Markov endosse le choix de la direction
Hockey mercredi, 29 sept. 2010. 16:53 mardi, 10 déc. 2024. 14:03
Andrei Markov n'a pas été froissé qu'on lui préfère Brian Gionta, même s'il est le joueur ayant le plus d'ancienneté au sein de l'organisation. Le Russe en est à sa 10e saison dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.
«Ce n'est pas ma décision, mais je l'endosse. Brian est un excellent joueur, un bon coéquipier et tout le monde le respecte. Moi, je suis simplement heureux d'être ici et d'aider l'équipe à avoir du succès.»
Martin a dit avoir rencontré Markov au cours des dernières semaines afin de lui expliquer sa position. Il avait aussi préalablement abordé le dossier avec Gionta.
L'entraîneur a raconté qu'il a cimenté le choix de Gionta, au terme de la dernière saison, en discutant avec le directeur général Pierre Gauthier et ses adjoints.
«J'ai patienté jusqu'au début du camp afin de valider notre choix auprès des membres du groupe de leadership.»
Les joueurs ont applaudi à la nomination de Gionta, qui avait agi comme capitaine à sa dernière saison à Boston College, en 2000-01. Cette saison-là, les Eagles avaient gagné le championnat.
«Mon vote serait allé à lui, si on avait tenu un scrutin chez les joueurs, a souligné le vétéran défenseur Roman Hamrlik. Je suis heureux qu'on ait un capitaine de nouveau. J'estime que c'est important.»
Hamrlik n'a aucun doute que Gionta, qui a accepté un contrat de 25 millions $ US pour cinq ans en 2009, va s'avérer un digne remplaçant de Koivu.
«Ce sont deux joueurs différents. 'Gio' parle un peu moins que Saku dans le vestiaire, mais il prêche tout autant par l'exemple. Ce sont deux grands compétiteurs.»
Il ne le fait pas pour rien, dit-on, mais quand Gionta prend la parole dans le vestiaire, tout le monde prête l'oreille.
«Il a une présence rassurante, a dit l'attaquant Maxim Lapierre, qui aurait également accordé son vote à Gionta. Il est calme, rien ne l'énerve. Son attitude en séries, le printemps dernier, faisait en sorte qu'on avait le sentiment que tout allait toujours bien. C'était le choix logique.»
Gionta est au fait du prestige qui est rattaché à la tâche de capitaine du Canadien. Il sait aussi qu'on le verra comme le principal lien entre les joueurs et les amateurs et, qu'en se sens, il devra verser quelque peu dans les relations publiques. Ça ne l'effraie pas, même s'il ne peut pas communiquer en français avec les partisans.
Martin a dit qu'il est outillé pour composer avec la situation.
«Il a choisi de venir jouer dans ce marché, a-t-il énoncé. Il a fait l'acquisition d'une maison, à Brossard. Ses enfants vont dans une école francophone. Ça montre toute son implication dans la communauté.»
En carrière dans la LNH, l'ailier de petite taille, natif de Rochester, a disputé 534 matchs et amassé 358 points, incluant 180 buts.
Gionta a pris part aux séries éliminatoires à chacune de ses huit saisons dans la LNH, remportant la Coupe Stanley avec les Devils du New Jersey en 2003. En séries, il montre une récolte de 55 points (28 buts) en 86 matchs.
«Ce n'est pas ma décision, mais je l'endosse. Brian est un excellent joueur, un bon coéquipier et tout le monde le respecte. Moi, je suis simplement heureux d'être ici et d'aider l'équipe à avoir du succès.»
Martin a dit avoir rencontré Markov au cours des dernières semaines afin de lui expliquer sa position. Il avait aussi préalablement abordé le dossier avec Gionta.
L'entraîneur a raconté qu'il a cimenté le choix de Gionta, au terme de la dernière saison, en discutant avec le directeur général Pierre Gauthier et ses adjoints.
«J'ai patienté jusqu'au début du camp afin de valider notre choix auprès des membres du groupe de leadership.»
Les joueurs ont applaudi à la nomination de Gionta, qui avait agi comme capitaine à sa dernière saison à Boston College, en 2000-01. Cette saison-là, les Eagles avaient gagné le championnat.
«Mon vote serait allé à lui, si on avait tenu un scrutin chez les joueurs, a souligné le vétéran défenseur Roman Hamrlik. Je suis heureux qu'on ait un capitaine de nouveau. J'estime que c'est important.»
Hamrlik n'a aucun doute que Gionta, qui a accepté un contrat de 25 millions $ US pour cinq ans en 2009, va s'avérer un digne remplaçant de Koivu.
«Ce sont deux joueurs différents. 'Gio' parle un peu moins que Saku dans le vestiaire, mais il prêche tout autant par l'exemple. Ce sont deux grands compétiteurs.»
Il ne le fait pas pour rien, dit-on, mais quand Gionta prend la parole dans le vestiaire, tout le monde prête l'oreille.
«Il a une présence rassurante, a dit l'attaquant Maxim Lapierre, qui aurait également accordé son vote à Gionta. Il est calme, rien ne l'énerve. Son attitude en séries, le printemps dernier, faisait en sorte qu'on avait le sentiment que tout allait toujours bien. C'était le choix logique.»
Gionta est au fait du prestige qui est rattaché à la tâche de capitaine du Canadien. Il sait aussi qu'on le verra comme le principal lien entre les joueurs et les amateurs et, qu'en se sens, il devra verser quelque peu dans les relations publiques. Ça ne l'effraie pas, même s'il ne peut pas communiquer en français avec les partisans.
Martin a dit qu'il est outillé pour composer avec la situation.
«Il a choisi de venir jouer dans ce marché, a-t-il énoncé. Il a fait l'acquisition d'une maison, à Brossard. Ses enfants vont dans une école francophone. Ça montre toute son implication dans la communauté.»
En carrière dans la LNH, l'ailier de petite taille, natif de Rochester, a disputé 534 matchs et amassé 358 points, incluant 180 buts.
Gionta a pris part aux séries éliminatoires à chacune de ses huit saisons dans la LNH, remportant la Coupe Stanley avec les Devils du New Jersey en 2003. En séries, il montre une récolte de 55 points (28 buts) en 86 matchs.