M. Cammalleri pas difficile à diriger
Hockey vendredi, 13 janv. 2012. 13:12 dimanche, 15 déc. 2024. 13:55
BROSSARD - Michael Cammalleri n'était pas un joueur difficile à diriger, selon Randy Cunneyworth.
Au plus fort de la tempête qui a suivi les déclarations controversées et le départ de l'ancien no 13 du Canadien, certains ont avancé des propos qu'on n'avait pas osé prononcer publiquement avant cette semaine - à l'effet que Cammalleri serait un individu aux multiples caprices, centré sur lui-même.
L'entraîneur par intérim du Canadien, qui était l'adjoint de Jacques Martin avant le congédiement de ce dernier, a laissé entendre qu'il n'a rien vu de cela.
« Je suis sur la même longueur d'ondes que Pierre Gauthier là-dessus, à l'effet que (Cammalleri) tient beaucoup, avec passion même, à la qualité de son jeu. Il voulait faire la différence et il faut le louanger pour ça, a déclaré Cunneyworth, vendredi, après l'entraînement du CH à Brossard. C'est ce que nous voulons - nous voulons des joueurs qui sont impliqués émotivement et qui peuvent faire une différence.
« Chacun a sa propre façon de s'exprimer, et je n'ai pas de problème avec ça. »
Retenu à Montréal pour des raisons personnelles, Cunneyworth n'avait pas eu l'occasion, jeudi matin à Boston, de commenter les déclarations émises mercredi par Cammalleri à l'effet que le Canadien préconise « une approche de perdants ». Il l'a fait vendredi, affirmant qu'il a trouvé l'affaire, et surtout les interprétations de tous et chacun qui ont découlé de cette affaire, « exagérées ».
« Je ne crois pas qu'il ait choisi ses mots avec autant de soin qu'il aurait pu, mais je crois qu'on en a fait une interprétation qui allait au-delà de ce qu'il en était vraiment, a affirmé Cunneyworth. C'est mon opinion personnelle et nous lui souhaitons la meilleure des chances. Nous espérons pour lui que (Cammalleri) se retrouve à un endroit où il pourra jouer ce qui s'avère être, à ses yeux, un meilleur style de hockey. Il n'y a aucune rancune à son endroit. »
Le départ de Cammalleri fait en sorte que la formation montréalaise se retrouve avec un attaquant habile en moins. C'est là une perte que le CH est en mesure de bien encaisser, selon Lars Eller.
« L'habileté ne se traduit pas nécessairement par des victoires, a noté Eller. Je ne connais pas vraiment Rene Bourque, mais je sais qu'il reste encore plusieurs joueurs habiles dans cette équipe en ce moment. Alors ça ne m'inquiète pas. »
Eller a par ailleurs rappelé que l'arrivée de Bourque ne s'avérera pas le remède à tous les maux qui affectent le Tricolore depuis le début de la saison. Ce n'est pas l'ailier gauche de 30 ans à lui seul qui viendra à bout de la peur plus ou moins généralisée, au sein du CH, de s'imposer physiquement devant le filet adverse.
« C'est sûr que ç'a été le cas dans bien des matchs, a reconnu Eller en parlant de ce défaut dont a fait état Pierre Gauthier, jeudi soir. Mais on a beau avoir échangé un joueur pour un autre, il en reste encore 20 autres qui doivent faire les bons gestes. La solution doit donc encore venir de l'ensemble du groupe. »
Un sentiment bizarre
Bien nombreux sont les hockeyeurs qui font l'objet d'une transaction au cours de leur carrière dans la LNH. Mais rarement en voit-on, comme Cammalleri, se faire échanger en plein match.
« Ce n'est pas fréquent, c'est certain », a reconnu Cunneyworth, vendredi, tout en rappelant qu'un tel geste a été posé dans le but d'éviter que Cammalleri se blesse et mette en péril la transaction.
« Une fois que j'ai appris la nouvelle, tout juste avant le début de la troisième période, je me suis strictement attardé à la nécessité de trouver de nouvelles combinaisons de trios, et de travailler avec les gens qui pourraient nous permettre d'égaler le score, a indiqué Cunneyworth. Nous avons bien bataillé. »
« C'était un sentiment très bizarre au départ, mais après quelques présences sur la patinoire, tout le monde s'est replongé dans le match et s'est concentré sur la tâche à accomplir », a dit Max Pacioretty de l'absence remarquée de Cammalleri au troisième tiers.
Certains observateurs ont souligné que le CH semblait renoncer aux deux points à l'enjeu, face aux Bruins, en renvoyant Cammalleri à l'hôtel alors que l'équipe tirait de l'arrière par un but avec encore 20 minutes à jouer. Cunneyworth n'en a toutefois pas fait de cas.
« Nous avions encore plusieurs joueurs qui pouvaient nous permettre de gagner. (Jeudi) soir, il y a au moins deux ou trois joueurs qui auraient pu jouer les héros », a souligné Cunneyworth.
Au plus fort de la tempête qui a suivi les déclarations controversées et le départ de l'ancien no 13 du Canadien, certains ont avancé des propos qu'on n'avait pas osé prononcer publiquement avant cette semaine - à l'effet que Cammalleri serait un individu aux multiples caprices, centré sur lui-même.
L'entraîneur par intérim du Canadien, qui était l'adjoint de Jacques Martin avant le congédiement de ce dernier, a laissé entendre qu'il n'a rien vu de cela.
« Je suis sur la même longueur d'ondes que Pierre Gauthier là-dessus, à l'effet que (Cammalleri) tient beaucoup, avec passion même, à la qualité de son jeu. Il voulait faire la différence et il faut le louanger pour ça, a déclaré Cunneyworth, vendredi, après l'entraînement du CH à Brossard. C'est ce que nous voulons - nous voulons des joueurs qui sont impliqués émotivement et qui peuvent faire une différence.
« Chacun a sa propre façon de s'exprimer, et je n'ai pas de problème avec ça. »
Retenu à Montréal pour des raisons personnelles, Cunneyworth n'avait pas eu l'occasion, jeudi matin à Boston, de commenter les déclarations émises mercredi par Cammalleri à l'effet que le Canadien préconise « une approche de perdants ». Il l'a fait vendredi, affirmant qu'il a trouvé l'affaire, et surtout les interprétations de tous et chacun qui ont découlé de cette affaire, « exagérées ».
« Je ne crois pas qu'il ait choisi ses mots avec autant de soin qu'il aurait pu, mais je crois qu'on en a fait une interprétation qui allait au-delà de ce qu'il en était vraiment, a affirmé Cunneyworth. C'est mon opinion personnelle et nous lui souhaitons la meilleure des chances. Nous espérons pour lui que (Cammalleri) se retrouve à un endroit où il pourra jouer ce qui s'avère être, à ses yeux, un meilleur style de hockey. Il n'y a aucune rancune à son endroit. »
Le départ de Cammalleri fait en sorte que la formation montréalaise se retrouve avec un attaquant habile en moins. C'est là une perte que le CH est en mesure de bien encaisser, selon Lars Eller.
« L'habileté ne se traduit pas nécessairement par des victoires, a noté Eller. Je ne connais pas vraiment Rene Bourque, mais je sais qu'il reste encore plusieurs joueurs habiles dans cette équipe en ce moment. Alors ça ne m'inquiète pas. »
Eller a par ailleurs rappelé que l'arrivée de Bourque ne s'avérera pas le remède à tous les maux qui affectent le Tricolore depuis le début de la saison. Ce n'est pas l'ailier gauche de 30 ans à lui seul qui viendra à bout de la peur plus ou moins généralisée, au sein du CH, de s'imposer physiquement devant le filet adverse.
« C'est sûr que ç'a été le cas dans bien des matchs, a reconnu Eller en parlant de ce défaut dont a fait état Pierre Gauthier, jeudi soir. Mais on a beau avoir échangé un joueur pour un autre, il en reste encore 20 autres qui doivent faire les bons gestes. La solution doit donc encore venir de l'ensemble du groupe. »
Un sentiment bizarre
Bien nombreux sont les hockeyeurs qui font l'objet d'une transaction au cours de leur carrière dans la LNH. Mais rarement en voit-on, comme Cammalleri, se faire échanger en plein match.
« Ce n'est pas fréquent, c'est certain », a reconnu Cunneyworth, vendredi, tout en rappelant qu'un tel geste a été posé dans le but d'éviter que Cammalleri se blesse et mette en péril la transaction.
« Une fois que j'ai appris la nouvelle, tout juste avant le début de la troisième période, je me suis strictement attardé à la nécessité de trouver de nouvelles combinaisons de trios, et de travailler avec les gens qui pourraient nous permettre d'égaler le score, a indiqué Cunneyworth. Nous avons bien bataillé. »
« C'était un sentiment très bizarre au départ, mais après quelques présences sur la patinoire, tout le monde s'est replongé dans le match et s'est concentré sur la tâche à accomplir », a dit Max Pacioretty de l'absence remarquée de Cammalleri au troisième tiers.
Certains observateurs ont souligné que le CH semblait renoncer aux deux points à l'enjeu, face aux Bruins, en renvoyant Cammalleri à l'hôtel alors que l'équipe tirait de l'arrière par un but avec encore 20 minutes à jouer. Cunneyworth n'en a toutefois pas fait de cas.
« Nous avions encore plusieurs joueurs qui pouvaient nous permettre de gagner. (Jeudi) soir, il y a au moins deux ou trois joueurs qui auraient pu jouer les héros », a souligné Cunneyworth.