La finale selon Mathieu
Hockey samedi, 27 mai 2006. 17:09 dimanche, 15 déc. 2024. 14:54
MONCTON (PC) - En quelques mots, Mathieu Melanson a presque tout dit ce qu'il y avait d'important à propos de la finale de la coupe Memorial qui sera disputée dimanche à Moncton entre les Wildcats de l'endroit et les Remparts de Québec.
"C'est le meilleur scénario, a dit l'attaquant des Remparts, qui a été élevé en banlieue de Moncton. Un scénario rêvé pour la Ligue junior majeure du Québec mais aussi pour le Canada parce que ce sont les deux meilleures équipes qui vont s'affronter. Ca va être le fun!"
Melanson a beaucoup insisté sur l'importance de s'amuser, comme l'a enseigné Patrick Roy.
"C'est comme le Super Bowl où on voit les joueurs s'amuser avec leurs enfants. C'est un peu ça la coupe Memorial."
Les enfants en moins, évidemment.
"J'ai des papillons mais c'est normal, a encore dit Melanson. Plus vite la rondelle sera mise en jeu, mieux ce sera. Je veux m'amuser. Des joueurs de 56 équipes vont regarder le match à la télévision parce qu'ils n'ont pas la chance d'être là. Un gars comme Cédrick (Desjardins), lui, aura une deuxième occasion de gagner la coupe. C'est rare, il est extrêmement chanceux.
"Moi, ça fait déjà un an que je pense à ce scénario de compléter ma carrière junior par une victoire devant mon monde. Je suis rendu là et je vais m'amuser."
Melanson, qui s'attend à un pointage peu élevé, a prédit que cette finale entre deux équipes de niveau quasi égal sera gagnée par celle qui profitera le mieux de ses chances de marquer.
La foule
Les Wildcats auront la chance d'évoluer devant leurs partisans.
"C'est un gros avantage, selon le capitaine Christian Gaudet, un autre Acadien qui pourrait concrétiser un rêve, et dont les propos ont été appuyés par son entraîneur. Des fois on n'a pas beaucoup d'énergie et la foule nous en donne. C'est un septième joueur."
"Les joueurs, on n'entend pas (...) C'est tellement deux bonnes équipes, je ne pense pas que le facteur foule joue", a dit de son côté Melanson, qui espère que l'arbitre ne se laissera pas influencer.
"C'est sûr que c'est un facteur", a corrigé Roy, qui s'est dit lui aussi conscient qu'une foule partisane peut notamment influencer un arbitre.
L'entraîneur des Remparts aura cependant le droit d'effectuer les derniers changements puisque son équipe a terminé au premier rang du tournoi à la ronde.
C'est un avantage, a-t-il reconnu, tout en se disant à l'aise avec les trios et les défenseurs que lui ont opposé les Wildcats, notamment le trio de Gaudet face à celui d'Alexander Radulov.
Le repos
Les Remparts n'ont pas joué depuis mercredi tandis que les Wildcats ont joué systématiquement à tous les deux jours, ce qui est une des raisons pour lesquelles ils ont choisi le calendrier des champions de la LHJMQ plutôt que celui de la ville hôtesse (ils avaient le choix). Les Wildcats ont aussi obtenu congé de glace samedi au lendemain de leur victoire de 3-1 sur les Giants de Vancouver en demi-finale.
Il ne semble donc pas y avoir d'avantage marqué d'un bord ou de l'autre surtout que, comme l'a dit Roy, "quand on dispute un match aussi crucial que celui-là (la finale), on ne peut pas évoquer la fatigue."
L'avantage des Remparts, en fait, est derrière eux: "On était bien heureux de ne pas avoir à s'exposer aux blessures (et encore pire, à la défaite) en jouant contre Vancouver", a rappelé Roy.
"C'est le meilleur scénario, a dit l'attaquant des Remparts, qui a été élevé en banlieue de Moncton. Un scénario rêvé pour la Ligue junior majeure du Québec mais aussi pour le Canada parce que ce sont les deux meilleures équipes qui vont s'affronter. Ca va être le fun!"
Melanson a beaucoup insisté sur l'importance de s'amuser, comme l'a enseigné Patrick Roy.
"C'est comme le Super Bowl où on voit les joueurs s'amuser avec leurs enfants. C'est un peu ça la coupe Memorial."
Les enfants en moins, évidemment.
"J'ai des papillons mais c'est normal, a encore dit Melanson. Plus vite la rondelle sera mise en jeu, mieux ce sera. Je veux m'amuser. Des joueurs de 56 équipes vont regarder le match à la télévision parce qu'ils n'ont pas la chance d'être là. Un gars comme Cédrick (Desjardins), lui, aura une deuxième occasion de gagner la coupe. C'est rare, il est extrêmement chanceux.
"Moi, ça fait déjà un an que je pense à ce scénario de compléter ma carrière junior par une victoire devant mon monde. Je suis rendu là et je vais m'amuser."
Melanson, qui s'attend à un pointage peu élevé, a prédit que cette finale entre deux équipes de niveau quasi égal sera gagnée par celle qui profitera le mieux de ses chances de marquer.
La foule
Les Wildcats auront la chance d'évoluer devant leurs partisans.
"C'est un gros avantage, selon le capitaine Christian Gaudet, un autre Acadien qui pourrait concrétiser un rêve, et dont les propos ont été appuyés par son entraîneur. Des fois on n'a pas beaucoup d'énergie et la foule nous en donne. C'est un septième joueur."
"Les joueurs, on n'entend pas (...) C'est tellement deux bonnes équipes, je ne pense pas que le facteur foule joue", a dit de son côté Melanson, qui espère que l'arbitre ne se laissera pas influencer.
"C'est sûr que c'est un facteur", a corrigé Roy, qui s'est dit lui aussi conscient qu'une foule partisane peut notamment influencer un arbitre.
L'entraîneur des Remparts aura cependant le droit d'effectuer les derniers changements puisque son équipe a terminé au premier rang du tournoi à la ronde.
C'est un avantage, a-t-il reconnu, tout en se disant à l'aise avec les trios et les défenseurs que lui ont opposé les Wildcats, notamment le trio de Gaudet face à celui d'Alexander Radulov.
Le repos
Les Remparts n'ont pas joué depuis mercredi tandis que les Wildcats ont joué systématiquement à tous les deux jours, ce qui est une des raisons pour lesquelles ils ont choisi le calendrier des champions de la LHJMQ plutôt que celui de la ville hôtesse (ils avaient le choix). Les Wildcats ont aussi obtenu congé de glace samedi au lendemain de leur victoire de 3-1 sur les Giants de Vancouver en demi-finale.
Il ne semble donc pas y avoir d'avantage marqué d'un bord ou de l'autre surtout que, comme l'a dit Roy, "quand on dispute un match aussi crucial que celui-là (la finale), on ne peut pas évoquer la fatigue."
L'avantage des Remparts, en fait, est derrière eux: "On était bien heureux de ne pas avoir à s'exposer aux blessures (et encore pire, à la défaite) en jouant contre Vancouver", a rappelé Roy.