"Je commence à croire à la destinée"
Hockey mercredi, 24 mai 2006. 23:51 dimanche, 15 déc. 2024. 00:16
MONCTON (PC) - Cette fois Patrick Roy n'en a pas rajouté après avoir battu les Wildcats de Moncton.
Le controversé entraîneur des Remparts de Québec a même été tout gentil, commençant par s'excuser publiquement avant le point de presse pour des propos injustes tenus à l'endroit d'un journaliste local qui n'avait fait que son travail.
Puis, quand on lui a demandé comme première question ce qu'il avait dit à Ted Nolan en traversant la patinoire, il a répondu que c'était confidentiel. Mais on peut deviner que ce n'était pas une insulte.
"Je n'ai pas entendu", a quant à lui prétendu l'entraîneur des Wildcats.
Roy a ensuite vanté le gardien Josh Tordjman, qui avait été son souffre-douleur.
"On savait qu'on avait besoin d'un bon départ, a-t-il dit, mais Tordjman a été très bon contre (Alexander) Radulov et (Mathieu) Melanson entre autres. Les deux équipes ont très bien joué, les deux avaient faim de victoire.
"C'est (les Wildcats) une équipe très bien dirigée", a dit plus tard Roy, qui n'était pas avare de compliments.
Nolan n'était pas tout à fait d'accord avec son homologue puisqu'il a jugé que ses joueurs "n'ont pas très bien joué". Ses défenseurs ont notamment commis des bévues qui ont mené à des buts.
"La chance et le destin..."
Concernant le but victorieux chanceux marqué par Andrew Andricopoulos, Roy a expliqué: "Chaque bond arrive pour une raison et Melanson a fait un jeu solide en fonçant au filet, ce qui a dérangé le défenseur." Il parlait d'Andrew MacDonald, qui a fait dévier la rondelle dans son filet.
"Je commence à croire à la destinée, a encore dit Roy. J'ai gagné la coupe Stanley en 1986 et 1996 et j'espère ajouter une autre trophée en 2006."
Dans le but d'y arriver, l'entraîneur a commencé par accorder un autre congé à ses joueurs, jeudi: "Rendu à ce stade, on a surtout besoin de repos", a-t-il répété.
Roy a bien sûr affirmé n'avoir aucune préférence pour son adversaire en finale. "Que ce soit Peterborough, Vancouver ou Moncton, ce sont trois bonnes équipes", a-t-il dit.
"On ne pense pas revanche, on pense gagner", a-t-il ensuite répondu à quelqu'un qui lui demandait s'il aimerait avoir l'occasion de venger l'échec subi en finale de la LHJMQ contre les Wildcats.
Avec un autre championnat à sa portée, l'émotion est toujours là, a assuré Roy, un vrai gagnant.
"C'est toujours quelque chose quand tu as la meilleure équipe, à quelque niveau que ce soit", a-t-il dit.
Chez les joueurs, Melanson, qui a offert une solide performance, a bien résumé la situation en convenant que ce fut un match également partagé entre deux équipes "qui ont très bien travaillé et tout donné".
"C'est toujours des matchs tellement serrés entre nous, a-t-il ajouté. Ca peut aller d'un bord comme de l'autre."
Puis à quelqu'un qui insistait pour savoir la différence avec les affrontements précédents, le fils de Roland a répondu, et il était sérieux: "On a scoré un but de plus, c'est tout."
Le gardien Cédrick Desjardins, qui s'est effondré sur la glace dans la dernière minute, a expliqué avoir reçu un coup dans le cou sans avoir rien vu, ni savoir de qui il venait.
Il a aussi vanté le travail accompli par Roy pour donner confiance à ses joueurs, tout en précisant: "Ce qu'il a dit aux médias n'était pas du tout la même chose qu'à nous."
Le controversé entraîneur des Remparts de Québec a même été tout gentil, commençant par s'excuser publiquement avant le point de presse pour des propos injustes tenus à l'endroit d'un journaliste local qui n'avait fait que son travail.
Puis, quand on lui a demandé comme première question ce qu'il avait dit à Ted Nolan en traversant la patinoire, il a répondu que c'était confidentiel. Mais on peut deviner que ce n'était pas une insulte.
"Je n'ai pas entendu", a quant à lui prétendu l'entraîneur des Wildcats.
Roy a ensuite vanté le gardien Josh Tordjman, qui avait été son souffre-douleur.
"On savait qu'on avait besoin d'un bon départ, a-t-il dit, mais Tordjman a été très bon contre (Alexander) Radulov et (Mathieu) Melanson entre autres. Les deux équipes ont très bien joué, les deux avaient faim de victoire.
"C'est (les Wildcats) une équipe très bien dirigée", a dit plus tard Roy, qui n'était pas avare de compliments.
Nolan n'était pas tout à fait d'accord avec son homologue puisqu'il a jugé que ses joueurs "n'ont pas très bien joué". Ses défenseurs ont notamment commis des bévues qui ont mené à des buts.
"La chance et le destin..."
Concernant le but victorieux chanceux marqué par Andrew Andricopoulos, Roy a expliqué: "Chaque bond arrive pour une raison et Melanson a fait un jeu solide en fonçant au filet, ce qui a dérangé le défenseur." Il parlait d'Andrew MacDonald, qui a fait dévier la rondelle dans son filet.
"Je commence à croire à la destinée, a encore dit Roy. J'ai gagné la coupe Stanley en 1986 et 1996 et j'espère ajouter une autre trophée en 2006."
Dans le but d'y arriver, l'entraîneur a commencé par accorder un autre congé à ses joueurs, jeudi: "Rendu à ce stade, on a surtout besoin de repos", a-t-il répété.
Roy a bien sûr affirmé n'avoir aucune préférence pour son adversaire en finale. "Que ce soit Peterborough, Vancouver ou Moncton, ce sont trois bonnes équipes", a-t-il dit.
"On ne pense pas revanche, on pense gagner", a-t-il ensuite répondu à quelqu'un qui lui demandait s'il aimerait avoir l'occasion de venger l'échec subi en finale de la LHJMQ contre les Wildcats.
Avec un autre championnat à sa portée, l'émotion est toujours là, a assuré Roy, un vrai gagnant.
"C'est toujours quelque chose quand tu as la meilleure équipe, à quelque niveau que ce soit", a-t-il dit.
Chez les joueurs, Melanson, qui a offert une solide performance, a bien résumé la situation en convenant que ce fut un match également partagé entre deux équipes "qui ont très bien travaillé et tout donné".
"C'est toujours des matchs tellement serrés entre nous, a-t-il ajouté. Ca peut aller d'un bord comme de l'autre."
Puis à quelqu'un qui insistait pour savoir la différence avec les affrontements précédents, le fils de Roland a répondu, et il était sérieux: "On a scoré un but de plus, c'est tout."
Le gardien Cédrick Desjardins, qui s'est effondré sur la glace dans la dernière minute, a expliqué avoir reçu un coup dans le cou sans avoir rien vu, ni savoir de qui il venait.
Il a aussi vanté le travail accompli par Roy pour donner confiance à ses joueurs, tout en précisant: "Ce qu'il a dit aux médias n'était pas du tout la même chose qu'à nous."