Martin a toujours protégé Bonk
Hockey lundi, 28 juin 2004. 11:22 dimanche, 15 déc. 2024. 08:51
Trevor Timmins, l'un des principaux lieutenants de Bob Gainey, a beau suggérer que la presse d'Ottawa a fait preuve d'impatience à l'égard de Radek Bonk, il devrait pourtant savoir que c'est plutôt Jacques Martin qui a sauvé la carrière de ce joueur qui n'a jamais répondu aux attentes de ses employeurs.
Timmins est totalement dans l'erreur en soulignant que la presse d'Ottawa a constamment haussé la barrière dans le cas du centre de la République tchèque, qu'elle a mis beaucoup de pression. Pourtant, n'est-ce pas justement la pression qui, habituellement, accompagne tout athlète choisi au 3e tour de sélection? Ne disait-on pas de Bonk qu'il était pour connaître une solide carrière avec les Sénateurs?
La presse d'Ottawa a été plus que conciliante avec cet athlète. Elle a acheté les propos de Martin qui, année après année, trouvait un moyen pour justifier les statistiques pas très impressionnantes de Bonk. Et, ceux qui ont suivi la série entre les Sénateurs d'Ottawa et les Maple Leafs de Toronto conviendront que John Muckler ne pouvait plus garder dans sa formation un joueur qui avait raté encore une fois une mission importante : celle de produire pendant les séries éliminatoires. Les Sénateurs n'avaient plus d'espoir en Bonk et, avec le départ de Martin, son plus grand défenseur, on l'a rapidement sorti d'Ottawa afin de permettre à Jason Spezza de pouvoir finalement obtenir la possibilité d'émerger parmi les meilleurs joueurs de centre du circuit.
Dans les faits cependant, ça ne veut pas nécessairement dire que Bob Gainey a pris une décision étonnante et surtout, une décision difficile à saisir. Si certains soirs, Bonk va soulever l'ire de la clientèle du Centre Bell par son style parfois effacé et par son manque d'énergie sur la patinoire, force est d'admettre que Gainey et le Canadien accueillent un patineur au potentiel énorme, un joueur qui, pendant le calendrier régulier, peut accomplir de belles choses. A Ottawa, sous la direction de Martin, il est devenu un spécialiste en infériorité numérique, il a toujours obtenu une place de choix pendant les supériorités numériques, et Martin a toujours apprécié son intelligence sur la surface de jeu.
Dans le contexte du Canadien, Bonk remplacera Joé Juneau. A partir de là, il s'agit d'une nette amélioration. Juneau n'avait plus les ressources pour remplir les missions qu'on lui confiait. Bonk viendra appuyer le travail de Saku Koivu et de Mike Ribeiro. Il comblera un besoin urgent chez le Tricolore, une équipe comptant sur trop de joueurs de petit gabarit. Dans un rôle de 3e joueur de centre, au prix élevé de $3.5 millions, il se veut un écran de sûreté. Claude Julien va exploiter la polyvalence de Bonk mais son plus grand défi sera de pousser cet athlète jusqu'à la limite de ses possibilités. Ce que Jacques
Martin a réussi partiellement.
On ne peut nier un fait cependant, le Canadien est une meilleure formation présentement qu'il ne l'était il y a deux jours. Certains joueurs du Tricolore sont convaincus que Bonk va relancer sa carrière à Montréal, qu'il va se plaire dans le concept de jeu que prônent Julien et ses adjoints.
Intéressante comme perspective
Garon : un tournant
C'était l'opportunité qu'attendait Mathieu Garon.
A Montréal, ses chances d'obtenir un poste de gardien de premier plan étaient presque nulles. José Théodore avait pris toute la place qui lui revenait, par conséquent, Garon était limité à disputer une quinzaine de matchs par saison.
L'histoire sera différente à Los Angeles puisque les Kings ont perdu confiance en Roman Cechmanek. On va offrir à Garon la chance de mener cette équipe aux séries éliminatoires et il devrait bien se débrouiller puisqu'il évoluera avec une équipe dirigée par Andy Murray, un brillant pilote qui a fait des miracles avec cette équipe depuis son arrivée en Californie.
Une opportunité que Garon a pleinement méritée.
Lalime aussi Lecavalier candidat
Et on peut que se réjouir pour Patrick Lalime qui méritait amplement la confiance que lui témoignent les Blues de St. Louis. Ils ont réalisé un beau coup en obtenant le gardien des Sénateurs d'Ottawa. Je suis convaincu qu'il va jouer avec beaucoup d'enthousiasme et qu'il va être un excellent complice pour Chris Pronger et compagnie. Je ne suis pas certain cependant que les Sénateurs ont pris la bonne décision dans le cas de Dominik Hasek. Il n'a pas joué ou presque depuis deux ans et il ne rajeunit pas
Si j'étais Vincent Lecavalier, je ne ferais aucun projet pour le mois d'août. Il est l'un des deux candidats pour remplacer Steve Yzerman si ce dernier ne peut participer au tournoi de la Coupe du monde. L'autre candidat? Keith Primeau!
Timmins est totalement dans l'erreur en soulignant que la presse d'Ottawa a constamment haussé la barrière dans le cas du centre de la République tchèque, qu'elle a mis beaucoup de pression. Pourtant, n'est-ce pas justement la pression qui, habituellement, accompagne tout athlète choisi au 3e tour de sélection? Ne disait-on pas de Bonk qu'il était pour connaître une solide carrière avec les Sénateurs?
La presse d'Ottawa a été plus que conciliante avec cet athlète. Elle a acheté les propos de Martin qui, année après année, trouvait un moyen pour justifier les statistiques pas très impressionnantes de Bonk. Et, ceux qui ont suivi la série entre les Sénateurs d'Ottawa et les Maple Leafs de Toronto conviendront que John Muckler ne pouvait plus garder dans sa formation un joueur qui avait raté encore une fois une mission importante : celle de produire pendant les séries éliminatoires. Les Sénateurs n'avaient plus d'espoir en Bonk et, avec le départ de Martin, son plus grand défenseur, on l'a rapidement sorti d'Ottawa afin de permettre à Jason Spezza de pouvoir finalement obtenir la possibilité d'émerger parmi les meilleurs joueurs de centre du circuit.
Dans les faits cependant, ça ne veut pas nécessairement dire que Bob Gainey a pris une décision étonnante et surtout, une décision difficile à saisir. Si certains soirs, Bonk va soulever l'ire de la clientèle du Centre Bell par son style parfois effacé et par son manque d'énergie sur la patinoire, force est d'admettre que Gainey et le Canadien accueillent un patineur au potentiel énorme, un joueur qui, pendant le calendrier régulier, peut accomplir de belles choses. A Ottawa, sous la direction de Martin, il est devenu un spécialiste en infériorité numérique, il a toujours obtenu une place de choix pendant les supériorités numériques, et Martin a toujours apprécié son intelligence sur la surface de jeu.
Dans le contexte du Canadien, Bonk remplacera Joé Juneau. A partir de là, il s'agit d'une nette amélioration. Juneau n'avait plus les ressources pour remplir les missions qu'on lui confiait. Bonk viendra appuyer le travail de Saku Koivu et de Mike Ribeiro. Il comblera un besoin urgent chez le Tricolore, une équipe comptant sur trop de joueurs de petit gabarit. Dans un rôle de 3e joueur de centre, au prix élevé de $3.5 millions, il se veut un écran de sûreté. Claude Julien va exploiter la polyvalence de Bonk mais son plus grand défi sera de pousser cet athlète jusqu'à la limite de ses possibilités. Ce que Jacques
Martin a réussi partiellement.
On ne peut nier un fait cependant, le Canadien est une meilleure formation présentement qu'il ne l'était il y a deux jours. Certains joueurs du Tricolore sont convaincus que Bonk va relancer sa carrière à Montréal, qu'il va se plaire dans le concept de jeu que prônent Julien et ses adjoints.
Intéressante comme perspective
Garon : un tournant
C'était l'opportunité qu'attendait Mathieu Garon.
A Montréal, ses chances d'obtenir un poste de gardien de premier plan étaient presque nulles. José Théodore avait pris toute la place qui lui revenait, par conséquent, Garon était limité à disputer une quinzaine de matchs par saison.
L'histoire sera différente à Los Angeles puisque les Kings ont perdu confiance en Roman Cechmanek. On va offrir à Garon la chance de mener cette équipe aux séries éliminatoires et il devrait bien se débrouiller puisqu'il évoluera avec une équipe dirigée par Andy Murray, un brillant pilote qui a fait des miracles avec cette équipe depuis son arrivée en Californie.
Une opportunité que Garon a pleinement méritée.
Lalime aussi Lecavalier candidat
Et on peut que se réjouir pour Patrick Lalime qui méritait amplement la confiance que lui témoignent les Blues de St. Louis. Ils ont réalisé un beau coup en obtenant le gardien des Sénateurs d'Ottawa. Je suis convaincu qu'il va jouer avec beaucoup d'enthousiasme et qu'il va être un excellent complice pour Chris Pronger et compagnie. Je ne suis pas certain cependant que les Sénateurs ont pris la bonne décision dans le cas de Dominik Hasek. Il n'a pas joué ou presque depuis deux ans et il ne rajeunit pas
Si j'étais Vincent Lecavalier, je ne ferais aucun projet pour le mois d'août. Il est l'un des deux candidats pour remplacer Steve Yzerman si ce dernier ne peut participer au tournoi de la Coupe du monde. L'autre candidat? Keith Primeau!