Si Roy quitte, Tanguay l'imitera
Hockey lundi, 22 janv. 2007. 10:37 jeudi, 12 déc. 2024. 16:44
QUEBEC (PC) - Si Patrick Roy devait quitter les Remparts de Québec, son partenaire d'affaires, Jacques Tanguay, le suivrait.
En entrevue lundi matin, Jacques Tanguay a pourtant affirmé que M. Roy et lui étaient très heureux de leur association avec l'équipe de la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ).
Il croit que l'événement qui aurait impliqué Patrick Roy, vendredi soir dernier, à Saguenay, a pris de trop grandes proportions.
Dimanche après-midi, à Québec, lors d'une brève déclaration, M. Roy a reproché aux médias d'avoir exagéré la couverture entourant son altercation avec un dirigeant des Saguenéens de Chicoutimi. Il a ensuite remis en question son avenir avec l'équipe ainsi qu'à titre d'entraîneur au niveau junior.
A son tour, lundi, Jacques Tanguay a affirmé que le traitement de l'affaire par les médias a été déplorable.
"Tu peux être certain que je pars avec lui", a dit lundi matin M. Tanguay, lors d'une entrevue radiophonique.
"Ca fait 10 ans qu'on a les Remparts de Québec. On est excessivement heureux avec les Remparts. Malheureusement, il arrive des incidents comme celui-là qui est pour le moins exagéré et pour lequel il y a eu un traitement que je trouve excessivement déplorable", a ajouté celui qui est bien connu dans l'Est du Québec, puisqu'il fait partie d'une famille qui possède une importante chaîne de magasins d'ameublement et d'électro-ménagers.
Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, a pour sa part qualifié "d'incident malheureux" l'événement qui aurait impliqué Patrick Roy vendredi soir.
M. Courteau a rappelé que la sécurité avait été renforcée au sein des différents amphithéâtres de la ligue, plus particulièrement au Centre Georges-Vézina, de Saguenay.
Stéphane Dion et la mairesse Boucher
En point de presse à Québec, lundi matin, le chef libéral Stéphane Dion semblait quelque peu dérouté par l'affaire Patrick Roy.
Il a d'abord longuement dénoncé la violence qui sévit dans les matchs de la Ligue nationale de hockey (LNH), avant de se faire expliquer que l'incident en question s'était déroulé à l'extérieur de la patinoire, et non pas dans la LNH mais dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Qu'à cela ne tienne, cette violence institutionnalisée dans la LNH a des répercussions dans les circuits de niveaux inférieurs, a analysé M. Dion.
"Cela crée un esprit non? Si on a le droit de se battre sur la patinoire, à un moment donné, il y en a qui débordent en dehors de la patinoire, ça fait longtemps que ça dure (...) Pour ma part, les bagarres au hockey, je n'ai jamais compris", a-t-il dit.
De son côté, la mairesse de Québec, Andrée Boucher, a apporté son soutien à l'ancien gardien de but étoile.
"Nous vivons dans une société de droit, nous devons entendre ce que Patrick Roy a à dire pour sa défense avant de le condamner", a-t-elle souligné.
Il est toujours fort difficile d'essuyer à tous les jours le feu de la critique, même si on est "jeune, riche et célèbre", a commenté la mairesse.
En entrevue lundi matin, Jacques Tanguay a pourtant affirmé que M. Roy et lui étaient très heureux de leur association avec l'équipe de la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ).
Il croit que l'événement qui aurait impliqué Patrick Roy, vendredi soir dernier, à Saguenay, a pris de trop grandes proportions.
Dimanche après-midi, à Québec, lors d'une brève déclaration, M. Roy a reproché aux médias d'avoir exagéré la couverture entourant son altercation avec un dirigeant des Saguenéens de Chicoutimi. Il a ensuite remis en question son avenir avec l'équipe ainsi qu'à titre d'entraîneur au niveau junior.
A son tour, lundi, Jacques Tanguay a affirmé que le traitement de l'affaire par les médias a été déplorable.
"Tu peux être certain que je pars avec lui", a dit lundi matin M. Tanguay, lors d'une entrevue radiophonique.
"Ca fait 10 ans qu'on a les Remparts de Québec. On est excessivement heureux avec les Remparts. Malheureusement, il arrive des incidents comme celui-là qui est pour le moins exagéré et pour lequel il y a eu un traitement que je trouve excessivement déplorable", a ajouté celui qui est bien connu dans l'Est du Québec, puisqu'il fait partie d'une famille qui possède une importante chaîne de magasins d'ameublement et d'électro-ménagers.
Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, a pour sa part qualifié "d'incident malheureux" l'événement qui aurait impliqué Patrick Roy vendredi soir.
M. Courteau a rappelé que la sécurité avait été renforcée au sein des différents amphithéâtres de la ligue, plus particulièrement au Centre Georges-Vézina, de Saguenay.
Stéphane Dion et la mairesse Boucher
En point de presse à Québec, lundi matin, le chef libéral Stéphane Dion semblait quelque peu dérouté par l'affaire Patrick Roy.
Il a d'abord longuement dénoncé la violence qui sévit dans les matchs de la Ligue nationale de hockey (LNH), avant de se faire expliquer que l'incident en question s'était déroulé à l'extérieur de la patinoire, et non pas dans la LNH mais dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Qu'à cela ne tienne, cette violence institutionnalisée dans la LNH a des répercussions dans les circuits de niveaux inférieurs, a analysé M. Dion.
"Cela crée un esprit non? Si on a le droit de se battre sur la patinoire, à un moment donné, il y en a qui débordent en dehors de la patinoire, ça fait longtemps que ça dure (...) Pour ma part, les bagarres au hockey, je n'ai jamais compris", a-t-il dit.
De son côté, la mairesse de Québec, Andrée Boucher, a apporté son soutien à l'ancien gardien de but étoile.
"Nous vivons dans une société de droit, nous devons entendre ce que Patrick Roy a à dire pour sa défense avant de le condamner", a-t-elle souligné.
Il est toujours fort difficile d'essuyer à tous les jours le feu de la critique, même si on est "jeune, riche et célèbre", a commenté la mairesse.