LNH : les joueurs critiquent la décision
Hockey vendredi, 2 nov. 2012. 16:54 jeudi, 12 déc. 2024. 06:51
La décision de la LNH d'annuler la Classique hivernale fait plusieurs mécontents chez les amateurs et les joueurs. Ces derniers croient que cette annonce est hâtive et regrettable.
«La LNH aurait pu attendre deux semaines supplémentaires et organiser la Classique hivernale quand même. Pour nous, on demeure concentré à obtenir une entente qui est juste pour les deux clans. C'est sans doute le plan de Gary Bettman d'imposer de la pression sur les joueurs en prenant cette décision», a raconté Alex Burrows.
«C'est sûrement une autre façon d'imposer de la pression. C'est décevant parce que c'est un événement amusant pour les joueurs et les partisans sans oublier que ça attire beaucoup l'attention aux Etats-Unis», a ajouté Marc-André Fleury.
Par ailleurs, plusieurs joueurs ont commenté les états d'âme du propriétaire des Sénateurs Eugene Melnyk qui se disait impatient et déçu face à ce lock-out. Melnyk a déclaré sur les ondes de la station radiophonique Fan 590 : "Nous devrions être en train de jouer au hockey en ce moment."
Melnyk, comme les autres propriétaires d'équipes de la LNH, a reçu de strictes directives en septembre. Il n'a pas le droit de commenter le lock-out dans les médias. Les joueurs ont toutefois vu d'un bon œil ces commentaires et espèrent que les propos de Melnyk vont en quelque sorte faire avancer les négociations.
«Je suis certain que plusieurs propriétaires ne sont pas contents d'être pris dans un lock-out. Évidemment, en tant que joueurs, nous ne sommes pas heureux non plus. Mais de la façon dont ça fonctionne, Bettman a seulement besoin de huit propriétaires pour que les décisions passent. Je suis convaincu que le propriétaire des Canucks aimerait que la saison soit commencée», a avancé Burrows.
«C'est plaisant de voir que ce ne sont pas tous les propriétaires qui appuient Bettman à 100% et sa façon d'imposer le lock-out pour négocier. Il existe d'autres façons de négocier dont en continuant de jouer. En espérant que ça fasse bouger les choses», a renchéri Fleury.
«C'est dommage parce que, de notre côté, les 700 joueurs peuvent assister aux réunions et exprimer leur opinion. Du côté des propriétaires, ils ne peuvent pas parler et on aimerait connaître leur opinion», a conclu Mathieu Darche.
«La LNH aurait pu attendre deux semaines supplémentaires et organiser la Classique hivernale quand même. Pour nous, on demeure concentré à obtenir une entente qui est juste pour les deux clans. C'est sans doute le plan de Gary Bettman d'imposer de la pression sur les joueurs en prenant cette décision», a raconté Alex Burrows.
«C'est sûrement une autre façon d'imposer de la pression. C'est décevant parce que c'est un événement amusant pour les joueurs et les partisans sans oublier que ça attire beaucoup l'attention aux Etats-Unis», a ajouté Marc-André Fleury.
Par ailleurs, plusieurs joueurs ont commenté les états d'âme du propriétaire des Sénateurs Eugene Melnyk qui se disait impatient et déçu face à ce lock-out. Melnyk a déclaré sur les ondes de la station radiophonique Fan 590 : "Nous devrions être en train de jouer au hockey en ce moment."
Melnyk, comme les autres propriétaires d'équipes de la LNH, a reçu de strictes directives en septembre. Il n'a pas le droit de commenter le lock-out dans les médias. Les joueurs ont toutefois vu d'un bon œil ces commentaires et espèrent que les propos de Melnyk vont en quelque sorte faire avancer les négociations.
«Je suis certain que plusieurs propriétaires ne sont pas contents d'être pris dans un lock-out. Évidemment, en tant que joueurs, nous ne sommes pas heureux non plus. Mais de la façon dont ça fonctionne, Bettman a seulement besoin de huit propriétaires pour que les décisions passent. Je suis convaincu que le propriétaire des Canucks aimerait que la saison soit commencée», a avancé Burrows.
«C'est plaisant de voir que ce ne sont pas tous les propriétaires qui appuient Bettman à 100% et sa façon d'imposer le lock-out pour négocier. Il existe d'autres façons de négocier dont en continuant de jouer. En espérant que ça fasse bouger les choses», a renchéri Fleury.
«C'est dommage parce que, de notre côté, les 700 joueurs peuvent assister aux réunions et exprimer leur opinion. Du côté des propriétaires, ils ne peuvent pas parler et on aimerait connaître leur opinion», a conclu Mathieu Darche.