Markov, l'homme de confiance de Julien
Hockey lundi, 10 oct. 2005. 17:34 dimanche, 15 déc. 2024. 13:53
(PC) - Andreï Markov a été le joueur le plus employé par Claude Julien lors des trois premiers matchs de la saison. Le défenseur russe a affronté les meilleurs trios de l'adversaire, participé à l'attaque à cinq et contribué à écouler les pénalités.
En moyenne, il a joué 26 minutes et 34 secondes par rencontre, soit plus que Mathieu Dandenault (21:22), Craig Rivet (20:52), Sheldon Souray (20:42), Francis Bouillon (20:35), Mark Streit (11:58) et Mike Komisarek (10:46) chez les défenseurs.
"J'aime jouer le plus souvent possible", fait valoir Markov, qui se veut l'homme de confiance de l'entraîneur du Canadien.
Markov entreprend sa cinquième saison à Montréal après avoir été le sixième choix de l'équipe et le 162e joueur réclamé au repêchage de 1998. Durant le lock-out, il a remporté le championnat de Russie dans l'uniforme du Dynamo de Moscou.
"Ca m'a permis de jouer au lieu de rester à la maison, dit-il. L'équipe a eu une bonne saison et moi aussi. Je suppose que je prends de l'âge en même temps que de l'expérience", a-t-il ajouté avec une pointe d'humour.
A 26 ans, Markov entre dans ses belles années. S'il continue à jouer avec le même aplomb et la même assurance, il pourrait s'élever parmi les meilleurs défenseurs du circuit.
"Il y a beaucoup de bons défenseurs dans la ligue, rappelle-t-il avec modestie. J'essaie seulement de faire de mon mieux sans chercher à voir trop loin."
Une oeuvre d'art
Markov est un joueur qui va profiter de l'élimination de la ligne rouge. Il a le talent pour repérer un coéquipier et lui refiler la rondelle. Sa passe à Mike Ribeiro lors du but vainqueur à Toronto était une petite oeuvre d'art.
Depuis trois saisons maintenant, il forme un duo avec Craig Rivet. Celui-ci apprécie de jouer avec Markov, un joueur qu'il a appris à connaître sur la glace et à l'extérieur de la patinoire.
"Il doit s'attendre à jouer plusieurs minutes par match, dit Rivet. Comme le dit l'entraîneur, Andreï est un cheval à notre ligne bleue.
"Il fait de belles passes en plus de bien voir le jeu. Il est toujours très calme lorsqu'il a la rondelle."
Markov a grandement amélioré son anglais. Il arrive aujourd'hui à mieux exprimer sa pensée même s'il demeure très timide.
"Nous avons une bonne communication sur la glace, dit Rivet. Il n'hésite pas à donner son opinion. Mais Andreï ne sera jamais un grand communicateur. C'est un gars très tranquille, même avec ses coéquipiers. C'est dans sa personnalité même s'il s'exprime plus facilement qu'avant."
Julien dit ne pas être surpris par la qualité de son jeu.
"Je me souviens qu'il avait mal entrepris la dernière saison. Son père était alors décédé et je crois que ça l'a beaucoup affecté, raconte l'entraîneur. Mais il avait bien joué en fin année, surtout en séries.
"Markov a du talent, ajoute Julien. Il possède un bon coup de patin et un bon tir. Il a aussi une bonne tête. Il va encore s'améliorer."
En moyenne, il a joué 26 minutes et 34 secondes par rencontre, soit plus que Mathieu Dandenault (21:22), Craig Rivet (20:52), Sheldon Souray (20:42), Francis Bouillon (20:35), Mark Streit (11:58) et Mike Komisarek (10:46) chez les défenseurs.
"J'aime jouer le plus souvent possible", fait valoir Markov, qui se veut l'homme de confiance de l'entraîneur du Canadien.
Markov entreprend sa cinquième saison à Montréal après avoir été le sixième choix de l'équipe et le 162e joueur réclamé au repêchage de 1998. Durant le lock-out, il a remporté le championnat de Russie dans l'uniforme du Dynamo de Moscou.
"Ca m'a permis de jouer au lieu de rester à la maison, dit-il. L'équipe a eu une bonne saison et moi aussi. Je suppose que je prends de l'âge en même temps que de l'expérience", a-t-il ajouté avec une pointe d'humour.
A 26 ans, Markov entre dans ses belles années. S'il continue à jouer avec le même aplomb et la même assurance, il pourrait s'élever parmi les meilleurs défenseurs du circuit.
"Il y a beaucoup de bons défenseurs dans la ligue, rappelle-t-il avec modestie. J'essaie seulement de faire de mon mieux sans chercher à voir trop loin."
Une oeuvre d'art
Markov est un joueur qui va profiter de l'élimination de la ligne rouge. Il a le talent pour repérer un coéquipier et lui refiler la rondelle. Sa passe à Mike Ribeiro lors du but vainqueur à Toronto était une petite oeuvre d'art.
Depuis trois saisons maintenant, il forme un duo avec Craig Rivet. Celui-ci apprécie de jouer avec Markov, un joueur qu'il a appris à connaître sur la glace et à l'extérieur de la patinoire.
"Il doit s'attendre à jouer plusieurs minutes par match, dit Rivet. Comme le dit l'entraîneur, Andreï est un cheval à notre ligne bleue.
"Il fait de belles passes en plus de bien voir le jeu. Il est toujours très calme lorsqu'il a la rondelle."
Markov a grandement amélioré son anglais. Il arrive aujourd'hui à mieux exprimer sa pensée même s'il demeure très timide.
"Nous avons une bonne communication sur la glace, dit Rivet. Il n'hésite pas à donner son opinion. Mais Andreï ne sera jamais un grand communicateur. C'est un gars très tranquille, même avec ses coéquipiers. C'est dans sa personnalité même s'il s'exprime plus facilement qu'avant."
Julien dit ne pas être surpris par la qualité de son jeu.
"Je me souviens qu'il avait mal entrepris la dernière saison. Son père était alors décédé et je crois que ça l'a beaucoup affecté, raconte l'entraîneur. Mais il avait bien joué en fin année, surtout en séries.
"Markov a du talent, ajoute Julien. Il possède un bon coup de patin et un bon tir. Il a aussi une bonne tête. Il va encore s'améliorer."