Tout s'écroule en 3:33 pour l'Océanic
Hockey jeudi, 21 mai 2009. 01:15 jeudi, 12 déc. 2024. 14:55
RIMOUSKI - Par Nicolas Dupont - L'enjeu du match était fort simple. L'équipe qui allait échapper le bris d'égalité s'en retournait chez elle. En avance 4 à 2 avec vingt petites minutes à jouer, les joueurs de l'Océanic voyaient déjà l'adversaire dans l'autobus de l'équipe en route vers Windsor.
Or, c'est tout le contraire qui s'est produit. Silencieuse depuis le début du tournoi, l'attaque des Spitfires s'est mise en branle. Les champions de l'Ontario ont montré leur vrai visage inscrivant trois buts en trois minutes 33, les trois provenant du même bâton, soit celui de Dale Mitchell.
Windsor s'est finalement sauvé avec une victoire de 6 à 4.
« Entre la deuxième et la troisième période, nous nous sommes regardés dans le blanc des yeux pour finalement se dire qu'il fallait se battre jusqu'à la toute fin », a raconté l'entraîneur-chef Bob Boughner au terme de la rencontre. « Le chemin pour arriver à la coupe Memorial est tellement long que ça ne pouvait s'arrêter bêtement comme ça. »
Le grand responsable de cette remontée, Dale Mitchell, était évidemment très fier de cet accomplissement. « C'est un sentiment incroyable; je vais m'en rappeler toute ma vie », a affirmé le joueur de 20 ans. « Cette équipe a du caractère sans bon sens et je suis bien heureux que notre trio ait performé à la hauteur. »
Eric Wellwood, Scott Timmins et Greg Nemisz - avec 0,6 seconde à faire au match - ont inscrit les autres buts des représentants de la Ligue junior de l'Ontario.
Winsor affrontera maintenant les Voltigeurs de Drummondville vendredi soir, à l'occasion de la demi-finale de la coupe Memorial.
Une fin en queue de poisson
Sans contredit, les mines étaient déconfites du côté des joueurs de l'Océanic, surtout qu'après deux périodes, ça s'annonçait passablement bien.
Grâce à l'apport offensif du défenseur Sébastien Piché, auteur de 72 points en saison régulière, Rimouski a retraité au vestiaire une première fois en avance d'un but. Puis Patrice Cormier a profité d'un mauvais changement au banc des Spitfires pour s'amener seul devant Andrew Engelage à qui il a servi une savante feinte.
« Tout allait bien et on était confiant », a expliqué Keven Veilleux, auteur de deux maigres points au cours du tournoi. « La fatigue nous a toutefois rattrapé; on s'est assis sur notre avance et ça nous a joué des tours. »
De son côté, Clément Jodoin n'a pas été tendre à l'endroit de son gardien de but Maxim Gougeon. « Il n'a effectué aucun arrêt clé », a lancé l'entraîneur-chef de l'Océanic. « Dans un match comme celui-là, tu dois compter sur un gardien en pleine possession de ses moyens. En aucun temps ce soir, notre gardien nous a gardé dans le match. »
Gougeon a paru très faible dès le début du match quand Scott Timmins l'a battu d'un tir anodin de la ligne bleue.
L'instinct du tueur
Visiblement émotif dans la défaite, Olivier Fortier a avoué que l'Océanic n'avait jamais eu l'instinct du tueur.
« On formait la meilleure équipe dans ce tournoi », a-t-il déclaré. « Cependant, à chaque fois qu'on pouvait mettre le match hors de la portée de l'adversaire, la rondelle ne parvenait pas à entrer. Voilà l'explication de notre élimination. »
Rien à perdre
Avec un peu plus d'une minute à faire au match et un homme au cachot, Clément Jodoin a pris une décision audacieuse, nous rappelant étrangement Jacques Demers lors de la finale de la Coupe Stanley en 1993.
Sous la recommandation de ses joueurs, Jodoin a demandé à l'arbitre de mesurer la largeur du bâton du gardien Engelage. Malheureusement pour lui, son pari n'a pas rapporté les dividendes escomptés.
Questionné à savoir ce qu'il pensait de la décision des arbitres de déclarer le bâton d'Engelage légal, Jodoin a donné une réponse très brève. « J'ai encore des interrogations. »
Or, c'est tout le contraire qui s'est produit. Silencieuse depuis le début du tournoi, l'attaque des Spitfires s'est mise en branle. Les champions de l'Ontario ont montré leur vrai visage inscrivant trois buts en trois minutes 33, les trois provenant du même bâton, soit celui de Dale Mitchell.
Windsor s'est finalement sauvé avec une victoire de 6 à 4.
« Entre la deuxième et la troisième période, nous nous sommes regardés dans le blanc des yeux pour finalement se dire qu'il fallait se battre jusqu'à la toute fin », a raconté l'entraîneur-chef Bob Boughner au terme de la rencontre. « Le chemin pour arriver à la coupe Memorial est tellement long que ça ne pouvait s'arrêter bêtement comme ça. »
Le grand responsable de cette remontée, Dale Mitchell, était évidemment très fier de cet accomplissement. « C'est un sentiment incroyable; je vais m'en rappeler toute ma vie », a affirmé le joueur de 20 ans. « Cette équipe a du caractère sans bon sens et je suis bien heureux que notre trio ait performé à la hauteur. »
Eric Wellwood, Scott Timmins et Greg Nemisz - avec 0,6 seconde à faire au match - ont inscrit les autres buts des représentants de la Ligue junior de l'Ontario.
Winsor affrontera maintenant les Voltigeurs de Drummondville vendredi soir, à l'occasion de la demi-finale de la coupe Memorial.
Une fin en queue de poisson
Sans contredit, les mines étaient déconfites du côté des joueurs de l'Océanic, surtout qu'après deux périodes, ça s'annonçait passablement bien.
Grâce à l'apport offensif du défenseur Sébastien Piché, auteur de 72 points en saison régulière, Rimouski a retraité au vestiaire une première fois en avance d'un but. Puis Patrice Cormier a profité d'un mauvais changement au banc des Spitfires pour s'amener seul devant Andrew Engelage à qui il a servi une savante feinte.
« Tout allait bien et on était confiant », a expliqué Keven Veilleux, auteur de deux maigres points au cours du tournoi. « La fatigue nous a toutefois rattrapé; on s'est assis sur notre avance et ça nous a joué des tours. »
De son côté, Clément Jodoin n'a pas été tendre à l'endroit de son gardien de but Maxim Gougeon. « Il n'a effectué aucun arrêt clé », a lancé l'entraîneur-chef de l'Océanic. « Dans un match comme celui-là, tu dois compter sur un gardien en pleine possession de ses moyens. En aucun temps ce soir, notre gardien nous a gardé dans le match. »
Gougeon a paru très faible dès le début du match quand Scott Timmins l'a battu d'un tir anodin de la ligne bleue.
L'instinct du tueur
Visiblement émotif dans la défaite, Olivier Fortier a avoué que l'Océanic n'avait jamais eu l'instinct du tueur.
« On formait la meilleure équipe dans ce tournoi », a-t-il déclaré. « Cependant, à chaque fois qu'on pouvait mettre le match hors de la portée de l'adversaire, la rondelle ne parvenait pas à entrer. Voilà l'explication de notre élimination. »
Rien à perdre
Avec un peu plus d'une minute à faire au match et un homme au cachot, Clément Jodoin a pris une décision audacieuse, nous rappelant étrangement Jacques Demers lors de la finale de la Coupe Stanley en 1993.
Sous la recommandation de ses joueurs, Jodoin a demandé à l'arbitre de mesurer la largeur du bâton du gardien Engelage. Malheureusement pour lui, son pari n'a pas rapporté les dividendes escomptés.
Questionné à savoir ce qu'il pensait de la décision des arbitres de déclarer le bâton d'Engelage légal, Jodoin a donné une réponse très brève. « J'ai encore des interrogations. »