BOUCHERVILLE, Québec - La grande région de Montréal pourrait abriter une deuxième formation de la Ligue de hockey junior majeur, et ce dans un proche avenir.

Moins d'un an après le déménagement des Fog Devils de St. John's à Verdun, les MAINEiacs de Lewiston ont officiellement demandé à la LHJMQ la permission de transférer l'équipe à Boisbriand, une ville située à une trentaine de kilomètres au nord de Montréal.

Si la demande de transfert est entérinée, cela signifierait la fin de la seule formation américaine au sein de la LHJMQ, tout en conférant une seconde équipe dans la grande région de Montréal alors qu'elle avait été privée d'une représentation au niveau du circuit junior québécois pendant cinq ans. En 2003, le Rocket de Montréal avait déménagé à Charlottetown, dans l'Île-du-Prince-Édouard.

Gilles Courteau a confirmé samedi que la ligue avait reçu toute la documentation appropriée de la part des dirigeants des MAINEiacs. Le commissaire de la LHJMQ devra déclencher le processus menant au transfert en convoquant une assemblée spéciale des gouverneurs du circuit, à une date à être fixée.

Les MAINEiacs jouent à Lewinston depuis 2003, à la suite du déménagement des Castors de Sherbrooke. À l'origine, cette concession a vu le jour en 1969 sous le nom des Ducs de Trois-Rivières, avant de devenir les Draveurs en 1973. L'équipe a déménagé à Sherbrooke en 1992, empruntant le sobriquet "Faucons", avant de changer pour celui des Castors en 1998.

Les MAINEiacs ont connu du succès en 2006-2007, terminant au premier rang du classement général de la LHJMQ avant de remporter le Trophée du Président grâce à un étincelant dossier de 16-1 en matchs éliminatoires. Les MAINEiacs ont cependant dû se contenter du quatrième et dernier rang en finale de la Coupe Memorial.

Cette saison, cependant, les MAINEiacs représentent l'une des pires formations de la ligue avec un dossier de 18-34-0. Pour cette raison, l'appui des amateurs a beaucoup diminué et l'équipe a enregistré une moyenne d'assistance de 2192 spectateurs par rencontre.

À Boisbriand, une ville qui compte environ 27 000 résidents, on doit amorcer incessamment la construction d'un complexe sportif de plusieurs millions de dollars.