NEW YORK - La Ligue nationale de hockey et ses joueurs en lock-out se sont entendus sur des points relatifs à la sécurité des joueurs et sur les tests antidopage, mais le principal fossé économique séparant les deux parties n'était même pas à l'agenda des discussions, vendredi. Tout le monde va se rencontrer à nouveau samedi à 10 h.

Samedi, les deux parties vont se parler de quelques dossiers économiques. Surtout de la définition des revenus reliés au hockey.

Les deux parties sont retournées à la table de négociations après plus de deux semaines sans discussions. Certains progrès ont été effectués au cours des deux heures de la session matinale.

RDS a appris que Don Fehr et Gary Bettman ont eu une rencontre privée aujourd'hui.

"On souhaiterait que les négocaitions s'embrasent, mais présentement, nous allons prendre ça une étape à la fois et tenter de s'entendre sur le plus de points possibles, a indiqué Mathieu Schneider, conseiller spécial au directeur éxécutif de l'AJLNH. On fait des petits pas de bébé présentement."

Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a participé aux négociations de vendredi matin, mais pas Donald Fehr, qui a rejoint le groupe en après-midi. Les deux parties doivent aussi se rencontrer samedi et dimanche.

"Ça indique que les deux parties sont engagées à négocier", a ajouté Schneider.

Schneider a précisé que l'entente sur les tests antidopage porte sur des tests plus rigoureux et un prolongement de la période au cours de laquelle les joueurs pourront être testés. Actuellement, il y a certaines portions de l'année au cours desquelles les joueurs n'ont pas à se soumettre à des tests antidopage.

Ni les joueurs, ni les proprios ne croient que les produits dopants constituent un problème dans le circuit.

"Nous sommes convaincus que (les produits dopants) ne font pas partie de notre sport, a dit Schneider. Je crois cependant que c'est dans le meilleur intérêt des joueurs et du hockey de faire en sorte qu'il ne reste aucune période dans l'année au cours de laquelle des joueurs pourraient en utiliser."

Parmi les autres sujets à l'agenda ce week-end, notons plusieurs points en lien avec la santé et la sécurité des joueurs, le temps que les joueurs passent aux complexes d'entraînement des équipes et d'autres sujets de nature non économique.

"Nous disons que rien n'est réglé tant que tout n'est pas réglé, mais nous avons certainement progressé, a admis Schneider. Il y a bien des choses qui ont été accomplies avant (vendredi) matin. Je dirais que nous avons trouvé plusieurs terrains d'entente."

Il n'est pas impossible que les discussions prennent une tournure économique au cours du week-end, mais ces points ne sont pas à l'agenda. Aucune des deux parties n'a indiqué être prête à présenter une nouvelle offre sur la façon de partager les plus de 3 milliards $ de revenus liés au hockey.

"En général, dans ce genre de négociations, quand vous commencez à vous entendre sur les petits points, ça peut mener à des ententes sur les points plus importants,a indiqué Schneider. Mais il est trop tôt pour le dire."

Il s'agit des premières négociations depuis que le lock-out a été déclenché, le 16 septembre dernier. Elles surviennent après que la ligue ait annulé le reste du calendrier préparatoire. La saison régulière doit s'amorcer le 11 octobre.