Martin encense le travail de Plekanec
Hockey vendredi, 15 avr. 2011. 18:59 dimanche, 15 déc. 2024. 16:32
BOSTON - Contrairement aux Bruins, le Canadien a opté pour une journée de repos au lendemain de son triomphe à Boston et Jacques Martin a tenu à féliciter ses hommes, et surtout Tomas Plekanec, pour leur première performance.
Le résultat du match initial aurait pu avoir une incidence sur la décision des dirigeants, mais le Canadien avait déjà planifié de profiter de la journée de vendredi pour refaire le plein.
«Nous avons eu la chance de se préparer pendant trois jours pour cette confrontation», a expliqué Martin. «De plus, on préfère souvent s'en tenir à une réunion et du travail hors glace entre les parties durant les séries.»
Outre Martin, quatre joueurs du Canadien (Plekanec, Jaroslav Spacek, James Wisniewski et David Desharnais) ont rencontré les médias à Boston et les sourires n'étaient pas difficiles à dénicher.
Si la victoire obtenue jeudi soir affiche l'estampe évidente de Carey Price, c'était au tour de Plekanec de recevoir les compliments. Le combatif attaquant tchèque, qui a plusieurs fois été critiqué pour son rendement en éliminatoires, a même impressionné son entraîneur.
«C'était peut-être l'un des meilleurs matchs que je l'ai vu jouer depuis que je suis l'entraîneur», a affirmé Martin avec le sourire de satisfaction. «Vous allez me dire qu'il n'a pas récolté de point, mais son trio est celui qui a obtenu le plus de chances de marquer pour nous. Ça prend un travail d'équipe pour gagner donc certains ont compté des buts et d'autres ont très bien travaillé sans la rondelle pour contrer les meilleurs joueurs adverses.»
Il y a quelques années, Plekanec avait perdu son sang-froid au cours d'une série contre les Bruins et il avait même déclaré qu'il jouait comme une fillette. Le centre du CH, qui regrette cette déclaration, est le premier à admettre qu'il a emmagasiné beaucoup d'expérience au fil du temps.
«Peut-être qu'il est allé voir un psy!», a blagué Spacek au sujet de Plekanec. «Mais c'est vrai qu'il y a quelques années, il était très dur avec lui-même. Avec le temps, il est devenu plus fort mentalement, ça ne fait aucun doute. »
Cette fois, ce fut au tour de Plekanec de faire perdre la concentration à Zdeno Chara. Rassurez-vous ce petit incident n'avait rien à voir avec une querelle entre Plekanec, le Tchèque, et Chara, le Slovaque.
«Je venais de chuter et il est tombé sur moi. Je n'ai pas vraiment vu ce qui s'est passé», a dévoilé Plekanec après avoir été amusé par l'hypothèse de la rivalité entre les deux pays.
Toutefois, sa belle performance aurait pu être assombrie si les Bruins avaient créé l'égalité après qu'il eut raté une chance en or de déjouer Tim Thomas en troisième période.
«Je ne veux pas revoir ce jeu», a-t-il lancé en riant. Heureusement, nous avons tenu le coup et nous avons compté le deuxième but. C'était un mauvais moment pour manquer une telle occasion, mais j'ai peut-être gardé ce but pour un autre moment. »
Une implication de tous les joueurs
Price, Plekanec et Brian Gionta ont particulièrement retenu l'attention dans la première rencontre sauf que la contribution de tous les joueurs s'est avérée déterminante. À preuve, Michael Cammalleri (20 :52) et Gionta (20 :01) sont les deux attaquants qui ont franchi le plateau des 20 minutes d'utilisation.
De sa position de défenseur, Wisniewski adore quand les quatre trios se débrouillent bien.
«Quand ça fonctionne ainsi, ça permet à notre première unité offensive d'être plus reposée et tous les joueurs se sentent impliqués dans la partie et ils peuvent plus facilement remplir leur mandat à toutes leurs présences», a précisé le droitier.
Le plus bel exemple pourrait être Ryan White qui a eu son mot à dire même s'il a été le deuxième joueur le moins utilisé avec 7 :51 derrière Benoit Pouliot (7 :18).
«Je le connais comme ça, il est un guerrier incroyable et il aime ça quand le jeu est physique», a vanté son ami Desharnais sur l'implication de White au chapitre de la robustesse.
Tous les blanchissages, sauf quelques exceptions, exigent une excellente performance d'un gardien et un travail défensif à la hauteur devant ce dernier. Le gain du Canadien cadre bien dans cette règle et les joueurs semblaient fiers de leur implication en défensive.
«C'est un aspect de notre jeu d'équipe qui est une priorité. Nous avons assez bien réussi à ce sujet cette saison, et ce, malgré de nombreuses blessures. Il n'y a aucun doute que les gars réalisent que c'est encore plus important d'être efficace dans son territoire en séries», a conclu Martin content que son message ait été entendu.
Le résultat du match initial aurait pu avoir une incidence sur la décision des dirigeants, mais le Canadien avait déjà planifié de profiter de la journée de vendredi pour refaire le plein.
«Nous avons eu la chance de se préparer pendant trois jours pour cette confrontation», a expliqué Martin. «De plus, on préfère souvent s'en tenir à une réunion et du travail hors glace entre les parties durant les séries.»
Outre Martin, quatre joueurs du Canadien (Plekanec, Jaroslav Spacek, James Wisniewski et David Desharnais) ont rencontré les médias à Boston et les sourires n'étaient pas difficiles à dénicher.
Si la victoire obtenue jeudi soir affiche l'estampe évidente de Carey Price, c'était au tour de Plekanec de recevoir les compliments. Le combatif attaquant tchèque, qui a plusieurs fois été critiqué pour son rendement en éliminatoires, a même impressionné son entraîneur.
«C'était peut-être l'un des meilleurs matchs que je l'ai vu jouer depuis que je suis l'entraîneur», a affirmé Martin avec le sourire de satisfaction. «Vous allez me dire qu'il n'a pas récolté de point, mais son trio est celui qui a obtenu le plus de chances de marquer pour nous. Ça prend un travail d'équipe pour gagner donc certains ont compté des buts et d'autres ont très bien travaillé sans la rondelle pour contrer les meilleurs joueurs adverses.»
Il y a quelques années, Plekanec avait perdu son sang-froid au cours d'une série contre les Bruins et il avait même déclaré qu'il jouait comme une fillette. Le centre du CH, qui regrette cette déclaration, est le premier à admettre qu'il a emmagasiné beaucoup d'expérience au fil du temps.
«Peut-être qu'il est allé voir un psy!», a blagué Spacek au sujet de Plekanec. «Mais c'est vrai qu'il y a quelques années, il était très dur avec lui-même. Avec le temps, il est devenu plus fort mentalement, ça ne fait aucun doute. »
Cette fois, ce fut au tour de Plekanec de faire perdre la concentration à Zdeno Chara. Rassurez-vous ce petit incident n'avait rien à voir avec une querelle entre Plekanec, le Tchèque, et Chara, le Slovaque.
«Je venais de chuter et il est tombé sur moi. Je n'ai pas vraiment vu ce qui s'est passé», a dévoilé Plekanec après avoir été amusé par l'hypothèse de la rivalité entre les deux pays.
Toutefois, sa belle performance aurait pu être assombrie si les Bruins avaient créé l'égalité après qu'il eut raté une chance en or de déjouer Tim Thomas en troisième période.
«Je ne veux pas revoir ce jeu», a-t-il lancé en riant. Heureusement, nous avons tenu le coup et nous avons compté le deuxième but. C'était un mauvais moment pour manquer une telle occasion, mais j'ai peut-être gardé ce but pour un autre moment. »
Une implication de tous les joueurs
Price, Plekanec et Brian Gionta ont particulièrement retenu l'attention dans la première rencontre sauf que la contribution de tous les joueurs s'est avérée déterminante. À preuve, Michael Cammalleri (20 :52) et Gionta (20 :01) sont les deux attaquants qui ont franchi le plateau des 20 minutes d'utilisation.
De sa position de défenseur, Wisniewski adore quand les quatre trios se débrouillent bien.
«Quand ça fonctionne ainsi, ça permet à notre première unité offensive d'être plus reposée et tous les joueurs se sentent impliqués dans la partie et ils peuvent plus facilement remplir leur mandat à toutes leurs présences», a précisé le droitier.
Le plus bel exemple pourrait être Ryan White qui a eu son mot à dire même s'il a été le deuxième joueur le moins utilisé avec 7 :51 derrière Benoit Pouliot (7 :18).
«Je le connais comme ça, il est un guerrier incroyable et il aime ça quand le jeu est physique», a vanté son ami Desharnais sur l'implication de White au chapitre de la robustesse.
Tous les blanchissages, sauf quelques exceptions, exigent une excellente performance d'un gardien et un travail défensif à la hauteur devant ce dernier. Le gain du Canadien cadre bien dans cette règle et les joueurs semblaient fiers de leur implication en défensive.
«C'est un aspect de notre jeu d'équipe qui est une priorité. Nous avons assez bien réussi à ce sujet cette saison, et ce, malgré de nombreuses blessures. Il n'y a aucun doute que les gars réalisent que c'est encore plus important d'être efficace dans son territoire en séries», a conclu Martin content que son message ait été entendu.