LNH: reprise des négociations vendredi
Hockey mardi, 25 sept. 2012. 12:54 jeudi, 12 déc. 2024. 05:30
TORONTO - La LNH et l'Association des joueurs ont accepté de revenir à la table des négociations.
Le commissaire adjoint, Bill Daly, et le conseiller spécial de l'AJLNH, Steve Fehr, ont eu un tête à tête à Toronto, mardi, et une séance formelle de négociations entre les deux parties est prévue vendredi, à New York.
«Nous nous sommes mis d'accord sur un agenda qui fait du sens et qui pourrait nous permettre d'aller de l'avant», a dit Daly.
Cette première séance de négociations depuis le 12 septembre devrait se concentrer sur des questions économiques secondaires, une nouvelle approche par rapport à celle adoptée dans les semaines qui ont précédé le déclenchement du lock-out.
Les parties ont été incapables de réaliser de véritables progrès sur le front économique un écart d'un milliard $ les séparait à leurs plus récentes propositions et elles ont plutôt décidé de travailler sur d'autres questions qui feront partie de l'entente.
Des hauts responsables de la LNH et de l'AJLNH se sont rencontrés, lundi, pour revoir les chiffres comptables de la dernière saison et finaliser les paiements garantis aux joueurs. Mais le sujet de la convention collective n'a pas été abordée.
À l'issue de cette séance, Daly a déclaré aux journalistes que la ligue attendait une initiative du syndicat des joueurs, puisque la LNH avait déposé la plus récente offre.
«C'est bien sûr qu'il faut discuter pour conclure une entente. C'est donc important que les discussions reprennent, a précisé Daly. Mais il faut aussi avoir quelque chose à se dire. Je pense qu'il est juste de dire que nous nous attendons à ce que les joueurs nous amènent du nouveau de façon substantielle, parce que je ne pense pas qu'ils aient vraiment modifié leur offre initiale, qui a été faite il y a plus d'un mois.»
À Montréal, l'ancien attaquant du Canadien, Mathieu Darche, ne savait pas encore mardi soir s'il serait partie prenante des discussions de vendredi.
«Je n'ai obtenu aucune confirmation quant aux détails pour le moment, a-t-il commenté en réponse à un courriel. Je ne pense pas que nous allons discuter de pourcentages (du partage des revenus).
«Peu importe, discuter est bien mieux que de ne pas discuter, a-t-il ajouté. Mais avant de m'emballer, je préfère voir comment les discussions vont se dérouler.»
La LNH connaît actuellement son quatrième conflit de travail au cours des 20 dernières années. Depuis le déclenchement du lock-out, à minuit le 15 septembre, quelques joueurs ont exprimé leur crainte que le conflit puisse durer toute la saison.
Les matches préparatoires de septembre sont annulés, et on pourrait faire une croix sur ceux d'octobre dès mercredi.
Daly a dit plus tôt cette semaine que malgré les embûches, les deux parties étaient à des «années-lumière» d'où elles se trouvaient en 2004, alors qu'il a fallu trois mois pour retourner à la table des négociations, après le début du lock-out. La totalité de la saison avait finalement été annulée.
Bien qu'on soit loin de s'entendre sur les questions économiques, un négociateur aguerri voit d'un bon oeil la volonté commune d'aborder les pensions, le processus de griefs et les voyages, notamment.
«Ça veut dire que quand on aura réglé les dossiers économiques, on veut commencer à jouer sans tarder», a t-il dit de façon anonyme.
Le lock-out continue d'affecter le personnel des clubs. À St. Louis, le Post-Dispatch a rapporté mardi que les Blues ont congédié près de 20 employés, tout en forçant ceux qui restent à réduire leur salaire ou à travailler moins d'heures par semaine. Et à compter de la semaine prochaine, les employés de la ligue ne travailleront que quatre jours par semaine, ce qui va réduire leur salaire de 20 pour cent.
Pendant ce temps, les joueurs continuent de se tourner vers l'Europe. Le gardien Pekka Rinne, des Predators, s'est joint au Dinamo de Minsk en KHL, mardi. Tuuka Rask (HC Plzen), Mikhail Grabovski (CSKA Moscow), Alex Steen (Modo), Douglas Murray (Djurgarden) et Alexander Semin (Sokol Krasnoyarsk) ont également signé avec des clubs européens.
Le commissaire adjoint, Bill Daly, et le conseiller spécial de l'AJLNH, Steve Fehr, ont eu un tête à tête à Toronto, mardi, et une séance formelle de négociations entre les deux parties est prévue vendredi, à New York.
«Nous nous sommes mis d'accord sur un agenda qui fait du sens et qui pourrait nous permettre d'aller de l'avant», a dit Daly.
Cette première séance de négociations depuis le 12 septembre devrait se concentrer sur des questions économiques secondaires, une nouvelle approche par rapport à celle adoptée dans les semaines qui ont précédé le déclenchement du lock-out.
Les parties ont été incapables de réaliser de véritables progrès sur le front économique un écart d'un milliard $ les séparait à leurs plus récentes propositions et elles ont plutôt décidé de travailler sur d'autres questions qui feront partie de l'entente.
Des hauts responsables de la LNH et de l'AJLNH se sont rencontrés, lundi, pour revoir les chiffres comptables de la dernière saison et finaliser les paiements garantis aux joueurs. Mais le sujet de la convention collective n'a pas été abordée.
À l'issue de cette séance, Daly a déclaré aux journalistes que la ligue attendait une initiative du syndicat des joueurs, puisque la LNH avait déposé la plus récente offre.
«C'est bien sûr qu'il faut discuter pour conclure une entente. C'est donc important que les discussions reprennent, a précisé Daly. Mais il faut aussi avoir quelque chose à se dire. Je pense qu'il est juste de dire que nous nous attendons à ce que les joueurs nous amènent du nouveau de façon substantielle, parce que je ne pense pas qu'ils aient vraiment modifié leur offre initiale, qui a été faite il y a plus d'un mois.»
À Montréal, l'ancien attaquant du Canadien, Mathieu Darche, ne savait pas encore mardi soir s'il serait partie prenante des discussions de vendredi.
«Je n'ai obtenu aucune confirmation quant aux détails pour le moment, a-t-il commenté en réponse à un courriel. Je ne pense pas que nous allons discuter de pourcentages (du partage des revenus).
«Peu importe, discuter est bien mieux que de ne pas discuter, a-t-il ajouté. Mais avant de m'emballer, je préfère voir comment les discussions vont se dérouler.»
La LNH connaît actuellement son quatrième conflit de travail au cours des 20 dernières années. Depuis le déclenchement du lock-out, à minuit le 15 septembre, quelques joueurs ont exprimé leur crainte que le conflit puisse durer toute la saison.
Les matches préparatoires de septembre sont annulés, et on pourrait faire une croix sur ceux d'octobre dès mercredi.
Daly a dit plus tôt cette semaine que malgré les embûches, les deux parties étaient à des «années-lumière» d'où elles se trouvaient en 2004, alors qu'il a fallu trois mois pour retourner à la table des négociations, après le début du lock-out. La totalité de la saison avait finalement été annulée.
Bien qu'on soit loin de s'entendre sur les questions économiques, un négociateur aguerri voit d'un bon oeil la volonté commune d'aborder les pensions, le processus de griefs et les voyages, notamment.
«Ça veut dire que quand on aura réglé les dossiers économiques, on veut commencer à jouer sans tarder», a t-il dit de façon anonyme.
Le lock-out continue d'affecter le personnel des clubs. À St. Louis, le Post-Dispatch a rapporté mardi que les Blues ont congédié près de 20 employés, tout en forçant ceux qui restent à réduire leur salaire ou à travailler moins d'heures par semaine. Et à compter de la semaine prochaine, les employés de la ligue ne travailleront que quatre jours par semaine, ce qui va réduire leur salaire de 20 pour cent.
Pendant ce temps, les joueurs continuent de se tourner vers l'Europe. Le gardien Pekka Rinne, des Predators, s'est joint au Dinamo de Minsk en KHL, mardi. Tuuka Rask (HC Plzen), Mikhail Grabovski (CSKA Moscow), Alex Steen (Modo), Douglas Murray (Djurgarden) et Alexander Semin (Sokol Krasnoyarsk) ont également signé avec des clubs européens.