Le plus utile dans la chambre des Draveurs !
Hockey lundi, 23 févr. 2009. 08:59 dimanche, 15 déc. 2024. 11:42
CRABTREE - Lors d'un récent sondage auprès des joueurs des Draveurs du Collège Esther-Blondin, c'est Réal Lusignan qui a été choisi le joueur le plus utile
dans la chambre.
Oui dans la chambre, parce que pas question pour Réal Lusignan de chausser les patins. Réal, c'est le préposé à l'équipement, du moins c'est le titre qu'on lui accole dans les programmes remis avant chaque joute. Mais Réal Lusignan, c'est beaucoup plus qu'un préposé à l'équipement pour ces jeunes joueurs d'hockey. Il est pour ces jeunes de 15 et 16 ans tantôt un père, tantôt un grand frère, il est aussi un ami, parfois un confident, mais Réal c'est surtout pour eux la personne la plus utile dans la chambre d'hockey. Voilà ce que pensent et disent les joueurs des Draveurs, de leur préposé à l'équipement, M. Réal Lusignan.
Qui est-il vraiment?
Réal, c'est un produit des loisirs de Pointe-aux-Trembles, avec qui il a connu une courte carrière en tant que joueur d'hockey. Il était gardien de buts. C'est plutôt avec ses oncles impliqués dans les loisirs du Collège Roussin, qu'il s'est mis à fréquenter plus assidûment les arénas.
Et c'est à l'âge de 16 ans, dans l'organisation du Jr de Roussin, qu'il a occupé son premier poste de préposé à l'équipement.
Plus tard, c'est avec le Sr de P.A.T. d'Henri Labrosse, qu'il a acquis l'expérience et le savoir-faire nécessaire à se rendre indispensable à une équipe de hockey. Et c'est là qu'il a développé son amour à rendre service, dans des activités de loisirs qui le rendaient heureux.
Une grande décision
À 21 ans, Réal a eu à prendre une grande décision. On lui avait offert l'opportunité de se joindre à l'organisation des Castors de Sherbrooke, mais pour ce faire il fallait quitter son patelin qu'il aimait bien, et il fallait surtout quitter sa blonde Antoinette qu'il adorait.
Alors, il a choisi de rester chez lui avec son amour, de qui il a eu deux beaux enfants, et il s'est consacré exclusivement à sa famille et à son travail chez Pétro Canada pendant plus de trente ans, le temps d'élever sa famille, comme on dit.
Un retour aux sources
Puis le goût de rendre service et de s'impliquer à nouveau, a refait surface. Petit à petit il a renoué avec différentes activités de loisirs. Réal aimait bien la présence des jeunes autour de lui, mais c'est le hockey qui lui manquait le plus. La « game » bien sûr, mais surtout la chambre, ce contact direct avec les joueurs, ce désir de se rendre utile et de s'impliquer à sa façon dans les matchs.
Réal connaissait Richard Camirand, alors président du Montréal-Bourrassa de la Ligue midget AAA du Québec. Il a donc communiqué avec lui et a offert ses services pour l'équipe qui était dirigée par un dénommé Claude Lafontaine. C'est là qu'ils ont fait connaissance. Et il s'est développé entre eux une belle complicité et une amitié sincère qui dure encore.
Une plus grande expérience
Puis, Réal apprend qu'il y a un poste qui est ouvert dans le junior majeur et il se souvient de l'opportunité qu'il avait mise de côté jadis, par amour pour sa famille. Maintenant que sa famille est élevée, qu'il est seul avec Antoinette, qu'il est à la retraite et qu'il a toujours ce goût pour une implication plus active, il s'assoit avec elle et ensemble ils prennent la décision de quitter le Québec, pour le Titan d'Acadie-Bathurst, une organisation de Léo-Guy Morrissette cantonnée dans les provinces Maritimes.
Ils y restent 2 ans puis reviennent dans la belle province, engagé par les Olympiques de Gatineau, dans le but évident de se rapprocher des enfants et des amis. Alors, ils s'établissent à Repentigny.
7 jours sur 7
Et là ce sont des semaines de 7 jours sur 7, des semaines de 60 ou 70 heures, sous la direction du président et directeur général Charles Henry et de l'excellent instructeur Benoît Groulx. Un travail passionnant, mais un travail éreintant.
D'autant plus qu'il commence à trouver les voyages un peu longs et que depuis quelque temps, Antoinette fréquente l'aréna Roch-LaSalle de Crabtree où elle a retrouvé leur bon ami Lafontaine, qui occupe maintenant le poste d'entraîneur-chef pour les Draveurs de l'endroit.
Elle s'implique petit à petit dans l'organisation des Draveurs et s'ennuie de son Réal qui est beaucoup trop occupé avec les Olympiques de Gatineau. Il faut mentionner ici qu'Antoinette, qui a toujours appuyé son mari, est aussi une passionnée et qu'elle connaît « la chambre » autant que lui.
Lafontaine joue ses cartes
Claude Lafontaine s'informe régulièrement à Antoinette de ce que devient son Réal et s'inquiète de les voir ainsi séparés par leur occupation respective. Et c'est alors que lui vient l'idée de discuter avec elle de son intention d'offrir le poste de préposé à l'équipement des Draveurs à Réal, dans le but de les rapprocher et de profiter à nouveau des services de celui qu'il avait bien connu du temps du Montréal-Bourrassa.
D'autant plus que l'expérience acquise pendant les 4 ans passés dans le junior majeur en avait sûrement fait un meilleur collaborateur. Lafontaine avait vu juste. Aussitôt dit aussitôt fait, Antoinette a bien expliqué à son homme que les heures seraient moindres avec les Draveurs, qu'ils demeureraient dans la région et qu'ils seraient à nouveau ensemble dans un travail commun. C'est un aspect très important pour Réal et il me souligne qu'Antoinette a toujours fait partie intégrante de ses décisions.
Réal Lusignan à Crabtree
Lafontaine est heureux comme un roi, il a ramené dans son sillon un professionnel de la chambre et est maintenant convaincu que la jeune organisation des Draveurs est sur le bon chemin. Son bon ami Réal est dans la place et il va mettre la chambre à sa main. Et ce sont les jeunes qui vont en bénéficier.
Ces derniers reconnaissent tout de suite le savoir-faire du nouveau préposé et ils sentent très bien qu'il n'y aura plus de place pour les débordements. Ils savent qu'une discipline très rigoureuse sera désormais mise de l'avant, dans le sanctuaire qu'est devenu leur chambre. Et le respect commun s'installe. Voilà l'influence de Réal Lusignan dans une chambre d'hockey.
Les jeunes savent l'apprécier
Réal découvre un groupe très attachant, des jeunes très polis et respectueux, il adore le côté « small is beautifull » de Crabtree et il s'intègre à l'organisation comme un poisson dans l'eau. Il met tout de suite cartes sur table, Lafontaine lui laisse la chambre et il rencontre les jeunes joueurs dans le but évident d'expliquer sa façon de fonctionner et quel sera désormais leur comportement dans sa chambre.
Les jeunes apprécient son sens de l'organisation et découvrent un homme plein d'expérience et totalement dévoué à leur développement. Ils le sentent près d'eux et savent qu'ils pourront se confier à lui dans les moments difficiles qui viendront meubler cet apprentissage du hockey et de la vie.
De plus, les joueurs découvrent un homme serviable, attentionné et dévoué qui ne dit jamais non à améliorer l'affûtage d'un patin mal en point ou à corriger un bâton trop court ou trop long. Ils le savent de paroles et reconnaissent son intégrité et ses bonnes valeurs.
Pas question de tricher avec Ré (c'est le diminutif qu'ils utilisent), ils savent que les conséquences vont suivre. Chaque geste ou attitude qui n'est pas conforme aux règles établies mérite des conséquences. C'est la loi de Réal. Ils le savent et ils l'apprécient.
Les oreilles du coach
Les joueurs sont bien conscients que Réal et le coach Lafontaine, cela va de pair. Ils savent aussi que Réal, c'est les oreilles et les yeux du coach dans la chambre. Mais ils savent également qu'ils peuvent se confier à lui sans crainte, qu'il sait faire la part des choses et qu'il respecte les p'tits secrets.
Réal est homme à comprendre les moments difficiles et il sait remonter le moral du joueur affecté par un rendement qui n'est pas à la hauteur des attentes.
Toujours présent
Réal est toujours présent, même pendant les joutes où il tient compte de certaines statistiques commandées par son coach. Il est déçu des défaites imprévues et se réjouit des belles victoires remportées.
Le triomphe de sa jeune équipe lors du Challenge TELUS l'a comblé de bien des façons. Il fait tellement partie de ce club que c'était aussi sa victoire.
La direction se félicite
Le conseil d'administration des Draveurs du Collège Esther-Blondin se félicite d'avoir fait confiance à son « coach » Claude Lafontaine, lorsque celui-ci a recommandé l'embauche de Réal Lusignan pour voir au bon fonctionnement des membres de l'équipe dans la chambre et lors des voyages à l'extérieur.
Lui et Antoinette sont une merveilleuse police d'assurance pour les parents qui d'une certaine façon, confient leur rejeton à notre organisation.
Le meilleur
Il est facile de comprendre ici que les jeunes joueurs des Draveurs du Collège Esther-Blondin apprécient au plus haut point leur «Ré».
Ils reconnaissent la bonté et l'amour qu'il leur voue et ne l'échangeraient pas contre rien ni personne au monde, même pas contre Sidney Crosby.
Car de toute façon, Réal Lusignan n'a-t-il pas été choisi, le joueur le plus utile dans la chambre.
Un texte de Raymond Gauthier, les Draveurs du Collège Esther-Blondin
Oui dans la chambre, parce que pas question pour Réal Lusignan de chausser les patins. Réal, c'est le préposé à l'équipement, du moins c'est le titre qu'on lui accole dans les programmes remis avant chaque joute. Mais Réal Lusignan, c'est beaucoup plus qu'un préposé à l'équipement pour ces jeunes joueurs d'hockey. Il est pour ces jeunes de 15 et 16 ans tantôt un père, tantôt un grand frère, il est aussi un ami, parfois un confident, mais Réal c'est surtout pour eux la personne la plus utile dans la chambre d'hockey. Voilà ce que pensent et disent les joueurs des Draveurs, de leur préposé à l'équipement, M. Réal Lusignan.
Qui est-il vraiment?
Réal, c'est un produit des loisirs de Pointe-aux-Trembles, avec qui il a connu une courte carrière en tant que joueur d'hockey. Il était gardien de buts. C'est plutôt avec ses oncles impliqués dans les loisirs du Collège Roussin, qu'il s'est mis à fréquenter plus assidûment les arénas.
Et c'est à l'âge de 16 ans, dans l'organisation du Jr de Roussin, qu'il a occupé son premier poste de préposé à l'équipement.
Plus tard, c'est avec le Sr de P.A.T. d'Henri Labrosse, qu'il a acquis l'expérience et le savoir-faire nécessaire à se rendre indispensable à une équipe de hockey. Et c'est là qu'il a développé son amour à rendre service, dans des activités de loisirs qui le rendaient heureux.
Une grande décision
À 21 ans, Réal a eu à prendre une grande décision. On lui avait offert l'opportunité de se joindre à l'organisation des Castors de Sherbrooke, mais pour ce faire il fallait quitter son patelin qu'il aimait bien, et il fallait surtout quitter sa blonde Antoinette qu'il adorait.
Alors, il a choisi de rester chez lui avec son amour, de qui il a eu deux beaux enfants, et il s'est consacré exclusivement à sa famille et à son travail chez Pétro Canada pendant plus de trente ans, le temps d'élever sa famille, comme on dit.
Un retour aux sources
Puis le goût de rendre service et de s'impliquer à nouveau, a refait surface. Petit à petit il a renoué avec différentes activités de loisirs. Réal aimait bien la présence des jeunes autour de lui, mais c'est le hockey qui lui manquait le plus. La « game » bien sûr, mais surtout la chambre, ce contact direct avec les joueurs, ce désir de se rendre utile et de s'impliquer à sa façon dans les matchs.
Réal connaissait Richard Camirand, alors président du Montréal-Bourrassa de la Ligue midget AAA du Québec. Il a donc communiqué avec lui et a offert ses services pour l'équipe qui était dirigée par un dénommé Claude Lafontaine. C'est là qu'ils ont fait connaissance. Et il s'est développé entre eux une belle complicité et une amitié sincère qui dure encore.
Une plus grande expérience
Puis, Réal apprend qu'il y a un poste qui est ouvert dans le junior majeur et il se souvient de l'opportunité qu'il avait mise de côté jadis, par amour pour sa famille. Maintenant que sa famille est élevée, qu'il est seul avec Antoinette, qu'il est à la retraite et qu'il a toujours ce goût pour une implication plus active, il s'assoit avec elle et ensemble ils prennent la décision de quitter le Québec, pour le Titan d'Acadie-Bathurst, une organisation de Léo-Guy Morrissette cantonnée dans les provinces Maritimes.
Ils y restent 2 ans puis reviennent dans la belle province, engagé par les Olympiques de Gatineau, dans le but évident de se rapprocher des enfants et des amis. Alors, ils s'établissent à Repentigny.
7 jours sur 7
Et là ce sont des semaines de 7 jours sur 7, des semaines de 60 ou 70 heures, sous la direction du président et directeur général Charles Henry et de l'excellent instructeur Benoît Groulx. Un travail passionnant, mais un travail éreintant.
D'autant plus qu'il commence à trouver les voyages un peu longs et que depuis quelque temps, Antoinette fréquente l'aréna Roch-LaSalle de Crabtree où elle a retrouvé leur bon ami Lafontaine, qui occupe maintenant le poste d'entraîneur-chef pour les Draveurs de l'endroit.
Elle s'implique petit à petit dans l'organisation des Draveurs et s'ennuie de son Réal qui est beaucoup trop occupé avec les Olympiques de Gatineau. Il faut mentionner ici qu'Antoinette, qui a toujours appuyé son mari, est aussi une passionnée et qu'elle connaît « la chambre » autant que lui.
Lafontaine joue ses cartes
Claude Lafontaine s'informe régulièrement à Antoinette de ce que devient son Réal et s'inquiète de les voir ainsi séparés par leur occupation respective. Et c'est alors que lui vient l'idée de discuter avec elle de son intention d'offrir le poste de préposé à l'équipement des Draveurs à Réal, dans le but de les rapprocher et de profiter à nouveau des services de celui qu'il avait bien connu du temps du Montréal-Bourrassa.
D'autant plus que l'expérience acquise pendant les 4 ans passés dans le junior majeur en avait sûrement fait un meilleur collaborateur. Lafontaine avait vu juste. Aussitôt dit aussitôt fait, Antoinette a bien expliqué à son homme que les heures seraient moindres avec les Draveurs, qu'ils demeureraient dans la région et qu'ils seraient à nouveau ensemble dans un travail commun. C'est un aspect très important pour Réal et il me souligne qu'Antoinette a toujours fait partie intégrante de ses décisions.
Réal Lusignan à Crabtree
Lafontaine est heureux comme un roi, il a ramené dans son sillon un professionnel de la chambre et est maintenant convaincu que la jeune organisation des Draveurs est sur le bon chemin. Son bon ami Réal est dans la place et il va mettre la chambre à sa main. Et ce sont les jeunes qui vont en bénéficier.
Ces derniers reconnaissent tout de suite le savoir-faire du nouveau préposé et ils sentent très bien qu'il n'y aura plus de place pour les débordements. Ils savent qu'une discipline très rigoureuse sera désormais mise de l'avant, dans le sanctuaire qu'est devenu leur chambre. Et le respect commun s'installe. Voilà l'influence de Réal Lusignan dans une chambre d'hockey.
Les jeunes savent l'apprécier
Réal découvre un groupe très attachant, des jeunes très polis et respectueux, il adore le côté « small is beautifull » de Crabtree et il s'intègre à l'organisation comme un poisson dans l'eau. Il met tout de suite cartes sur table, Lafontaine lui laisse la chambre et il rencontre les jeunes joueurs dans le but évident d'expliquer sa façon de fonctionner et quel sera désormais leur comportement dans sa chambre.
Les jeunes apprécient son sens de l'organisation et découvrent un homme plein d'expérience et totalement dévoué à leur développement. Ils le sentent près d'eux et savent qu'ils pourront se confier à lui dans les moments difficiles qui viendront meubler cet apprentissage du hockey et de la vie.
De plus, les joueurs découvrent un homme serviable, attentionné et dévoué qui ne dit jamais non à améliorer l'affûtage d'un patin mal en point ou à corriger un bâton trop court ou trop long. Ils le savent de paroles et reconnaissent son intégrité et ses bonnes valeurs.
Pas question de tricher avec Ré (c'est le diminutif qu'ils utilisent), ils savent que les conséquences vont suivre. Chaque geste ou attitude qui n'est pas conforme aux règles établies mérite des conséquences. C'est la loi de Réal. Ils le savent et ils l'apprécient.
Les oreilles du coach
Les joueurs sont bien conscients que Réal et le coach Lafontaine, cela va de pair. Ils savent aussi que Réal, c'est les oreilles et les yeux du coach dans la chambre. Mais ils savent également qu'ils peuvent se confier à lui sans crainte, qu'il sait faire la part des choses et qu'il respecte les p'tits secrets.
Réal est homme à comprendre les moments difficiles et il sait remonter le moral du joueur affecté par un rendement qui n'est pas à la hauteur des attentes.
Toujours présent
Réal est toujours présent, même pendant les joutes où il tient compte de certaines statistiques commandées par son coach. Il est déçu des défaites imprévues et se réjouit des belles victoires remportées.
Le triomphe de sa jeune équipe lors du Challenge TELUS l'a comblé de bien des façons. Il fait tellement partie de ce club que c'était aussi sa victoire.
La direction se félicite
Le conseil d'administration des Draveurs du Collège Esther-Blondin se félicite d'avoir fait confiance à son « coach » Claude Lafontaine, lorsque celui-ci a recommandé l'embauche de Réal Lusignan pour voir au bon fonctionnement des membres de l'équipe dans la chambre et lors des voyages à l'extérieur.
Lui et Antoinette sont une merveilleuse police d'assurance pour les parents qui d'une certaine façon, confient leur rejeton à notre organisation.
Le meilleur
Il est facile de comprendre ici que les jeunes joueurs des Draveurs du Collège Esther-Blondin apprécient au plus haut point leur «Ré».
Ils reconnaissent la bonté et l'amour qu'il leur voue et ne l'échangeraient pas contre rien ni personne au monde, même pas contre Sidney Crosby.
Car de toute façon, Réal Lusignan n'a-t-il pas été choisi, le joueur le plus utile dans la chambre.
Un texte de Raymond Gauthier, les Draveurs du Collège Esther-Blondin