Le commissaire adjoint de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Martin Lavallée, était parmi les invités de Stéphane Leroux lundi lors du nouvel épisode du balado de hockey Sur la glace.

Lavallée a notamment offert ses réflexions au sujet de la bulle établie par la LHJMQ au Centre Vidéotron de Québec, mesure prise pour que la présentation des matchs puisse se faire tout en réduisant au maximum le risque de contagion.  

« Le résultat a été très positif. C'est ce qu'on souhaitait, mais on avait considéré le scénario où il se présentait des cas à Québec. Heureusement, tout s'est bien déroulé. C'est un succès sur lequel on peut bâtir, pour poursuivre le calendrier au retour des Fêtes. »

C'est le 3 janvier que se fera le retour des joueurs dans leur équipe respective dans le circuit Courteau après les Fêtes. Avec la nécessité de la tenue d'une période de quarantaine, on ne peut s'attendre à ce que les activités de la LHJMQ reprennent, dans le meilleur des cas, avant le 17 janvier.

Les dirigeants de la LHJMQ se sont récemment rassemblés en vidéoconférence pour discuter des nombreux enjeux à considérer par rapport à la reprise des matchs et à la fin du calendrier.

« Ce qu'on a établi, c'est de regarder la possibilité d'avoir d'autres environnements protégés au retour, advenant l'interdiction de poursuivre un calendrier régulier. (...) Il va falloir regarder le format des séries éliminatoires. On a planché et regardé différentes possibilités. Les gens présents au sein du comité, provenant des 18 équipes, ont émis le souhait prioritaire d'avoir des séries, de manière à ce qu'une équipe puisse soulever la Coupe du Président à la fin de la saison. Ç'a été un élément discuté, et tout ce qui peut englober la saison, comme la période de transactions par exemple. Bref, tout ce qui peut avoir un lien avec la situation que nous vivons. »

Garder la motivation des joueurs pendant la pandémie

Durant ces rencontres, les directeurs généraux et les membres du Bureau du commissaire font valoir leur point de vue sur les différents points à l'agenda.
Tôt dans le calendrier, le souhait avait été formulé que chaque club puisse jouer un calendrier de 60 matchs. Force est d'admettre que ce scénario ne prendra pas forme, que les voyagements soient permis ou non au cours des prochains mois.

« Ça va être difficile de se rendre à 60 matchs. Si on pouvait repartir rapidement le calendrier régulier, ça serait possible, surtout du côté des Maritimes, où les équipes ont pu jouer bon nombre de matchs. Il a été discuté durant la rencontre des mesures à prendre si on ne se rend pas au nombre de matchs fixé, ou si les clubs n'ont pas un nombre de matchs équivalent. »

Dans le cas échéant, le pourcentage de points récoltés par chaque équipe aurait préséance, reconnaît Lavallée, tout comme la Ligue américaine l'a déjà fait par le passé.

« Il faut déterminer un classement général pour plusieurs raisons, dont celle de l'ordre du repêchage », a rappelé l'adjoint au commissaire.

« Des idées ont été partagées par les DG. On va regarder, avec l'aménagement des bulles, comment on pourrait étirer le plus possible la période des transactions. Il faut penser au facteur scolaire évidemment. Plusieurs choses ont été mises sur la table, mais certainement, la période des échanges pourrait être prolongée de quelques semaines, jusqu'au début du mois de février au besoin. »

Quant au format éliminatoire, il est fort possible que les 18 équipes du circuit Courteau puissent faire leur entrée dans le calendrier d'après-saison, étant donné le contexte unique de cette saison 2020-2021.

« Il y a des équipes qui ont très peu joué, comme le Phoenix par exemple, qui n'a que cinq parties de jouées. (...) Les représentants des différentes formations se sont montrés ouverts à la possibilité d'intégrer les 18 équipes au forfait des séries », a résumé Lavallée.