Deux équipes ont refusé de mourir vendredi soir et les Saguenéens de Chicoutimi sont du nombre alors que ceux-ci sont revenus deux fois de l'arrière pour finalement l'emporté 6 à 5 en prolongation et imposer leur loi sur la patinoire de l'Océanic à Rimouski, vendredi.

La troupe de Clément Jodoin est littéralement sortie des blocs en inscrivant trois buts sans riposte en à peine une demi-période de jeu.

Jakub Culek a d'abord marqué deux fois avant de voir Alex Émond chasser Robin Gusse de la rencontre au profit de Christopher Gibson.

Cette décision de Richard Martel a semblé fouetter les Sags qui ont répliqué avec trois buts avant la fin du premier engagement pour niveler la marque.

Les Saguenéens sont toutefois rapidement tombés dans leurs mauvaises habitudes permettant à Émond et Alex Belzile de redonner les devants aux Rimouskois.

Peut-être avaient-ils peur de leur réputé entraîneur ou peut-être voulaient-ils simplement jouer au moins un autre match cette saison mais, une chose est sûre, les joueurs de Chicoutimi ont ensuite élevé leur jeu d'un cran.

Après Nicolas Therrien en fin de deuxième, c'est Michaël Bélanger, en désavantage numérique s'il vous plaît, qui a permis aux visiteurs de créer l'égalité et ainsi propulser la rencontre en surtemps.

Habitué aux eaux houleuses par les temps qui courent, l'Océanic a reçu une douche d'eau un peu trop froide à son goût lorsque, sur le premier tir de la période supplémentaire, Rock Régimbald a complété la manœuvre de Mathieu Populus et Adam Bourque-Leblanc pour déjouer Matthew Dopud et renvoyé cette série à Chicoutimi.

Les Sags font toujours face à l'élimination et ils tenteront de prolonger leur party printanier dimanche dans l'enceinte du centre Georges-Vézina.

Les Olympiques disent à demain

L'autre équipe dont le cœur a refusé de cesser de battre en ce vendredi est la fierté de l'Outaouais, les Olympiques de Gatineau.

Loin de leurs partisans et faisant face à une foule hostile, les Olympiques ont joué du hockey simple et se sont ralliés autour de leur gardien Maxime Clermont pour l'emporté à l'arraché par la marque de 3 à 2 face au Junior de Montréal.

Le premier but de la rencontre est venu tôt au premier tiers alors que Denis Kindl a trompé la vigilance de Jean-François Bérubé dès la deuxième minute pour placer les visiteurs en avant.

Toutefois, après que Christian Ouellet eut doublé l'avance des siens, Matthew Brenton y est allé d'un doublé pour niveler les chances et donner un dur coup aux espoirs des Olympiques de poursuivre leur chemin.

Loin de se laisser abattre, les hommes de John Chabot, Joshua Domingues et Clermont en tête en ont fait suffisamment pour se sauver avec la rencontre.

Après que le premier eut redonné les devants aux siens avec un peu plus de cinq minutes à faire, le gardien s'est dressé tel un mur alors que celui-ci a stoppé les treize tirs auxquels il a fait face au troisième vingt pour permettre à Gatineau de jouer un sixième match, samedi devant les siens.

Au cours des seize précédentes saisons, seulement deux fois les Olympiques n'ont atteint la ronde des quarts de finale. Ce serait donc un fait assez rare si le Junior parvenait à éliminer ses rivaux de la section Ouest.

Les Cataractes acculés au pied du mur

Les Cataractes de Shawinigan font maintenant face à l'élimination après un revers de 4 à 3 encaissé aux mains des Tigres de Victoriaville.

Ils étaient près de 3000 pour encourager les noirs et jaunes et ils n'ont pas été déçus alors que les leurs ont profité de chacune des chances qui leur étaient allouées pour prendre les devants 3 à 2 dans cette série.

Les deux équipes se sont échangé un but au premier tiers alors qu'Antoine Houde-Caron a nivelé la marque après que Philip-Michaël Devos eut déjoué Marc-Antoine Gélinas alors que les locaux évoluaient en désavantage numérique.

Puis, après des buts en avantage numérique de Tomas Kubalik et Joël Champagne lors de la période médiane, Joël Chouinard croyait bien mettre le match hors de la portée des Cats en profitant d'une autre supériorité numérique pour porter l'avance de Victoriaville à 4 à 1.

C'était toutefois bien mal connaître la troupe d'Éric Veilleux.

Se butant plus souvent qu'à leur tour à un Kevin Poulin en pleine forme, Shawinigan a refusé de baisser les bras et le travail a fini par rapporter.

Après le but de Joé Dubé avec un peu plus de quatre minutes à faire, Pierrick Martel a véritablement ravivé la flamme de l'espoir dans le clan des visiteurs alors que son tir a trompé la vigilance de Poulin avec deux minutes à faire au match.

Ce fut cependant trop peu trop tard pour Shawinigan qui devra maintenant faire face à l'élimination devant ses partisans, dimanche au centre Bionest.

Les Tigres ont véritablement été opportunistes lors de ce match alors qu'ils ont profité des trois opportunités en supériorité numérique qui leur ont été allouées.

Les Remparts tiennent le coup et remportent la guerre

Le Titan d'Acadie-Bathurst a pu y croire un instant, mais les Remparts de Québec étaient simplement trop solides pour s'effriter au point de céder.

Tirant de l'arrière 2 à 0 en début de rencontre, les Néo-Brunswickois ont pris d'assauts le fort québécois, mais leurs quatre charges n'ont pas été suffisantes pour créer une irréparable brèche dans la forteresse du Roy Patrick qui l'a finalement emporté 6 à 5.

Après des buts rapides de Ryan Bourque et Dmitri Kugryshev, le Titan y est allé de quatre frappes sans riposte et se croyait bien en selle pour remporter cette cinquième bataille.

C'était toutefois sans compter sur la résilience des troupes de la Vielle Capitale qui ont à leur tour riposté avec quatre charges successives. Ces boulets ont été le fruit de deux des meilleurs soldats du Roy, soit Mikael Tam et Mikhail Stefanovich.

Les fidèles se sont déplacés en grand nombre pour assister à ce duel alors qu'ils étaient près de 11 500 dans les gradins du Colisée.

C'est la quatrième fois en six ans que les troupiers de Québec accèdent aux quarts de finale de ce grand tournoi printanier.

La crème de la crème à Rouyn

L'expression la crème finie toujours par remonter sur le dessus a pris tout son sens en Abitibi alors que, au terme d'une chaude lutte, les Huskies de Rouyn-Noranda se sont imposés 9 à 4 face aux Foreurs de Val-d'Or.

La meute d'André Tourigny impose sa loi en début de match alors que Christophe Losier et Pier-Luc Giguère ont rapidement placé les favoris en avant.

Ne voulant pas s'en laisser imposer, les Foreurs ont nivelé la marque avant la fin du premier tiers par l'entremise de Marco Scandella et Samuel Morneau.

Puis, au cours des quatre premières minutes du second engagement, les deux équipes se sont échangé les buts pour porter la marque à 4 à 4.

C'est à partir de là que la crème s'est mise à remonter. À partir de la 17e minute de la période, Rouyn-Noranda a explosé pour cinq buts sans riposte donnant ainsi un dur coup au moral de leurs rivaux.

Les Foreurs ont terminé la rencontre avec seulement 20 lancers.

Par ailleurs, au terme de la rencontre, l'entraîneur-chef et directeur général des Huskies, André Tourigny, a demandé des excuses au commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, en lien avec sa gestion du dossier Patrice Cormier.

Les Sea Dogs sans embuche

Grands champions de la saison régulière, les Sea Dogs de Saint-Jean ont remporté le quatrième match leur permettant d'accéder au deuxième tour des éliminatoires en écrasant le Rocket de l'Île-du-Prince-Édouard 7 à 2.

La troupe de Gérard Gallant a simplement prouvé sa supériorité dès le premier vingt alors qu'elle a dominé 19 à 5 au chapitre des lancers au cours des vingt premières minutes.

Malgré 19 frappes, seuls Jonathan Huberdeau, avec son premier de trois, et Stanislav Galiev sont parvenus à tromper la vigilance d'Evan Mosher.

Au deuxième tiers, à la suite du but de Benjamin Casavant pour les visiteurs, Huberdeau avec son second et Mike Thomas avec son premier des séries ont porté l'avance des leurs à 4 à 1.

Après que Danick Gauthier eut marqué son 2e du tournoi printanier, l'honneur d'inscrire le dernier but de la campagne du Rocket est revenu à Jonathan Bonneau.

Ce fut évidemment là le dernier moment de réjouissance pour les insulaires qui ont ensuite vu Huberdeau compléter son tour du chapeau avant que Mike Thomas ne marque le 7e et dernier but du match pour les Dogs.

Dans la victoire, Marco Cousineau a réalisé 27 arrêts alors que Mosher a dû faire face à 41 lancers.