(RDS) - L'entraîneur-chef des Remparts de Québec, Patrick Roy, a fait une sortie en règle contre l'arbitrage après la défaite de 4-1 de dimanche face aux Saguenéens de Chicoutimi.

"Casseau" s'en est même pris au responsable des officiels, Sylvain Bibeau, pour son choix d'arbitre pour ce match. C'est Éric Charron qui agissait à titre d'arbitre en chef.

Rappelons qu'à la 14e minute de troisième période, Nicolas Robillard a foncé sur le gardien adverse, Alexandre Vincent, ce qui lui a valu une punition majeure et expulsion de match. Avant la fin du match, l'officiel a décerné d'autres pénalités majeures aux joueurs des deux équipes.

"Je ne voulais pas en parler mais de toute façon ça ne change rien; les arbitres sont sur notre dos à chaque match. J'étais à Rimouski et Bibeau (Sylvain) est venu me voir en me disant que Charron avait été ultra-mauvais à Val d'Or et à Rouyn-Noranda et comme remerciement ou félicitation, c'est Charron qui arbitrait cet après-midi (dimanche). Je n'y comprends rien", a déclaré Roy.

"J'ai vu ça très souvent à Chicoutimi, lors d'un match là-bas notre gardien avait été bousculé quatre fois. Je pense que Robillard ne se dirigeait pas vers le gardien de but. Il voulait s'en prendre au défenseur et il a accroché le gardien. Je pense que l'arbitre a été très sévère avec un cinq minutes", a ajouté Roy.

Du côté des vainqueurs, la joie n'était également pas au rendez-vous... mais pas pour les mêmes raisons.

"Des folies comme on a vu vers la fin, la ligue n'en veut plus. Ça me rappelle mes débuts comme entraîneur lorsque j'étais frustré et envoyait mes joueurs se battre. La ligue sévit beaucoup sur ces choses là parce qu'on l'a déjà dit, nous ne sommes pas dans la LNAH", a accusé l'entraîneur Richard Martel.

Pour sa part, Robillard ignore s'il disputera le prochain match de l'équipe, mercredi contre le Drakkar.

"Nous verrons ce que la ligue va décider, mais je ne m'attends pas à une grosse suspension. On ne peut regretter les gestes que nous avons posés. Je vais assumer les conséquences et s'il doit arriver quelque chose vendredi prochain, j'y serai".