Hockey Canada a dévoilé les noms des 23 joueuses qui porteront l’uniforme canadien du 26 décembre au 2 janvier prochain dans le cadre du Championnat mondial féminin 2020 des moins de 18 ans de l’IIHF qui se déroulera à Bratislava en Slovaquie.

Cinq Québécoises ont suffisamment impressionné la direction canadienne afin de se voir confier un poste dans l’alignement. La gardienne du Phénix du Collège Esther-Blondin Ève Gascon est l’une de celles-ci. Elle participera donc à son premier tournoi IIHF.

Un camp satisfaisant

En août dernier à Lake Placid, l’équipe canadienne avait pris part à une série de trois matchs face aux Américaines qui servait de dernière évaluation pour les joueuses canadiennes. Durant le périple à Lake Placid, la jeune de 16 ans avait fait tourner bien des têtes alors qu’elle avait enregistré un jeu blanc de 26 arrêts dans le dernier match de la série afin de permettre à sa formation de remporter la « U18 series ».

De plus, les performances de Gascon dans l’uniforme d’Équipe Québec lors du dernier championnat national n’ont pas passé inaperçues. Rappelons que Gascon avait été nommée gardienne par excellence lors de ce tournoi.  

La jeunesse parmi l’expérience

Gascon sera en compétition avec Kayle Osborne et Jessie McPherson pour le poste de gardienne partante de la formation canadienne. Les deux gardiennes seront âgées de 17 ans lors de la compétition, alors que Gascon ne sera âgée que de 16 ans. D’ailleurs la gardienne de but du Collège Esther-Blondin sera l’une des plus jeunes joueuses à évoluer au sein de l’équipe canadienne.

À la recherche de l’or

Le Canada tentera de défendre son titre acquis au Japon lors du dernier Championnat du monde M18 l’année dernière. Comme toujours, les attentes pour la formation de Gina Kingsbury ne seront rien de moins que la médaille d’or.

Sur une touche plus personnelle, Gascon prend la direction de Bratislava avec l’intention d’acquérir de l’expérience et ne se fait pas d’attente.

Le premier pas vers son rêve olympique

Pour Ève, le fait de porter l’uniforme canadien, c’est un rêve qui devient réalité. Elle est bien consciente du chemin qu’il lui reste à faire avant le niveau final qui est le rêve olympique. Malgré cela, elle est très fière de son cheminement. « Tout le monde passe par les moins de 18 ans. Je suis très contente de mon travail jusqu’à maintenant! »