Le président des Tigres s'insurge
Hockey lundi, 8 juin 2009. 18:16 dimanche, 15 déc. 2024. 14:34
Le président des Tigres de Victoriaville, Éric Bernier, revient amer de la séance de repêchage de la LHJMQ qui se tenait en fin de semaine à Moncton.
Plusieurs joueurs qui avaient signifié leur intention de bouder le circuit Courteau ont tout de même été repêchés, à la grande surprise de Bernier.
Les Tigres prenaient la parole au neuvième rang du premier tour et ont jeté leur dévolu sur Phillip Danault, des Estacades de Trois-Rivières. Or, l'équipe de recruteurs avaient préalablement ciblé cinq autres joueurs qu'ils considéraient toutefois comme absents. Mais dans les faits, un seul du groupe ne voulait pas évoluer au sein du circuit junior majeur québécois.
"C'est assez évident quand ces choses-là se dessinent, parce que nos recruteurs font des entrevues et par les réponses, on peut deviner, disons avec un fort pourcentage, quand certaines choses sont organisées", explique Bernier, qui soulève un état de fait conflictuel qui ne date pas d'hier.
"Certaines équipes étaient gênées à l'annonce de leur choix. C'était évident dans le timbre de leur voix, a remarqué Bernier. C'est comme ça à chaque année, on doit subir ce pot aux roses. À moment donné, il faudra que ça arrête, parce que le privilège des équipes qui finissent en dernier, c'est de pouvoir repêcher les meilleurs joueurs."
Bernier souhaite que le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, en arrive à un consensus avec les 18 gouverneurs à ce sujet, ce qui ne sera pas une mince tâche.
"Ça prend un règlement sévère qui empêchera les équipes de conclure des ententes individuelles avec certains joueurs, croit Bernier. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas quand un jeune du Québec veut absolument aller jouer pour un club des Maritimes. Je ne suis pas certain que l'entente qu'on croit qui a profité au Junior de Montréal aurait été possible si le club avait encore été à St. John's."
Le président des Tigres est d'avis que plus d'équipes sont lésées qu'avantagées par cette situation. Chose certaine, cette problématique sera à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale de la LHJMQ qui aura lieu en août prochain à Baie-Comeau.
*D'après un reportage d'André Beauchesne.
Plusieurs joueurs qui avaient signifié leur intention de bouder le circuit Courteau ont tout de même été repêchés, à la grande surprise de Bernier.
Les Tigres prenaient la parole au neuvième rang du premier tour et ont jeté leur dévolu sur Phillip Danault, des Estacades de Trois-Rivières. Or, l'équipe de recruteurs avaient préalablement ciblé cinq autres joueurs qu'ils considéraient toutefois comme absents. Mais dans les faits, un seul du groupe ne voulait pas évoluer au sein du circuit junior majeur québécois.
"C'est assez évident quand ces choses-là se dessinent, parce que nos recruteurs font des entrevues et par les réponses, on peut deviner, disons avec un fort pourcentage, quand certaines choses sont organisées", explique Bernier, qui soulève un état de fait conflictuel qui ne date pas d'hier.
"Certaines équipes étaient gênées à l'annonce de leur choix. C'était évident dans le timbre de leur voix, a remarqué Bernier. C'est comme ça à chaque année, on doit subir ce pot aux roses. À moment donné, il faudra que ça arrête, parce que le privilège des équipes qui finissent en dernier, c'est de pouvoir repêcher les meilleurs joueurs."
Bernier souhaite que le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, en arrive à un consensus avec les 18 gouverneurs à ce sujet, ce qui ne sera pas une mince tâche.
"Ça prend un règlement sévère qui empêchera les équipes de conclure des ententes individuelles avec certains joueurs, croit Bernier. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas quand un jeune du Québec veut absolument aller jouer pour un club des Maritimes. Je ne suis pas certain que l'entente qu'on croit qui a profité au Junior de Montréal aurait été possible si le club avait encore été à St. John's."
Le président des Tigres est d'avis que plus d'équipes sont lésées qu'avantagées par cette situation. Chose certaine, cette problématique sera à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale de la LHJMQ qui aura lieu en août prochain à Baie-Comeau.
*D'après un reportage d'André Beauchesne.