Markov vise un retour pour l'ouverture
Hockey vendredi, 24 juin 2011. 13:06 jeudi, 12 déc. 2024. 15:15
BROSSARD, Qc - Les tactiques de négociation et les nuances d'un contrat de la LNH, Andrei Markov n'en a cure. Tout ce qu'il veut, c'est jouer au hockey.
Le défenseur en a fait une autre démonstration, vendredi midi, au Complexe sportif Bell de Brossard, quand il a commenté l'entente de trois ans, à raison de 5,75 millions $ US par saison, qu'il avait conclue la veille avec le Canadien.
Y a-t-il une clause de non-échange prévue au contrat? Aucune idée, a répondu le Russe de 32 ans.
Est-ce décevant que le salaire soit le même que ces trois dernières années? Bof! a-t-il lancé en substance.
Était-ce important que le contrat soit d'une durée de trois années, au lieu d'une seule? J'aurais été partant pour cinq ou même sept ans, a-t-il indiqué.
Markov, on le sait, est un homme réservé. Les longs palabres et les conventions d'usage, ce n'est pas son style. Ce qui n'enlève rien à son authenticité.
Il était clair dans la tête du défenseur, par exemple, qu'il voulait rester à Montréal. C'est le mandat qu'il a donné à son agent Don Meehan, quitte à réduire son pouvoir de négociation.
« C'était ma priorité de rester ici, a souligné Markov. Je ne suis pas le genre de personne qui aime le changement. J'aime l'équipe, j'aime les partisans et j'aime l'organisation. Alors, pourquoi changer? »
Markov n'a donc pas songé à tester le marché des joueurs autonomes, comme il aurait pu le faire, le 1er juillet. Ni à accepter l'une des offres provenant de clubs de la KHL en Russie.
« J'aimerais rester à Montréal aussi longtemps que je le peux, a par ailleurs dit celui qui passe de moins en moins de temps en Russie. Moi, j'aurais signé un contrat de cinq ans, ou même sept ans. Sept est mon chiffre préféré. Mais je suis juste content de rester encore trois ans. Je vais faire de mon mieux et après, espérons que je pourrai signer un autre contrat. J'aurai seulement 35 ans.
« J'espère que ce ne sera pas mon dernier contrat. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Je vise de rester en santé et j'aimerais jouer aussi longtemps que je le peux. »
Même s'il vise une longue carrière, Markov n'a pas osé se mettre dans la même catégorie qu'un Nicklas Lidstrom, qui vient de remporter le trophée Norris encore une fois à l'âge de 41 ans.
« C'est un joueur spécial, a dit Markov du vétéran des Red Wings de Detroit. Je suis pas mal sûr qu'il est difficile de continuer à jouer à ce niveau-là à son âge. Surtout qu'à chaque année, le jeu va plus vite et les joueurs sont plus forts. De mon côté, je vais simplement essayer de rester en santé et de retirer tout le plaisir que je peux de jouer. Et ce, aussi longtemps que possible. »
Au sujet de l'inclusion ou non d'une clause de non-échange à son contrat, le no 79 du Tricolore a répondu qu'il «ne porte pas attention à ce genre de choses».
« Je fais confiance à mes représentants et je leur demande où je dois mettre ma signature, c'est tout, a-t-il affirmé.
« J'essaie de rester loin de tout ça. Mon agent a fait du bon travail et j'en suis heureux, tout comme l'organisation est heureuse de l'entente. C'est maintenant fait et je peux désormais me concentrer sur le programme d'entraînement qui va me permettre d'être prêt pour le camp. »
Des nouvelles à la mi-août
Toujours en réadaptation, Markov prévoit rencontrer le Dr James Andrews à la mi-août pour recevoir son bilan médical final. Il vise un retour au jeu lors du match d'ouverture de la prochaine saison, le 6 octobre à Toronto.
Markov avait recommencé à patiner avec quelques coéquipiers en fin de saison, mais il a par la suite laissé les patins de côté pendant un mois.
« Je veux être prêt pour le camp, mais je ne veux pas en faire trop, trop vite », a-t-il noté.
Ses deux blessures au genou droit, Markov les a subies lors d'un duel à un contre un en se rendant vers le coin de la patinoire. Le défenseur russe jure que loin d'être plus prudent dans de telles circonstances à l'avenir, il sera plus combatif.
« Il me reste encore du temps, d'ici le début du camp, pour continuer à bâtir la force musculaire autour de mon genou. Mon but est d'être un peu plus fort qu'avant », a-t-il expliqué.
Opéré au genou droit à deux reprises en un an, Markov n'a participé qu'à un total de 52 rencontres au cours des deux dernières saisons. Il a inscrit six buts et 28 aides avec un différentiel de plus-11 en 45 matchs en 2009-10, puis ajouté un but et deux aides avec un différentiel de plus-2 en sept affrontements l'hiver dernier.
Ses deux blessures au genou l'ont peut-être empêché de convoiter un contrat plus lucratif que le précédent. Mais ce n'est pas là le plus grand regret de Markov. Il regrette plutôt d'avoir passé tout ce temps sans pouvoir jouer au hockey.
« J'en ai assez de toute cette réadaptation, a-t-il déclaré. Je veux juste jouer au hockey. Le hockey me manque énormément en ce moment. J'ai hâte que le camp commence. »
Le défenseur en a fait une autre démonstration, vendredi midi, au Complexe sportif Bell de Brossard, quand il a commenté l'entente de trois ans, à raison de 5,75 millions $ US par saison, qu'il avait conclue la veille avec le Canadien.
Y a-t-il une clause de non-échange prévue au contrat? Aucune idée, a répondu le Russe de 32 ans.
Est-ce décevant que le salaire soit le même que ces trois dernières années? Bof! a-t-il lancé en substance.
Était-ce important que le contrat soit d'une durée de trois années, au lieu d'une seule? J'aurais été partant pour cinq ou même sept ans, a-t-il indiqué.
Markov, on le sait, est un homme réservé. Les longs palabres et les conventions d'usage, ce n'est pas son style. Ce qui n'enlève rien à son authenticité.
Il était clair dans la tête du défenseur, par exemple, qu'il voulait rester à Montréal. C'est le mandat qu'il a donné à son agent Don Meehan, quitte à réduire son pouvoir de négociation.
« C'était ma priorité de rester ici, a souligné Markov. Je ne suis pas le genre de personne qui aime le changement. J'aime l'équipe, j'aime les partisans et j'aime l'organisation. Alors, pourquoi changer? »
Markov n'a donc pas songé à tester le marché des joueurs autonomes, comme il aurait pu le faire, le 1er juillet. Ni à accepter l'une des offres provenant de clubs de la KHL en Russie.
« J'aimerais rester à Montréal aussi longtemps que je le peux, a par ailleurs dit celui qui passe de moins en moins de temps en Russie. Moi, j'aurais signé un contrat de cinq ans, ou même sept ans. Sept est mon chiffre préféré. Mais je suis juste content de rester encore trois ans. Je vais faire de mon mieux et après, espérons que je pourrai signer un autre contrat. J'aurai seulement 35 ans.
« J'espère que ce ne sera pas mon dernier contrat. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Je vise de rester en santé et j'aimerais jouer aussi longtemps que je le peux. »
Même s'il vise une longue carrière, Markov n'a pas osé se mettre dans la même catégorie qu'un Nicklas Lidstrom, qui vient de remporter le trophée Norris encore une fois à l'âge de 41 ans.
« C'est un joueur spécial, a dit Markov du vétéran des Red Wings de Detroit. Je suis pas mal sûr qu'il est difficile de continuer à jouer à ce niveau-là à son âge. Surtout qu'à chaque année, le jeu va plus vite et les joueurs sont plus forts. De mon côté, je vais simplement essayer de rester en santé et de retirer tout le plaisir que je peux de jouer. Et ce, aussi longtemps que possible. »
Au sujet de l'inclusion ou non d'une clause de non-échange à son contrat, le no 79 du Tricolore a répondu qu'il «ne porte pas attention à ce genre de choses».
« Je fais confiance à mes représentants et je leur demande où je dois mettre ma signature, c'est tout, a-t-il affirmé.
« J'essaie de rester loin de tout ça. Mon agent a fait du bon travail et j'en suis heureux, tout comme l'organisation est heureuse de l'entente. C'est maintenant fait et je peux désormais me concentrer sur le programme d'entraînement qui va me permettre d'être prêt pour le camp. »
Des nouvelles à la mi-août
Toujours en réadaptation, Markov prévoit rencontrer le Dr James Andrews à la mi-août pour recevoir son bilan médical final. Il vise un retour au jeu lors du match d'ouverture de la prochaine saison, le 6 octobre à Toronto.
Markov avait recommencé à patiner avec quelques coéquipiers en fin de saison, mais il a par la suite laissé les patins de côté pendant un mois.
« Je veux être prêt pour le camp, mais je ne veux pas en faire trop, trop vite », a-t-il noté.
Ses deux blessures au genou droit, Markov les a subies lors d'un duel à un contre un en se rendant vers le coin de la patinoire. Le défenseur russe jure que loin d'être plus prudent dans de telles circonstances à l'avenir, il sera plus combatif.
« Il me reste encore du temps, d'ici le début du camp, pour continuer à bâtir la force musculaire autour de mon genou. Mon but est d'être un peu plus fort qu'avant », a-t-il expliqué.
Opéré au genou droit à deux reprises en un an, Markov n'a participé qu'à un total de 52 rencontres au cours des deux dernières saisons. Il a inscrit six buts et 28 aides avec un différentiel de plus-11 en 45 matchs en 2009-10, puis ajouté un but et deux aides avec un différentiel de plus-2 en sept affrontements l'hiver dernier.
Ses deux blessures au genou l'ont peut-être empêché de convoiter un contrat plus lucratif que le précédent. Mais ce n'est pas là le plus grand regret de Markov. Il regrette plutôt d'avoir passé tout ce temps sans pouvoir jouer au hockey.
« J'en ai assez de toute cette réadaptation, a-t-il déclaré. Je veux juste jouer au hockey. Le hockey me manque énormément en ce moment. J'ai hâte que le camp commence. »