"Mario est vraiment hors de l'ordinaire"
Hockey jeudi, 2 sept. 2004. 20:38 jeudi, 12 déc. 2024. 16:55
(PC) - L'équipe canadienne a atteint son objectif de remporter ses deux premiers matchs de la Coupe du monde avant d'affronter la Russie, samedi soir, à Toronto. Le Canada disputera son match de quart de finale, mercredi, au Air Canada Centre.
Les victoires du Canada contre les États-Unis (2-1), mardi, et la Slovaquie (5-1), mercredi, ont été marquées par le jeu de Martin Brodeur, la rapidité et la cohésion des trios, et une certaine agressivité manifestée par le capitaine Mario Lemieux.
"C'est facile de se préparer pour un match lorsque vous gagnez les deux premiers de cette façon", a déclaré l'ailier droit Martin St-Louis qui a amassé un but et une passe dans chacun des deux matchs. "Tout est tellement positif."
D'aucuns prédisaient un lent départ du Canada comme ce fut le cas il y a deux ans aux Jeux olympiques d'hiver de Salt Lake City. Le Canada s'était alors incliné 5-2 face à la Suède. Sauf que la jeune équipe de Pat Quinn s'est rapidement soudée après un camp d'entraînement d'une dizaine de jours.
Face aux Américains, les Canadiens détenaient un avantage de 24-6 dans les lancers après 25 minutes. En début de match, les États-Unis n'ont pas été en mesure de soutenir le rythme imposé par le Canada. Seule la performance du gardien Robert Esche leur a permis de demeurer dans le match.
Les Slovaques, handicapés par l'absence de bons éléments, n'ont jamais été dans le coup. Des arrêts de Martin Brodeur aux dépens de Marian Gaborik et Miroslav Satan en première période ont eu tôt fait de briser les espoirs des Slovaques.
Le Canada est parvenu à l'emporter sans la contribution de son premier trio composé de Lemieux, Joe Sakic et Jarome Iginla. Sakic a toutefois marqué en avantage numérique. Les occasions de compter ont pourtant été nombreuses mais Iginla, entre autres, n'a jamais été en mesure de conclure.
Le leadership de Lemieux
Même s'il n'a pas encore marqué, Lemieux contribue aux succès de l'équipe par son leadership et, étonnamment, par sa robustesse.
La foule du Centre Bell a vivement réagi lorsque Lemieux a voulu jeter les gants devant Steve Konowalchuk après que l'Américain eut bousculé Brodeur.
Lemieux a évidemment pris un risque en agissant de la sorte, lui qui a déjà été opéré au dos et qui n'avait pas joué depuis le 1er novembre en raison d'une blessure à une hanche. Mais ce fut un signe que l'esprit d'équipe est très solide.
"On ne veut pas voir Mario se battre, a dit Quinn. Mais nos jeunes joueurs ont vu notre meilleur joueur, notre leader, intervenir, ce qui est vraiment hors de l'ordinaire."
Les victoires du Canada contre les États-Unis (2-1), mardi, et la Slovaquie (5-1), mercredi, ont été marquées par le jeu de Martin Brodeur, la rapidité et la cohésion des trios, et une certaine agressivité manifestée par le capitaine Mario Lemieux.
"C'est facile de se préparer pour un match lorsque vous gagnez les deux premiers de cette façon", a déclaré l'ailier droit Martin St-Louis qui a amassé un but et une passe dans chacun des deux matchs. "Tout est tellement positif."
D'aucuns prédisaient un lent départ du Canada comme ce fut le cas il y a deux ans aux Jeux olympiques d'hiver de Salt Lake City. Le Canada s'était alors incliné 5-2 face à la Suède. Sauf que la jeune équipe de Pat Quinn s'est rapidement soudée après un camp d'entraînement d'une dizaine de jours.
Face aux Américains, les Canadiens détenaient un avantage de 24-6 dans les lancers après 25 minutes. En début de match, les États-Unis n'ont pas été en mesure de soutenir le rythme imposé par le Canada. Seule la performance du gardien Robert Esche leur a permis de demeurer dans le match.
Les Slovaques, handicapés par l'absence de bons éléments, n'ont jamais été dans le coup. Des arrêts de Martin Brodeur aux dépens de Marian Gaborik et Miroslav Satan en première période ont eu tôt fait de briser les espoirs des Slovaques.
Le Canada est parvenu à l'emporter sans la contribution de son premier trio composé de Lemieux, Joe Sakic et Jarome Iginla. Sakic a toutefois marqué en avantage numérique. Les occasions de compter ont pourtant été nombreuses mais Iginla, entre autres, n'a jamais été en mesure de conclure.
Le leadership de Lemieux
Même s'il n'a pas encore marqué, Lemieux contribue aux succès de l'équipe par son leadership et, étonnamment, par sa robustesse.
La foule du Centre Bell a vivement réagi lorsque Lemieux a voulu jeter les gants devant Steve Konowalchuk après que l'Américain eut bousculé Brodeur.
Lemieux a évidemment pris un risque en agissant de la sorte, lui qui a déjà été opéré au dos et qui n'avait pas joué depuis le 1er novembre en raison d'une blessure à une hanche. Mais ce fut un signe que l'esprit d'équipe est très solide.
"On ne veut pas voir Mario se battre, a dit Quinn. Mais nos jeunes joueurs ont vu notre meilleur joueur, notre leader, intervenir, ce qui est vraiment hors de l'ordinaire."