Maxime Ouimet a enfin quitté l'hôpital
Hockey mardi, 19 mai 2009. 20:44 dimanche, 15 déc. 2024. 10:56
RIMOUSKI - Le défenseur de l'Océanic Maxime Ouimet, qui souffre d'une mononucléose, avait quitté l'hôpital mardi. Clément Jodoin ignorait toujours, toutefois, si son joueur se sentirait assez bien pour se joindre au personnel d'entraîneurs du club rimouskois derrière le banc de l'équipe, mercredi.
L'Océanic affrontera alors les Voltigeurs de Drummondville à l'occasion du dernier match du tournoi rotation de la coupe Memorial.
"On va voir s'il peut prendre sa place avec les entraîneurs, a dit Jodoin. Je veux qu'il soit avec nous, mais avant on va en parler aux médecins, et à Maxime lui-même. Ce serait bien qu'il soit avec nous. Moi, ce n'est pas son gilet que je veux, c'est sa personne."
Jodoin a fait savoir que Ouimet avait perdu 20 livres à cause de la maladie, mais qu'il en avait déjà repris 10 depuis qu'il reçoit des traitements.
...
Guy Boucher a indiqué mardi que ses joueurs s'étaient bien remis de leur déception de la veille, alors qu'ils se sont inclinés contre les Rockets de Kelowna et avaient subi leur première défaite du tournoi.
"Ma déception s'était dissipée 25 minutes après la fin du match. Si on nous avait dit avant que l'année commence qu'on irait à la coupe Memorial, déjà on l'aurait pris, a affirmé l'entraîneur des Voltigeurs. Et si on m'avait dit qu'on aurait une fiche de 1-1 à la coupe Memorial, on l'aurait encore plus pris. On est donc dans une situation qui représente une belle opportunité pour tous nos joueurs et l'organisation, alors il n'y a rien de négatif là-dedans. On a perdu contre l'équipe qui, je pense, est la meilleure du tournoi.
"On voit bien pourquoi les Rockets ont battu les Hitmen de Calgary, qui étaient de loin l'équipe favorite au pays, et les Giants de Vancouver, qui étaient aussi une équipe de premier plan."
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Un autre qui était bien remis de sa déception de la veille, c'était le gardien Marco Cousineau, qui a reconnu avoir fauté sur le filet vainqueur de Jamie Benn, lundi.
"Je me sens mieux, c'est certain, a-t-il dit mardi matin, le visage un peu plus détendu que la veille. C'est juste qu'après un match comme ça, tu ne veux pas parler à personne. C'est décevant, parce que tu laisses tomber ton équipe. Mais c'est correct, c'est terminé."
Guy Boucher, Yannick Riendeau et d'autres ont vanté la capacité de rebondir de Cousineau, et celui-ci a reconnu que c'était le cas, mais avec un bémol.
"Oui, mais ce n'est pas fait encore, a-t-il prévenu. Je ne promets rien, parce que ça ne se fait pas de promettre ce genre de choses. Tout ce que je peux dire, c'est que je vais me préparer en conséquence. C'est bien d'avoir la confiance de mon coach et de mes coéquipiers, maintenant c'est à moi de faire le travail."
Cousineau voyait aussi, mardi, le bon côté d'une telle expérience.
"La patience est une vertu, il faut laisser le temps aller, c'est le temps qui va faire qu'on va comprendre, c'est le temps qui amène l'expérience, a-t-il énuméré. C'est une défaite amère, mais c'est une expérience positive pour ma carrière de hockeyeur. Il faut apprendre à vivre des choses comme ça pour qu'on soit capable, le moment où arrive le grand jour, de gérer ce genre de situation."
...
Avant de connaître l'issue du match entre les Rockets de Kelowna et les Spitfires de Windsor, lundi soir, Guy Boucher s'est dit certain que les premiers ne mettraient pas la pédale douce contre les deuxièmes, et ce, même s'ils avaient déjà décroché leur place dans la finale de dimanche.
"Leur entraîneur a dit après le match qu'il voulait que son équipe joue son meilleur match (mardi), a rappelé Boucher. Il y en a qui vont dire que c'est pas vrai. Mais moi, si j'étais dans leur position, je dirais la même chose. Parce que l'équipe que tu laisses filer comme ça, c'est peut-être l'équipe que tu revois à la fin (en finale), et si elle te bat à ce moment-là, tu te rappelleras que c'est toi qui les a laissés aller jusque-là. Quand tu peux éliminer des équipes, il faut le faire.
"Windsor, c'est quand même l'équipe qui était classée no 1 dans le tournoi. Ça ne te tente certainement pas de les revoir en finale. Quand une équipe est classée no 1 mais qu'elle manque un peu de vie, ce n'est pas le temps de leur en redonner, et je suis convaincu (que les Rockets) vont approcher le match comme ça."
...
Guy Boucher, ancien entraîneur adjoint avec le club rimouskois, a également tenu à remercier les partisans de l'Océanic, qui ont fait preuve de grande classe depuis le début du tournoi, selon lui.
"Plutôt que de nous dénigrer, je les ai trouvés tout à fait exceptionnels d'applaudir une autre équipe comme ça, notre équipe. Je n'ai jamais vu ça. Mais ça ne me surprend pas des gens de Rimouski, parce que lorsque j'étais ici, je les ai beaucoup appréciés. C'est tout à l'honneur de Rimouski et des gens qui ont préparé ce tournoi. Ils ont fait preuve de beaucoup de classe."
L'Océanic affrontera alors les Voltigeurs de Drummondville à l'occasion du dernier match du tournoi rotation de la coupe Memorial.
"On va voir s'il peut prendre sa place avec les entraîneurs, a dit Jodoin. Je veux qu'il soit avec nous, mais avant on va en parler aux médecins, et à Maxime lui-même. Ce serait bien qu'il soit avec nous. Moi, ce n'est pas son gilet que je veux, c'est sa personne."
Jodoin a fait savoir que Ouimet avait perdu 20 livres à cause de la maladie, mais qu'il en avait déjà repris 10 depuis qu'il reçoit des traitements.
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Guy Boucher a indiqué mardi que ses joueurs s'étaient bien remis de leur déception de la veille, alors qu'ils se sont inclinés contre les Rockets de Kelowna et avaient subi leur première défaite du tournoi.
"Ma déception s'était dissipée 25 minutes après la fin du match. Si on nous avait dit avant que l'année commence qu'on irait à la coupe Memorial, déjà on l'aurait pris, a affirmé l'entraîneur des Voltigeurs. Et si on m'avait dit qu'on aurait une fiche de 1-1 à la coupe Memorial, on l'aurait encore plus pris. On est donc dans une situation qui représente une belle opportunité pour tous nos joueurs et l'organisation, alors il n'y a rien de négatif là-dedans. On a perdu contre l'équipe qui, je pense, est la meilleure du tournoi.
"On voit bien pourquoi les Rockets ont battu les Hitmen de Calgary, qui étaient de loin l'équipe favorite au pays, et les Giants de Vancouver, qui étaient aussi une équipe de premier plan."
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Un autre qui était bien remis de sa déception de la veille, c'était le gardien Marco Cousineau, qui a reconnu avoir fauté sur le filet vainqueur de Jamie Benn, lundi.
"Je me sens mieux, c'est certain, a-t-il dit mardi matin, le visage un peu plus détendu que la veille. C'est juste qu'après un match comme ça, tu ne veux pas parler à personne. C'est décevant, parce que tu laisses tomber ton équipe. Mais c'est correct, c'est terminé."
Guy Boucher, Yannick Riendeau et d'autres ont vanté la capacité de rebondir de Cousineau, et celui-ci a reconnu que c'était le cas, mais avec un bémol.
"Oui, mais ce n'est pas fait encore, a-t-il prévenu. Je ne promets rien, parce que ça ne se fait pas de promettre ce genre de choses. Tout ce que je peux dire, c'est que je vais me préparer en conséquence. C'est bien d'avoir la confiance de mon coach et de mes coéquipiers, maintenant c'est à moi de faire le travail."
Cousineau voyait aussi, mardi, le bon côté d'une telle expérience.
"La patience est une vertu, il faut laisser le temps aller, c'est le temps qui va faire qu'on va comprendre, c'est le temps qui amène l'expérience, a-t-il énuméré. C'est une défaite amère, mais c'est une expérience positive pour ma carrière de hockeyeur. Il faut apprendre à vivre des choses comme ça pour qu'on soit capable, le moment où arrive le grand jour, de gérer ce genre de situation."
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Avant de connaître l'issue du match entre les Rockets de Kelowna et les Spitfires de Windsor, lundi soir, Guy Boucher s'est dit certain que les premiers ne mettraient pas la pédale douce contre les deuxièmes, et ce, même s'ils avaient déjà décroché leur place dans la finale de dimanche.
"Leur entraîneur a dit après le match qu'il voulait que son équipe joue son meilleur match (mardi), a rappelé Boucher. Il y en a qui vont dire que c'est pas vrai. Mais moi, si j'étais dans leur position, je dirais la même chose. Parce que l'équipe que tu laisses filer comme ça, c'est peut-être l'équipe que tu revois à la fin (en finale), et si elle te bat à ce moment-là, tu te rappelleras que c'est toi qui les a laissés aller jusque-là. Quand tu peux éliminer des équipes, il faut le faire.
"Windsor, c'est quand même l'équipe qui était classée no 1 dans le tournoi. Ça ne te tente certainement pas de les revoir en finale. Quand une équipe est classée no 1 mais qu'elle manque un peu de vie, ce n'est pas le temps de leur en redonner, et je suis convaincu (que les Rockets) vont approcher le match comme ça."
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Guy Boucher, ancien entraîneur adjoint avec le club rimouskois, a également tenu à remercier les partisans de l'Océanic, qui ont fait preuve de grande classe depuis le début du tournoi, selon lui.
"Plutôt que de nous dénigrer, je les ai trouvés tout à fait exceptionnels d'applaudir une autre équipe comme ça, notre équipe. Je n'ai jamais vu ça. Mais ça ne me surprend pas des gens de Rimouski, parce que lorsque j'étais ici, je les ai beaucoup appréciés. C'est tout à l'honneur de Rimouski et des gens qui ont préparé ce tournoi. Ils ont fait preuve de beaucoup de classe."