LNH : le contexte a changé au Canada
Hockey samedi, 10 juil. 2010. 14:05 samedi, 14 déc. 2024. 22:14
Le Globe and Mail et TSN concluent leur série de reportages sur le hockey de la LNH au Canada en soutenant que le marché a considérablement changé depuis une décennie et que le sol canadien est nettement plus favorable pour accueillir de nouvelles concessions du circuit Bettman qu'auparavant.
Depuis quelques jours, les deux médias torontois ont dressé un profil des villes au pays susceptibles d'accueillir une concession. Québec a obtenu la meilleure cote. Winnipeg, Hamilton et la région de Toronto ont aussi été analysés.
Le contexte a changé pour le mieux depuis le milieu des années 1990 alors que les Jets de Winnipeg et les Nordiques de Québec avaient déménagé dans des villes aux États-Unis. Le huard canadien battait de l'aile face à la devise américaine, il n'y avait aucun contrôle des salaires et les amphithéâtres se faisaient vieillissants.
De plus, à l'époque les gens d'affaires canadiens étaient peu nombreux à vouloir se porter acquéreur d'une concession. Il y a dix ans, un seul acheteur, un Américain, s'était pointé pour acheter le Canadien de Montréal alors qu'ils étaient une demi-douzaine le printemps dernier pour tenter d'acquérir l'équipe de hockey la plus prestigieuse au monde.
Actuellement, des hommes d'affaires comme Jim Balsillie à Hamilton, Mark Chipman et David Thomson à Winnipeg et Pierre Karl Péladeau pour Québec ont ouvertement manifesté leur désir de devenir propriétaire d'une franchise de la LNH. C'est sans doute à ce niveau que les données ont le plus changé.
Bien que Balsillie ne soit pas dans les bonnes grâces de la LNH, il semble en être tout autrement pour Chipman, Thomson et Péladeau.
"Il est possible que nous trouvions de bons propriétaires avec de nouveaux amphithéâtres, ce qui nous permettrait d'ajouter des équipes au Canada, a déclaré le commissaire Gary Bettman. Nous cherchons actuellement des gens qui seraient intéressés à acheter une franchise."
La hausse du dollar canadien qui flirte avec la parité avec l'aigle américain pourrait inciter la LHN à envisager la relocalisation d'équipe au Nord de la frontière américaine. "Je ne vois pas de grosses chutes du dollar au cours des cinq prochaines années, a dit Mario Lefebvre, directeur du Centre d'études municipales au Conference Board du Canada. Je pense que le dollar ne doit pas être pris en compte dans l'équation. C'est quelque chose qui ne devrait pas empêcher les équipes canadiennes de connaître du succès."
Et si jamais le dollar canadien piquait du nez, les équipes de petits marchés seraient mieux protégées avec le système de partage des revenus et le plafond salarial.
"Vous avez une protection contre les équipes plus riches, qui auparavant pouvaient prendre vos meilleurs joueurs, a dit l'expert en affaires Norm O'Reilly. Maintenant, vous êtes en mesure de garder votre équipe."
C'est la LNH qui ultimement décidera dans quels marchés des équipes pourraient déménager. Il semble clair, selon les conclusions des deux médias canadiens, que Winnipeg et Québec ont une longueur d'avance sur Hamilton et sur Toronto, qui a déjà les Maple Leafs.
"Est-ce que le Sud de l'Ontario pourrait supporter une équipe? Probablement, a ajouté Bettman. Ce n'est pas quelque chose que nous étudions. Je me concentre sur des marchés où nous pourrions revenir et où une base d'amateurs a déjà supporté une équipe avant de songer à aller dans de nouveaux marchés."
Depuis quelques jours, les deux médias torontois ont dressé un profil des villes au pays susceptibles d'accueillir une concession. Québec a obtenu la meilleure cote. Winnipeg, Hamilton et la région de Toronto ont aussi été analysés.
Le contexte a changé pour le mieux depuis le milieu des années 1990 alors que les Jets de Winnipeg et les Nordiques de Québec avaient déménagé dans des villes aux États-Unis. Le huard canadien battait de l'aile face à la devise américaine, il n'y avait aucun contrôle des salaires et les amphithéâtres se faisaient vieillissants.
De plus, à l'époque les gens d'affaires canadiens étaient peu nombreux à vouloir se porter acquéreur d'une concession. Il y a dix ans, un seul acheteur, un Américain, s'était pointé pour acheter le Canadien de Montréal alors qu'ils étaient une demi-douzaine le printemps dernier pour tenter d'acquérir l'équipe de hockey la plus prestigieuse au monde.
Actuellement, des hommes d'affaires comme Jim Balsillie à Hamilton, Mark Chipman et David Thomson à Winnipeg et Pierre Karl Péladeau pour Québec ont ouvertement manifesté leur désir de devenir propriétaire d'une franchise de la LNH. C'est sans doute à ce niveau que les données ont le plus changé.
Bien que Balsillie ne soit pas dans les bonnes grâces de la LNH, il semble en être tout autrement pour Chipman, Thomson et Péladeau.
"Il est possible que nous trouvions de bons propriétaires avec de nouveaux amphithéâtres, ce qui nous permettrait d'ajouter des équipes au Canada, a déclaré le commissaire Gary Bettman. Nous cherchons actuellement des gens qui seraient intéressés à acheter une franchise."
La hausse du dollar canadien qui flirte avec la parité avec l'aigle américain pourrait inciter la LHN à envisager la relocalisation d'équipe au Nord de la frontière américaine. "Je ne vois pas de grosses chutes du dollar au cours des cinq prochaines années, a dit Mario Lefebvre, directeur du Centre d'études municipales au Conference Board du Canada. Je pense que le dollar ne doit pas être pris en compte dans l'équation. C'est quelque chose qui ne devrait pas empêcher les équipes canadiennes de connaître du succès."
Et si jamais le dollar canadien piquait du nez, les équipes de petits marchés seraient mieux protégées avec le système de partage des revenus et le plafond salarial.
"Vous avez une protection contre les équipes plus riches, qui auparavant pouvaient prendre vos meilleurs joueurs, a dit l'expert en affaires Norm O'Reilly. Maintenant, vous êtes en mesure de garder votre équipe."
C'est la LNH qui ultimement décidera dans quels marchés des équipes pourraient déménager. Il semble clair, selon les conclusions des deux médias canadiens, que Winnipeg et Québec ont une longueur d'avance sur Hamilton et sur Toronto, qui a déjà les Maple Leafs.
"Est-ce que le Sud de l'Ontario pourrait supporter une équipe? Probablement, a ajouté Bettman. Ce n'est pas quelque chose que nous étudions. Je me concentre sur des marchés où nous pourrions revenir et où une base d'amateurs a déjà supporté une équipe avant de songer à aller dans de nouveaux marchés."