AMOS - Il s'agit d'un week-end à oublier pour les Forestiers d'Amos. Ces deux revers contre les Patriotes de Châteauguay sont difficilement explicables selon l'entraîneur Yvan Desrochers.

Les Forestiers d'Amos ont dû concéder deux victoires aux Patriotes de Châteauguay ce week-end, et ce, à domicile. Si la première défaite était méritée, Yvan Desrochers ne croit pas que la seconde l'était tout autant.

« On a obtenu 44 tirs au but, dont 19 en troisième période, a-t-il remarqué. L'équipe a tout simplement manqué d'opportunisme », a commenté Yvan Desrochers.

Comble de malheur, les locaux se sont vus refuser deux buts lors de la partie de dimanche. « Si le but avait été accordé, le sens de la «game» aurait été complètement changé. Au lieu de ça, on s'est retrouvé frustré par la décision », a expliqué l'entraîneur encore sous le choc du résultat final. Dans le deuxième cas, la rondelle a pénétré après le coup de sifflet.

Bien qu'il ait préféré s'abstenir de faire des commentaires sur l'arbitrage de la fin de semaine, Yvan Desrochers n'aurait pas eu beaucoup de mots doux à dire aux officiels.

L'équipe s'améliore malgré tout

Les Forestiers avaient l'habitude de prendre plusieurs pénalités parfois stupides au cours des derniers matchs. Cette fin de semaine, on a pu remarquer une grande amélioration à ce niveau. Samedi, l'équipe a reçu cinq pénalités. Dimanche, le nombre était un peu plus élevé, mais l'entraîneur était tout de même satisfait. « C'est certain qu'on a pris quelques pénalités dimanche en fin de match, mais il n'y avait plus d'enjeu », a-t-il mentionné.

En parlant d'opportunisme, les Forestiers n'ont pu profiter de leurs nombreuses chances en avantage numérique. Dimanche, ils ont été 1 en 8. Au cours du week-end, l'équipe locale s'est faite marquée à deux reprises pendant qu'elle était en supériorité. Au niveau des gardiens de but, l'entraîneur n'avait rien à dire sur ses deux cerbères. Ils ont fait un travail impeccable.

Les Forestiers sont sortis de ce week-end avec deux défaites. Samedi, ils ont plié l'échine 6 à 2 et dimanche 6 à 3.

Collaboration, texte et photo, Mathieu Proulx Journal Écho / citoyen