LNH: les espoirs ne peuvent qu'attendre
Hockey samedi, 2 juin 2012. 16:19 dimanche, 15 déc. 2024. 07:26
Les tests physiques combinés des espoirs de la Ligue nationale sont maintenant terminés alors qu'au total 105 joueurs disponibles pour la prochaine séance de sélection ont été évalués. Chaque équipe repart donc avec sa banque d'informations afin de produire sa liste finale pour le repêchage dans trois semaines à Pittsburgh.
Ce fut une semaine épuisante et stressante pour la plupart de ces jeunes espoirs. Certains ont participé à plus d'une vingtaine d'entrevues avec les différentes équipes en plus des épreuves physiques. Ne reste maintenant plus qu'à attendre le jour fatidique.
«C'est sûr que c'est stressant, mais à partir de maintenant, tu ne contrôles plus la suite et il faut patienter jusqu'au repêchage», a résumé Christophe Lalancette du Titan d'Acadie-Bathurst et 62e espoir en Amérique du Nord.
«Les entrevues sont difficiles mentalement. J'en ai effectuées 26 au total et ça te fatigue avec de longues journées. En ce qui concerne les tests physiques, on était nerveux et anxieux de bien faire, mais ce sont deux parties différentes», a raconté Stefan Matteau de l'Armada de Blainville-Boisbriand et 17e espoir en Amérique du Nord.
Certaines formations, dont le Canadien, organiseront leur propre journée de rencontres et de tests individuels sur glace question d'en apprendre encore plus sur les jeunes joueurs sur lesquels ils jetteront leur dévolu à Pittsburgh. Cette journée aura lieu le 12 juin à Brossard.
«On se rend plus en profondeur avec nos choix et nos entraîneurs de conditionnement utilisent des méthodes spécifiques pour prévoir le risque de blessures chez les joueurs. C'est crucial parce que nous avons connu une année difficile à ce sujet», a dévoilé Trevor Timmins, le directeur du recrutement avec le Canadien.
Il est évident que les meilleurs espoirs avant la tenue de ces tests demeurent encore les meilleurs au terme de ceux-ci. De l'avis général, le 22 juin prochain pour le Canadien, qui parlera au troisième rang, ça se jouera entre Nail Yakupov, Alex Galchenyuk, Teuvo Teravainen ou Filip Forsberg, qui a bien apprécié sa rencontre avec le CH.
«J'ai eu une rencontre avec le Canadien et je crois que j'ai bien fait. Ce serait un grand honneur de jouer pour cette organisation avec leurs partisans et dans une grande culture de hockey», a confié Forsberg, le premier espoir en Europe.
«Plusieurs équipes semblent intéressées dont le Canadien», a indiqué Teravainen.
Au total, le Canadien possède pour l'instant six sélections à Pittsburgh dont quatre dans les 64 premières ce qui représente un atout non négligeable. Il reste que la séance de sélection de cette année s'annonce comme une des plus imprévisibles depuis fort longtemps.
Le fils de Philippe Bozon avec le CH?
Un autre joueur qui pourrait intéresser le Canadien en deuxième ronde est assurément l'attaquant français Tim Bozon, qui a récolté 71 points avec les Blazers de Kamloops la saison dernière.
Bozon est le fils de Philippe Bozon, qui a joué dans la LHJMQ à la fin des années 80. L'attaquant de 18 ans, qui vit maintenant en Suisse, parle quatre langues et adorerait jouer à Montréal.
«C'est sûr que ce serait d'être choisi par Montréal étant donné que les gens parlent français. Les dirigeants semblent intéressés, j'ai dîné avec Ryan Jankowski (dépisteur du Canadien dans l'ouest du pays et des Etats-Unis). Il aurait dit à mon entraîneur adjoint qu'il est intéressé et j'ai ressenti un bon feeling avec eux», a exprimé Bozon.
D'après un reportage de Stéphane Leroux
Ce fut une semaine épuisante et stressante pour la plupart de ces jeunes espoirs. Certains ont participé à plus d'une vingtaine d'entrevues avec les différentes équipes en plus des épreuves physiques. Ne reste maintenant plus qu'à attendre le jour fatidique.
«C'est sûr que c'est stressant, mais à partir de maintenant, tu ne contrôles plus la suite et il faut patienter jusqu'au repêchage», a résumé Christophe Lalancette du Titan d'Acadie-Bathurst et 62e espoir en Amérique du Nord.
«Les entrevues sont difficiles mentalement. J'en ai effectuées 26 au total et ça te fatigue avec de longues journées. En ce qui concerne les tests physiques, on était nerveux et anxieux de bien faire, mais ce sont deux parties différentes», a raconté Stefan Matteau de l'Armada de Blainville-Boisbriand et 17e espoir en Amérique du Nord.
Certaines formations, dont le Canadien, organiseront leur propre journée de rencontres et de tests individuels sur glace question d'en apprendre encore plus sur les jeunes joueurs sur lesquels ils jetteront leur dévolu à Pittsburgh. Cette journée aura lieu le 12 juin à Brossard.
«On se rend plus en profondeur avec nos choix et nos entraîneurs de conditionnement utilisent des méthodes spécifiques pour prévoir le risque de blessures chez les joueurs. C'est crucial parce que nous avons connu une année difficile à ce sujet», a dévoilé Trevor Timmins, le directeur du recrutement avec le Canadien.
Il est évident que les meilleurs espoirs avant la tenue de ces tests demeurent encore les meilleurs au terme de ceux-ci. De l'avis général, le 22 juin prochain pour le Canadien, qui parlera au troisième rang, ça se jouera entre Nail Yakupov, Alex Galchenyuk, Teuvo Teravainen ou Filip Forsberg, qui a bien apprécié sa rencontre avec le CH.
«J'ai eu une rencontre avec le Canadien et je crois que j'ai bien fait. Ce serait un grand honneur de jouer pour cette organisation avec leurs partisans et dans une grande culture de hockey», a confié Forsberg, le premier espoir en Europe.
«Plusieurs équipes semblent intéressées dont le Canadien», a indiqué Teravainen.
Au total, le Canadien possède pour l'instant six sélections à Pittsburgh dont quatre dans les 64 premières ce qui représente un atout non négligeable. Il reste que la séance de sélection de cette année s'annonce comme une des plus imprévisibles depuis fort longtemps.
Le fils de Philippe Bozon avec le CH?
Un autre joueur qui pourrait intéresser le Canadien en deuxième ronde est assurément l'attaquant français Tim Bozon, qui a récolté 71 points avec les Blazers de Kamloops la saison dernière.
Bozon est le fils de Philippe Bozon, qui a joué dans la LHJMQ à la fin des années 80. L'attaquant de 18 ans, qui vit maintenant en Suisse, parle quatre langues et adorerait jouer à Montréal.
«C'est sûr que ce serait d'être choisi par Montréal étant donné que les gens parlent français. Les dirigeants semblent intéressés, j'ai dîné avec Ryan Jankowski (dépisteur du Canadien dans l'ouest du pays et des Etats-Unis). Il aurait dit à mon entraîneur adjoint qu'il est intéressé et j'ai ressenti un bon feeling avec eux», a exprimé Bozon.
D'après un reportage de Stéphane Leroux