jean, dans le cadre de la deuxième ronde.
Gatineau aura totalement renversé la vapeur dans cette série contre Montréal, après avoir réussi à surmonter un défit de 1-3. Ce n'est que la septième fois dans l'histoire de la LHJMQ qu'une équipe parvient à réaliser cet exploit.
Le dernier retour miraculeux remonte à 2007, alors que les Foreurs de Val-d'Or avaient surpris les Screaming Eagles du Cap-Breton en demi-finale. Qui était l'entraîneur des Eagles à ce moment? Nul autre que Pascal Vincent, qui vient d'être victime du même cauchemar, cette fois, à la barre du Junior.
«C'est un but chanceux. La rondelle a rebondi très rapidement derrière le filet, je n'ai jamais vu ça, a fait savoir Vincent, qui n'en revenait toujours pas, même avoir avoir vu la reprise sur vidéo.
« Ça pouvait aller d'un côté comme de l'autre. Nous avons manqué des chances extraordinaires, a ajouté le pilote du Junior. On ne peut pas en vouloir à Jean-François (Bérubé). »
Le Junior pourrait encore être en vie si Nicolas Chouinard avait pu soulever la rondelle un peu plus, lors la première prolongation. Chouinard a accepté la passe de Matthew Brenton lors d'un deux contre un, mais un arrêt de la jambière de Maxime Clermont a sauvé les Olympiques.
Brenton a d'ailleurs été l'un des joueurs les plus menaçants du côté montréalais en temps réglementaire. Il a notamment raté un filet ouvert à mi-chemin en troisième période.
Le Junior, qui tentait de se rendre au second tour pour une deuxième année de suite, a pourtant eu la chance d'en finir lors des cinquième et sixième matchs. L'avantage de la glace n'aura pas été un facteur déterminant puisque le Junior n'a remporté qu'une seule des quatre rencontres présentées à l'Auditorium de Verdun une victoire acquise en prolongation par surcroît.
« Ce n'est pas la meilleure équipe qui l'a emporté; c'est celle qui a travaillé le plus fort », a résumé Bérubé, toujours ébranlé par ce but qui sera gravé à jamais dans sa mémoire.
Il a fallu attendre la 43e minute de jeu avant de voir une équipe s'inscrire à la marque. Bérubé a réalisé un arrêt important, mais la rondelle s'est retrouvée à la ligne bleue. Labrie a alors profité de la circulation dense et d'un Bérubé à peine relevé pour donner les devants aux siens.
Finalement, après des échecs lors de ses quatre premiers avantages numériques, le Junior a trouvé le moyen de déjouer Clermont. Trevor Parkes a inscrit son sixième des séries grâce à un tir bas, directement de l'enclave. Labrie était au cachot pour les Gatinois à ce moment.
Ryan Kavanagh élimine les Saguenéens
Ryan Kavanagh a été l'inspiration de l'Océanic de Rimouski en inscrivant le but de la victoire à 10:32 de la prolongation pour éliminer les Saguenéens de Chicoutimi au compte de 3-2.
Avec une production de deux buts et une passe, Kavanagh a aidé les siens à enlever les honneurs de cette série en sept parties devant 3 610 personnes dans le Bas du Fleuve.
Le prochain défi des hommes de Clément Jodoin aura pour nom les Voltigeurs de Drummondville.
Les Saguenéens n'ont donc pas été en mesure de mener à bien leur remontée, eux qui avaient comblé un retard de 3-1 dans cette série huitième de finale.
C'est la quatrième année de suite que l'équipe de Richard Martel ne passe pas la première ronde.
Rimouski a profité d'un avantage numérique à 5:46 de la première période pour prendre l'avance par l'entremise de Jakub Culek sur des aides de Félix Lefrançois et Kavanagh.
Les Sags ont nivelé les chances 1-1 en deuxième grâce au premier but en séries de Marc-André Levasseur.
Kavanagh a replacé l'Océanic en avance avec son premier du match quand il a déjoué Christopher Gibson.
Puis, Alexandre Roy a créé l'égalité avec moins de quatre minutes à faire en deuxième.
Aucun but n'a été compté en troisième.
En chiffres : les septièmes matchs
L'ultime rencontre entre les Olympiques et le Junior se classe au troisième rang des plus longs septièmes matchs de la LHJMQ.
- 89 minutes 43 secondes : Sherbrooke contre Montréal (2003)
- 83 minutes 35 secondes : Hull contre Montréal (2002)
- 81 minutes 58 secondes : Gatineau contre Montréal (2010)
Pour les amateurs de statistiques, sachez que seulement 12 fois en 36 occasions (depuis les séries de 1995), une équipe a été capable de remporter un septième match sur une patinoire adverse. Avec les deux matchs de mardi soir, le total est passé à 13 victoires en 38 occasions.
Avant les affrontements de mardi, la prolongation avait été nécessaire pour seulement cinq septièmes matchs; trois de ceux-ci s'étaient terminés lors de la deuxième période supplémentaire.
Le cliché « la rondelle avait des yeux » s'applique parfaitement au but qui a fait la différence, mardi soir à Verdun, alors que les Olympiques ont éliminé le Junior en sept parties en vertu d'un gain de 2 à 1 qui aura nécessité un peu plus de quatre périodes.
Il n'y avait pas deux minutes d'écoulées à la deuxième prolongation lorsque Hubert Labrie a décoché un lancer-frappé de la ligne rouge, seulement pour remettre la rondelle en territoire montréalais. Cependant, un bond capricieux sur la baie vitrée derrière le filet, jumelé à une malchance du gardien Jean-François Bérubé qui a vu la rondelle le frapper avant d'entrer, auront permis aux Olympiques d'obtenir leur billet pour la deuxième ronde.
« Je ne l'ai jamais vu entrer. J'ai lancé, la rondelle a frappé la baie vitrée et elle est entrée. C'est un bon feeling », a mentionné Labrie, qui avait aussi marqué le premier but des Olympiques.
« C'est dommage que ce soit arrivé comme ça. On dirait que la chance n'était plus de notre côté à la fin », a souligné Bérubé, les yeux rougis par la défaite crève-cœur.
Après un long combat contre le Junior, les Olympiques se mesureront maintenant aux champions de la saison régulière, les Sea Dogs de Saint-Jean, dans le cadre de la deuxième ronde.
Gatineau aura totalement renversé la vapeur dans cette série contre Montréal, après avoir réussi à surmonter un défit de 1-3. Ce n'est que la septième fois dans l'histoire de la LHJMQ qu'une équipe parvient à réaliser cet exploit.
Le dernier retour miraculeux remonte à 2007, alors que les Foreurs de Val-d'Or avaient surpris les Screaming Eagles du Cap-Breton en demi-finale. Qui était l'entraîneur des Eagles à ce moment? Nul autre que Pascal Vincent, qui vient d'être victime du même cauchemar, cette fois, à la barre du Junior.
«C'est un but chanceux. La rondelle a rebondi très rapidement derrière le filet, je n'ai jamais vu ça, a fait savoir Vincent, qui n'en revenait toujours pas, même avoir avoir vu la reprise sur vidéo.
« Ça pouvait aller d'un côté comme de l'autre. Nous avons manqué des chances extraordinaires, a ajouté le pilote du Junior. On ne peut pas en vouloir à Jean-François (Bérubé). »
Le Junior pourrait encore être en vie si Nicolas Chouinard avait pu soulever la rondelle un peu plus, lors la première prolongation. Chouinard a accepté la passe de Matthew Brenton lors d'un deux contre un, mais un arrêt de la jambière de Maxime Clermont a sauvé les Olympiques.
Brenton a d'ailleurs été l'un des joueurs les plus menaçants du côté montréalais en temps réglementaire. Il a notamment raté un filet ouvert à mi-chemin en troisième période.
Le Junior, qui tentait de se rendre au second tour pour une deuxième année de suite, a pourtant eu la chance d'en finir lors des cinquième et sixième matchs. L'avantage de la glace n'aura pas été un facteur déterminant puisque le Junior n'a remporté qu'une seule des quatre rencontres présentées à l'Auditorium de Verdun une victoire acquise en prolongation par surcroît.
« Ce n'est pas la meilleure équipe qui l'a emporté; c'est celle qui a travaillé le plus fort », a résumé Bérubé, toujours ébranlé par ce but qui sera gravé à jamais dans sa mémoire.
Il a fallu attendre la 43e minute de jeu avant de voir une équipe s'inscrire à la marque. Bérubé a réalisé un arrêt important, mais la rondelle s'est retrouvée à la ligne bleue. Labrie a alors profité de la circulation dense et d'un Bérubé à peine relevé pour donner les devants aux siens.
Finalement, après des échecs lors de ses quatre premiers avantages numériques, le Junior a trouvé le moyen de déjouer Clermont. Trevor Parkes a inscrit son sixième des séries grâce à un tir bas, directement de l'enclave. Labrie était au cachot pour les Gatinois à ce moment.
Ryan Kavanagh élimine les Saguenéens
Ryan Kavanagh a été l'inspiration de l'Océanic de Rimouski en inscrivant le but de la victoire à 10:32 de la prolongation pour éliminer les Saguenéens de Chicoutimi au compte de 3-2.
Avec une production de deux buts et une passe, Kavanagh a aidé les siens à enlever les honneurs de cette série en sept parties devant 3 610 personnes dans le Bas du Fleuve.
Le prochain défi des hommes de Clément Jodoin aura pour nom les Voltigeurs de Drummondville.
Les Saguenéens n'ont donc pas été en mesure de mener à bien leur remontée, eux qui avaient comblé un retard de 3-1 dans cette série huitième de finale.
C'est la quatrième année de suite que l'équipe de Richard Martel ne passe pas la première ronde.
Rimouski a profité d'un avantage numérique à 5:46 de la première période pour prendre l'avance par l'entremise de Jakub Culek sur des aides de Félix Lefrançois et Kavanagh.
Les Sags ont nivelé les chances 1-1 en deuxième grâce au premier but en séries de Marc-André Levasseur.
Kavanagh a replacé l'Océanic en avance avec son premier du match quand il a déjoué Christopher Gibson.
Puis, Alexandre Roy a créé l'égalité avec moins de quatre minutes à faire en deuxième.
Aucun but n'a été compté en troisième.
En chiffres : les septièmes matchs
L'ultime rencontre entre les Olympiques et le Junior se classe au troisième rang des plus longs septièmes matchs de la LHJMQ.
- 89 minutes 43 secondes : Sherbrooke contre Montréal (2003)
- 83 minutes 35 secondes : Hull contre Montréal (2002)
- 81 minutes 58 secondes : Gatineau contre Montréal (2010)
Pour les amateurs de statistiques, sachez que seulement 12 fois en 36 occasions (depuis les séries de 1995), une équipe a été capable de remporter un septième match sur une patinoire adverse. Avec les deux matchs de mardi soir, le total est passé à 13 victoires en 38 occasions.
Avant les affrontements de mardi, la prolongation avait été nécessaire pour seulement cinq septièmes matchs; trois de ceux-ci s'étaient terminés lors de la deuxième période supplémentaire.