La persévérance rapporte pour Massé
Hockey dimanche, 19 avr. 2009. 12:30 dimanche, 15 déc. 2024. 12:30
Par Nicolas Dupont - Mercredi dernier, Dany Massé est devenu le cinquième joueur autonome de la LHJMQ à signer un contrat professionnel avec une équipe de la Ligue nationale. Et pas avec n'importe quelle équipe : le Club de hockey Canadien.
«En début d'année, si tu m'avais dit que j'allais signer avec le Canadien de Montréal, je t'aurais probablement trouvé complètement fou», admet Massé en toute franchise. «Quand on est âgé de 20 ans et qu'on amorce notre cinquième saison dans la LHJMQ, on ne se fait pas d'idées. On peut même dire que j'avais désespéré sur l'idée de jouer un jour dans la LNH».
Pourquoi d'abord une telle volte-face? Disons simplement pour commencer que l'attaquant des Voltigeurs a prouvé de bien belles choses cette saison, terminant au deuxième rang du classement des marqueurs, tout juste derrière son coéquipier et compagnon de trio Yannick Riendeau. 44 buts et 110 points en 68 matchs, ce n'est pas rien.
Massé a ensuite poursuivi sur sa lancée en séries comme en fait foi sa fiche de 10 buts et 16 mentions d'aide en neuf matchs.
«Dès le début de la saison, j'ai senti que mon entraîneur avait une entière confiance en mes moyens», raconte l'attaquant de cinq pieds dix pouces et 188 livres. «Quand tu peux compter sur un tel appui, tu fais en sorte de te donner à chaque présence. C'est ce que j'ai fait et je pense bien aujourd'hui récolter le fruit de mes efforts».
Comme ce fut le cas avec Yannick Riendeau, Massé s'est amené à Drummondville cette saison dans l'espoir de continuer à progresser et d'améliorer certaines facettes de son jeu. Guy Boucher s'est alors avéré comme étant un excellent professeur pour en arriver là.
«Grâce à Guy, je suis devenu un meilleur joueur dans mon territoire», affirme Massé qui a maintenu un différentiel de +41 au cours de la saison. «Plus la saison avançait, plus j'accomplissais de belles choses et mon entraîneur me l'a bien rendu. Il m'a vraiment laissé ma chance en me plaçant sur le premier trio ainsi que sur la première vague d'avantage numérique».
L'équipe pour se rendre au bout
Dany Massé explique toutefois ses belles performances au concept d'équipe qui façonne les Voltigeurs cette saison. Selon lui, la fébrilité habite la chambre des joueurs avant chaque match et ça se fait sentir dès les premiers coups de patins.
«Depuis le jour UN du camp d'entraînement, on nous a appris à jouer avec constance. Les Voltigeurs sont en mode séries depuis le mois de septembre», explique Massé. «Les attentes sont énormes présentement à Drummondville. Mais si on a beaucoup de pression sur les épaules, c'est qu'on possède une réelle possibilité de se rendre jusqu'au bout. Une telle opportunité, ça n'arrive pas à chaque année et tous les joueurs de l'équipe sont conscients qu'il reste encore beaucoup à accomplir».
Encore une fois, Massé ne tarit pas d'éloges sur son entraîneur Guy Boucher, qui possède le don de rallier tout le monde derrière lui.
«Guy Boucher va vraiment chercher tout le monde dans le vestiaire. Il vend très bien sa salade et nous, de notre côté, on achète tout sans vraiment se poser de questions», raconte le vétéran joueur de 20 ans. «Je le respecte beaucoup parce que chaque conseil donné rapporte quelque chose peu de temps après».
En ce qui a trait à la série face à l'Océanic, Massé ne se fait pas d'idées. Il sait que les Voltigeurs devront jouer de manière impeccable s'ils veulent passer au tour suivant.
«Les points au classement ne veulent plus rien dire à ce moment-ci de la saison. L'Océanic a eu sa part de blessés, mais en ce moment il s'agit de l'une des quatre meilleures équipes de la LHJMQ. L'intensité sera la clé», confie Massé, qui espère jouer encore au mois de mai.
Atteindre la LNH : un objectif réalisable
Au terme du quatrième match de la série contre le Junior de Montréal, le directeur du recrutement du Canadien, Trevor Timmins, a rencontré le joueur de centre dans le but de mieux le connaître. Puis une semaine plus tard, Massé a reçu l'appel tant attendu, Timmins lui offrant un contrat de trois ans. «Sans la moindre hésitation, mon agent et moi avons accepté l'offre», explique-t-il avec fierté.
«Il y avait d'autres équipes intéressées, mais c'est vraiment le Canadien qui s'est le plus manifesté. Je suis vraiment content, car j'ai toujours été un fier partisan de cette grande organisation. Je les ai toujours regardés à la télévision et j'ai toujours rêvé un jour d'enfiler l'uniforme tricolore».
Dany Massé soutient que son passage au niveau junior a été parsemé d'embûches, mais qu'il a toujours su faire preuve de persévérance. Il espère maintenant faire de même au niveau professionnel
«Je suis conscient que d'atteindre la LNH ne sera pas une mince tâche, mais je vais affronter les défis étape par étape. Bien sûr, j'aimerais évoluer avec les Bulldogs de Hamilton dès l'an prochain et je ferai tout en mon possible pour y faire ma place».
Un mot sur la série Montréal-Boston
La série entre le Canadien et les Bruins revêt un cachet particulier cette saison puisque son bon ami Yannick Riendeau vient de signer un contrat professionnel avec Boston. Une situation qui fait place, bien entendu, à quelques moqueries dans la chambre des joueurs.
«Je viens justement de dire à Yannick que je savais qu'au fond de lui, il était un partisan du Canadien. Il a bien ri».
Seul l'avenir nous dira maintenant si les deux coéquipiers s'affronteront un jour dans une éventuelle série Canadien-Bruins.
«En début d'année, si tu m'avais dit que j'allais signer avec le Canadien de Montréal, je t'aurais probablement trouvé complètement fou», admet Massé en toute franchise. «Quand on est âgé de 20 ans et qu'on amorce notre cinquième saison dans la LHJMQ, on ne se fait pas d'idées. On peut même dire que j'avais désespéré sur l'idée de jouer un jour dans la LNH».
Pourquoi d'abord une telle volte-face? Disons simplement pour commencer que l'attaquant des Voltigeurs a prouvé de bien belles choses cette saison, terminant au deuxième rang du classement des marqueurs, tout juste derrière son coéquipier et compagnon de trio Yannick Riendeau. 44 buts et 110 points en 68 matchs, ce n'est pas rien.
Massé a ensuite poursuivi sur sa lancée en séries comme en fait foi sa fiche de 10 buts et 16 mentions d'aide en neuf matchs.
«Dès le début de la saison, j'ai senti que mon entraîneur avait une entière confiance en mes moyens», raconte l'attaquant de cinq pieds dix pouces et 188 livres. «Quand tu peux compter sur un tel appui, tu fais en sorte de te donner à chaque présence. C'est ce que j'ai fait et je pense bien aujourd'hui récolter le fruit de mes efforts».
Comme ce fut le cas avec Yannick Riendeau, Massé s'est amené à Drummondville cette saison dans l'espoir de continuer à progresser et d'améliorer certaines facettes de son jeu. Guy Boucher s'est alors avéré comme étant un excellent professeur pour en arriver là.
«Grâce à Guy, je suis devenu un meilleur joueur dans mon territoire», affirme Massé qui a maintenu un différentiel de +41 au cours de la saison. «Plus la saison avançait, plus j'accomplissais de belles choses et mon entraîneur me l'a bien rendu. Il m'a vraiment laissé ma chance en me plaçant sur le premier trio ainsi que sur la première vague d'avantage numérique».
L'équipe pour se rendre au bout
Dany Massé explique toutefois ses belles performances au concept d'équipe qui façonne les Voltigeurs cette saison. Selon lui, la fébrilité habite la chambre des joueurs avant chaque match et ça se fait sentir dès les premiers coups de patins.
«Depuis le jour UN du camp d'entraînement, on nous a appris à jouer avec constance. Les Voltigeurs sont en mode séries depuis le mois de septembre», explique Massé. «Les attentes sont énormes présentement à Drummondville. Mais si on a beaucoup de pression sur les épaules, c'est qu'on possède une réelle possibilité de se rendre jusqu'au bout. Une telle opportunité, ça n'arrive pas à chaque année et tous les joueurs de l'équipe sont conscients qu'il reste encore beaucoup à accomplir».
Encore une fois, Massé ne tarit pas d'éloges sur son entraîneur Guy Boucher, qui possède le don de rallier tout le monde derrière lui.
«Guy Boucher va vraiment chercher tout le monde dans le vestiaire. Il vend très bien sa salade et nous, de notre côté, on achète tout sans vraiment se poser de questions», raconte le vétéran joueur de 20 ans. «Je le respecte beaucoup parce que chaque conseil donné rapporte quelque chose peu de temps après».
En ce qui a trait à la série face à l'Océanic, Massé ne se fait pas d'idées. Il sait que les Voltigeurs devront jouer de manière impeccable s'ils veulent passer au tour suivant.
«Les points au classement ne veulent plus rien dire à ce moment-ci de la saison. L'Océanic a eu sa part de blessés, mais en ce moment il s'agit de l'une des quatre meilleures équipes de la LHJMQ. L'intensité sera la clé», confie Massé, qui espère jouer encore au mois de mai.
Atteindre la LNH : un objectif réalisable
Au terme du quatrième match de la série contre le Junior de Montréal, le directeur du recrutement du Canadien, Trevor Timmins, a rencontré le joueur de centre dans le but de mieux le connaître. Puis une semaine plus tard, Massé a reçu l'appel tant attendu, Timmins lui offrant un contrat de trois ans. «Sans la moindre hésitation, mon agent et moi avons accepté l'offre», explique-t-il avec fierté.
«Il y avait d'autres équipes intéressées, mais c'est vraiment le Canadien qui s'est le plus manifesté. Je suis vraiment content, car j'ai toujours été un fier partisan de cette grande organisation. Je les ai toujours regardés à la télévision et j'ai toujours rêvé un jour d'enfiler l'uniforme tricolore».
Dany Massé soutient que son passage au niveau junior a été parsemé d'embûches, mais qu'il a toujours su faire preuve de persévérance. Il espère maintenant faire de même au niveau professionnel
«Je suis conscient que d'atteindre la LNH ne sera pas une mince tâche, mais je vais affronter les défis étape par étape. Bien sûr, j'aimerais évoluer avec les Bulldogs de Hamilton dès l'an prochain et je ferai tout en mon possible pour y faire ma place».
Un mot sur la série Montréal-Boston
La série entre le Canadien et les Bruins revêt un cachet particulier cette saison puisque son bon ami Yannick Riendeau vient de signer un contrat professionnel avec Boston. Une situation qui fait place, bien entendu, à quelques moqueries dans la chambre des joueurs.
«Je viens justement de dire à Yannick que je savais qu'au fond de lui, il était un partisan du Canadien. Il a bien ri».
Seul l'avenir nous dira maintenant si les deux coéquipiers s'affronteront un jour dans une éventuelle série Canadien-Bruins.