Une année de rêve pour Guy Boucher
Hockey samedi, 16 mai 2009. 08:58 dimanche, 15 déc. 2024. 00:16
Par Nicolas Dupont - Après 27 saisons d'attente, le moment est finalement arrivé. Les Voltigeurs de Drummondville sont parvenus à mettre la main sur la coupe du Président après avoir vaincu les Cataractes dans un affrontement, qui sans aucun doute marquera l'histoire du circuit Courteau.
Pour l'entraîneur-chef Guy Boucher, la conquête du titre de la LHJMQ survient quelques mois à peine après avoir vécu des émotions semblables lors de la conquête en janvier dernier de la médaille d'or par l'équipe canadienne junior en tant que bras droit à Pat Quinn. Boucher a également monté sur la plus haute marche du podium lors du championnat du monde des moins de 18 ans à Kazan en Russie au mois d'avril 2008. Une année plutôt faste pour celui que l'on considère comme l'un des meilleurs enseignants au Canada.
Que demander de plus? « La coupe Memorial, ça serait formidable », exprime Boucher. « Toutefois, pour m'être déjà rendu là, je sais que ça ne sera pas facile. »
Boucher a en effet participé au tournoi de la coupe Memorial alors qu'il était entraîneur-adjoint à Doris Labonté avec l'Océanic de 2005. Rimouski formait à ce moment l'une des meilleures équipes au pays puisqu'un certain Sidney Crosby pivotait le premier trio. Mais rendu en finale, l'Océanic s'est écroulé face aux grands favoris et hôtes du tournoi, les Knights de London.
« La Coupe, ça prend tout pour la remporter », explique-t-il. « En 2005, nous n'avions joué qu'une rencontre de plus que les Knights, mais c'est celle qui a fait toute la différence. Il n'y avait que cinq minutes d'écoulées à la finale et je savais que c'était fini; Crosby, Marc-Antoine Pouliot et Dany Roussin n'avaient tout simplement plus de jus. »
Sans être prophète de malheur, Boucher est réaliste; il maintient que ce sera très difficile pour les Voltigeurs de se sauver avec la coupe Memorial notamment en raison des nombreuses blessures qui affligent son équipe.
« Dans un tel tournoi, ce sont habituellement les équipes les plus reposées qui l'emportent. Tu es tellement épuisé émotionnellement rendu là que chaque petit détail fait la différence », admet l'entraîneur qui assure néanmoins qu'il préparera ses joueurs à donner le maximum d'eux-mêmes pour la durée de la coupe Memorial. «La grosse partie du travail sera de se concentrer sur notre équipe et non sur les autres. Je connais quelques joueurs de l'autre côté, mais je ne juge pas que ce sera un réel avantage. »
Rappelons que les Voltigeurs amorceront leur tournoi samedi en fin d'après-midi en se mesurant aux champions de l'Ontario - les Spitfires de Windsor - qui sont aux yeux de plusieurs, les favoris du tournoi.
L'imagination est plus forte que le désir
La conquête de la coupe du Président mardi dernier se voulait l'objectif désiré depuis le jour un chez les Voltigeurs et Guy Boucher est fort reconnaissant de l'effort apporté par toute l'organisation qui y a cru du début à la fin. Selon lui, tu ne peux pas gagner une coupe si tu n'es pas solide à tous les paliers.
Passer de la pire équipe à la meilleure, ce n'est pas une mince tâche, mais Drummondville y est parvenu.
« L'imagination est plus forte que le désir. C'est ma philosophie », confie-t-il. « La coupe du Président, on a mis beaucoup d'efforts à l'imaginer. Les pensées sont devenues des mots et les mots des actions et j'en suis très fier. Présentement, je suis content pour les autres, les joueurs, les partisans, le directeur général Dominic Ricard qui a travaillé à ça bien avant que j'arrive ici. »
Une retraite fermée profitable
Après le match numéro six perdu en prolongation face aux Cataractes, Guy Boucher et son personnel d'entraîneurs ont pris une décision importante : convier les joueurs à une retraite fermée à leur insu. Les Voltigeurs se sont donc retrouvés dans un hôtel de la région de Trois-Rivières pour faire le vide. On leur a alors enlevé leurs cellulaires ainsi que leurs ordinateurs.
« Je suis convaincu à 150% que ce fut profitable », explique le brillant stratège. « La pression de 27 ans d'insuccès commençait à peser lourd sur la conscience de ces jeunes. On s'est donc amusé, fait des exercices pour décompresser. Les joueurs ont alors pu éliminer le trop plein d'émotion qui les habitait. »
Convaincu que c'est l'exécution qui fait la différence dans les matchs importants, Guy Boucher tentera donc d'exploiter le même état d'esprit de la part de ses joueurs lors de la coupe Memorial.
Pour l'entraîneur-chef Guy Boucher, la conquête du titre de la LHJMQ survient quelques mois à peine après avoir vécu des émotions semblables lors de la conquête en janvier dernier de la médaille d'or par l'équipe canadienne junior en tant que bras droit à Pat Quinn. Boucher a également monté sur la plus haute marche du podium lors du championnat du monde des moins de 18 ans à Kazan en Russie au mois d'avril 2008. Une année plutôt faste pour celui que l'on considère comme l'un des meilleurs enseignants au Canada.
Que demander de plus? « La coupe Memorial, ça serait formidable », exprime Boucher. « Toutefois, pour m'être déjà rendu là, je sais que ça ne sera pas facile. »
Boucher a en effet participé au tournoi de la coupe Memorial alors qu'il était entraîneur-adjoint à Doris Labonté avec l'Océanic de 2005. Rimouski formait à ce moment l'une des meilleures équipes au pays puisqu'un certain Sidney Crosby pivotait le premier trio. Mais rendu en finale, l'Océanic s'est écroulé face aux grands favoris et hôtes du tournoi, les Knights de London.
« La Coupe, ça prend tout pour la remporter », explique-t-il. « En 2005, nous n'avions joué qu'une rencontre de plus que les Knights, mais c'est celle qui a fait toute la différence. Il n'y avait que cinq minutes d'écoulées à la finale et je savais que c'était fini; Crosby, Marc-Antoine Pouliot et Dany Roussin n'avaient tout simplement plus de jus. »
Sans être prophète de malheur, Boucher est réaliste; il maintient que ce sera très difficile pour les Voltigeurs de se sauver avec la coupe Memorial notamment en raison des nombreuses blessures qui affligent son équipe.
« Dans un tel tournoi, ce sont habituellement les équipes les plus reposées qui l'emportent. Tu es tellement épuisé émotionnellement rendu là que chaque petit détail fait la différence », admet l'entraîneur qui assure néanmoins qu'il préparera ses joueurs à donner le maximum d'eux-mêmes pour la durée de la coupe Memorial. «La grosse partie du travail sera de se concentrer sur notre équipe et non sur les autres. Je connais quelques joueurs de l'autre côté, mais je ne juge pas que ce sera un réel avantage. »
Rappelons que les Voltigeurs amorceront leur tournoi samedi en fin d'après-midi en se mesurant aux champions de l'Ontario - les Spitfires de Windsor - qui sont aux yeux de plusieurs, les favoris du tournoi.
L'imagination est plus forte que le désir
La conquête de la coupe du Président mardi dernier se voulait l'objectif désiré depuis le jour un chez les Voltigeurs et Guy Boucher est fort reconnaissant de l'effort apporté par toute l'organisation qui y a cru du début à la fin. Selon lui, tu ne peux pas gagner une coupe si tu n'es pas solide à tous les paliers.
Passer de la pire équipe à la meilleure, ce n'est pas une mince tâche, mais Drummondville y est parvenu.
« L'imagination est plus forte que le désir. C'est ma philosophie », confie-t-il. « La coupe du Président, on a mis beaucoup d'efforts à l'imaginer. Les pensées sont devenues des mots et les mots des actions et j'en suis très fier. Présentement, je suis content pour les autres, les joueurs, les partisans, le directeur général Dominic Ricard qui a travaillé à ça bien avant que j'arrive ici. »
Une retraite fermée profitable
Après le match numéro six perdu en prolongation face aux Cataractes, Guy Boucher et son personnel d'entraîneurs ont pris une décision importante : convier les joueurs à une retraite fermée à leur insu. Les Voltigeurs se sont donc retrouvés dans un hôtel de la région de Trois-Rivières pour faire le vide. On leur a alors enlevé leurs cellulaires ainsi que leurs ordinateurs.
« Je suis convaincu à 150% que ce fut profitable », explique le brillant stratège. « La pression de 27 ans d'insuccès commençait à peser lourd sur la conscience de ces jeunes. On s'est donc amusé, fait des exercices pour décompresser. Les joueurs ont alors pu éliminer le trop plein d'émotion qui les habitait. »
Convaincu que c'est l'exécution qui fait la différence dans les matchs importants, Guy Boucher tentera donc d'exploiter le même état d'esprit de la part de ses joueurs lors de la coupe Memorial.