"On a eu un "wake-up call"
Hockey jeudi, 25 mai 2006. 16:27 mercredi, 11 déc. 2024. 21:01
MONCTON (PC) - Battus pour la première fois en 17 matchs à domicile à un bien mauvais moment mercredi, les Wildcats de Moncton trouvaient des aspects positifs à la défaite de 4-3 subie aux mains de leurs grands rivaux des Remparts de Québec.
"Je suis de ceux qui croient qu'on apprend parfois davantage d'une défaite, a déclaré l'entraîneur Ted Nolan jeudi. Vous n'avez pas toujours une deuxième chance, mais c'est le cas pour nous."
Les Wildcats affronteront vendredi en demi-finale de la coupe Memorial les Giants de Vancouver, qui ont éliminé les Petes de Peterborough 6-0 jeudi. Les Remparts ont assuré leur place en finale en terminant au premier rang du tournoi à la ronde.
"On a eu un "wake-up call". C'est une bonne chose aussi de revenir sur terre", a avoué franchement le défenseur acadien Luc Bourdon.
Patrick Roy, qui ne rate jamais une occasion de tourner le fer dans la plaie, estimait pour sa part que cette dernière défaite pourrait faire mal moralement à une équipe qui était comme dans sa bulle à domicile, où elle avait développé un grand sentiment de confiance.
"C'est certain qu'il y a des défaites qui font mal, a dit l'entraîneur des Remparts. Dans notre cas, après avoir perdu un match aussi serré contre Peterborough, nous avons connu une première période difficile contre Vancouver à notre match suivant."
Chez les Wildcats, on rejette du revers de la main toute possibilité que le moral ait été atteint.
"Pas du tout, nous venons même d'avoir ce qui a probablement été notre meilleur réunion d'équipe de l'année", a confié Nolan, qui avait donné congé de glace à ses joueurs.
Pauvre jeu de puissance
Les Wildcats sont cependant conscients qu'ils devront améliorer certains aspects de leur jeu.
"On a de la misère avec le jeu de puissance", a constaté Stéphane Goulet. Les Wildcats n'ont qu'un seul but en 21 avantages numériques après avoir présenté le quatrième meilleure jeu de puissance de la LHJMQ en saison régulière.
"Il va falloir lancer plus souvent, prendre des retours. Notre jeu de puissance a fonctionné toute l'année. Ce n'est qu'une question de temps avant que ça débloque."
A l'opposé, les Remparts n'ont accordé qu'un but en 20 infériorités numériques.
L'influence de Roy
Chose certaine, assure-t-on chez les Wildcats, leur dernière défaite n'a rien eu à voir avec les tentatives d'intimidation de Roy.
"On a trouvé ça drôle. Il n'a pas réussi à nous déconcentrer, ça n'a pas eu d'impact du tout, a assuré Goulet, un marqueur de 51 buts en saison régulière. Québec a gagné parce qu'ils (les Remparts) ont joué un meilleur match. Ils méritaient de gagner."
"Il a le droit de faire les commentaires qu'il veut, a estimé Bourdon. De notre côté, il n'y avait rien à dire."
Il appert que Nolan n'a même pas jugé bon discuter des propos de Roy avec ses joueurs, ne serait-ce que pour les prévenir de ne pas tomber dans le panneau.
"Sauf pour leur rappeler l'importance du respect", a précisé l'entraîneur.
"On a eu ce qu'on voulait en atteignant la demi-finale, a prétendu Bourdon. On est toujours en vie."
C'est exact, mais Roy a rappelé que ce qui rend la conquête de la coupe Memorial si difficile entre autres, c'est que des matchs deviennent une question de survie.
"C'est pour ça qu'il était très important pour nous de ne pas faire face à l'élimination", a-t-il ajouté en parlant de la demi-finale.
Une chance que n'ont pas les champions de la LHJMQ.
"Je suis de ceux qui croient qu'on apprend parfois davantage d'une défaite, a déclaré l'entraîneur Ted Nolan jeudi. Vous n'avez pas toujours une deuxième chance, mais c'est le cas pour nous."
Les Wildcats affronteront vendredi en demi-finale de la coupe Memorial les Giants de Vancouver, qui ont éliminé les Petes de Peterborough 6-0 jeudi. Les Remparts ont assuré leur place en finale en terminant au premier rang du tournoi à la ronde.
"On a eu un "wake-up call". C'est une bonne chose aussi de revenir sur terre", a avoué franchement le défenseur acadien Luc Bourdon.
Patrick Roy, qui ne rate jamais une occasion de tourner le fer dans la plaie, estimait pour sa part que cette dernière défaite pourrait faire mal moralement à une équipe qui était comme dans sa bulle à domicile, où elle avait développé un grand sentiment de confiance.
"C'est certain qu'il y a des défaites qui font mal, a dit l'entraîneur des Remparts. Dans notre cas, après avoir perdu un match aussi serré contre Peterborough, nous avons connu une première période difficile contre Vancouver à notre match suivant."
Chez les Wildcats, on rejette du revers de la main toute possibilité que le moral ait été atteint.
"Pas du tout, nous venons même d'avoir ce qui a probablement été notre meilleur réunion d'équipe de l'année", a confié Nolan, qui avait donné congé de glace à ses joueurs.
Pauvre jeu de puissance
Les Wildcats sont cependant conscients qu'ils devront améliorer certains aspects de leur jeu.
"On a de la misère avec le jeu de puissance", a constaté Stéphane Goulet. Les Wildcats n'ont qu'un seul but en 21 avantages numériques après avoir présenté le quatrième meilleure jeu de puissance de la LHJMQ en saison régulière.
"Il va falloir lancer plus souvent, prendre des retours. Notre jeu de puissance a fonctionné toute l'année. Ce n'est qu'une question de temps avant que ça débloque."
A l'opposé, les Remparts n'ont accordé qu'un but en 20 infériorités numériques.
L'influence de Roy
Chose certaine, assure-t-on chez les Wildcats, leur dernière défaite n'a rien eu à voir avec les tentatives d'intimidation de Roy.
"On a trouvé ça drôle. Il n'a pas réussi à nous déconcentrer, ça n'a pas eu d'impact du tout, a assuré Goulet, un marqueur de 51 buts en saison régulière. Québec a gagné parce qu'ils (les Remparts) ont joué un meilleur match. Ils méritaient de gagner."
"Il a le droit de faire les commentaires qu'il veut, a estimé Bourdon. De notre côté, il n'y avait rien à dire."
Il appert que Nolan n'a même pas jugé bon discuter des propos de Roy avec ses joueurs, ne serait-ce que pour les prévenir de ne pas tomber dans le panneau.
"Sauf pour leur rappeler l'importance du respect", a précisé l'entraîneur.
"On a eu ce qu'on voulait en atteignant la demi-finale, a prétendu Bourdon. On est toujours en vie."
C'est exact, mais Roy a rappelé que ce qui rend la conquête de la coupe Memorial si difficile entre autres, c'est que des matchs deviennent une question de survie.
"C'est pour ça qu'il était très important pour nous de ne pas faire face à l'élimination", a-t-il ajouté en parlant de la demi-finale.
Une chance que n'ont pas les champions de la LHJMQ.