Max Pacioretty doit encore apprendre
Hockey jeudi, 4 nov. 2010. 17:36 samedi, 14 déc. 2024. 00:27
BROSSARD, Qc - Même si les propos avancés par Max Pacioretty au cours des dernières heures sont spectaculaires en apparence, Jacques Martin est sensiblement sur la même longueur d'ondes que le jeune attaquant qui évolue présentement avec les Bulldogs de Hamilton.
Tant le vétéran entraîneur que l'espoir américain de 21 ans sont d'accord pour dire la même chose : Pacioretty a besoin de stabilité pour mieux se développer. Ce qui revient à dire qu'un séjour prolongé à Hamilton, à ce stade-ci de sa carrière, représente le scénario le plus favorable pour celui que le Canadien a repêché au premier tour, 22e en tout, lors du repêchage de 2007.
Martin a été appelé à commenter, jeudi, les déclarations faites quelques heures plus tôt par Pacioretty à RDS et à une station de radio de Montréal. L'entraîneur a déclaré qu'étant donné que l'attaquant de six pieds deux pouces et 208 livres n'a que relativement peu joué au cours des deux dernières saisons, tant dans la Ligue américaine qu'au niveau de la LNH, il valait mieux qu'il reste avec les Bulldogs à court terme.
«Il a souvent été blessé et dans un tel contexte, tu n'apprends pas», a dit Martin de celui qui occupe présentement le deuxième rang des marqueurs des Bulldogs avec une production de trois buts et neuf aides en 10 matchs, derrière David Desharnais (3-11-14). «C'est un jeune qui a besoin d'apprendre, de vivre différentes expériences.»
C'est sensiblement ce qu'a déclaré Pacioretty en affirmant qu'il préférerait ne pas jouer à Montréal cet hiver.
«Je suis sûr qu'un gars comme Randy Cunneyworth (l'entraîneur-chef des Bulldogs), qui a vécu le même genre de situation quand il était joueur, va l'aider beaucoup. C'est bon qu'il ait cette attitude-là», a affirmé Martin.
«Mais reste qu'en cas de besoin, il fait partie d'un groupe de joueurs qu'on garde à l'oeil et qui sont susceptibles d'aider l'équipe (lors d'un rappel).»
Sans chercher la confrontation, Martin a tenu à rappeler certaines choses quand on a évoqué la déclaration de Pacioretty qui comparait l'attitude de Guy Carbonneau à son endroit, comparée à la sienne. Pacioretty a affirmé que selon lui, Carbonneau lui avait permis d'évoluer dans un contexte plus favorable au succès, tandis que Martin avait semblé favoriser une méthode de motivation plus répressive.
«L'an dernier, après le camp d'entraînement, j'avais bataillé fort pour le garder ici parce que j'aime sa vitesse, j'aime ses habiletés et je l'apprécie comme personne, a noté Martin, en ajoutant que l'organisation croyait encore en Pacioretty, tout comme lui. Il a quand même joué une bonne demi-saison sur le troisième trio avec Glen Metropolit et Travis Moen. Ils avaient accompli du bon travail.
«Un joueur comme lui doit jouer un certain rôle et l'espoir demeure qu'il se développe.»
Au sujet de la déclaration de Pacioretty laissant entendre qu'il serait prêt à venir à Montréal pour jouer au sein d'un des deux premiers trios, mais pas dans l'un des trios de soutien, Martin a calmement rappelé une vérité de base.
«(Pacioretty) est un joueur et c'est à l'entraîneur de décider à quel endroit il vaut mieux pour un joueur de jouer, a-t-il dit. Qu'il s'agisse du premier, du deuxième, du troisième ou du quatrième trio, un joueur amène certains éléments et ces éléments-là ne changent pas, peu importe l'endroit où il joue.
«Bien des joueurs commencent sur les trios de soutien et finissent par mériter une place sur un autre trio», a ajouté Martin.
L'entraîneur a par ailleurs expliqué que Pacioretty n'en est pas encore au stade où il peut apprendre en se frottant aux joueurs de la LNH. C'est pourquoi un séjour prolongé dans la Ligue américaine demeure préférable.
«Les matchs sont si serrés (dans la LNH) qu'on avait le sentiment qu'il valait mieux pour lui qu'il retourne dans la Ligue américaine, a dit Martin. C'est juste que jusqu'à maintenant, les deux fois précédentes où il a été retourné aux mineures, il s'est blessé et n'a pas beaucoup joué. Et ça, ce n'est pas de sa faute.
«Cette année, il a réussi à rester en santé et il semble en voie de trouver sa niche, ce qui lui permettra d'emmagasiner de l'expérience et de se développer en tant que joueur.»
Tant le vétéran entraîneur que l'espoir américain de 21 ans sont d'accord pour dire la même chose : Pacioretty a besoin de stabilité pour mieux se développer. Ce qui revient à dire qu'un séjour prolongé à Hamilton, à ce stade-ci de sa carrière, représente le scénario le plus favorable pour celui que le Canadien a repêché au premier tour, 22e en tout, lors du repêchage de 2007.
Martin a été appelé à commenter, jeudi, les déclarations faites quelques heures plus tôt par Pacioretty à RDS et à une station de radio de Montréal. L'entraîneur a déclaré qu'étant donné que l'attaquant de six pieds deux pouces et 208 livres n'a que relativement peu joué au cours des deux dernières saisons, tant dans la Ligue américaine qu'au niveau de la LNH, il valait mieux qu'il reste avec les Bulldogs à court terme.
«Il a souvent été blessé et dans un tel contexte, tu n'apprends pas», a dit Martin de celui qui occupe présentement le deuxième rang des marqueurs des Bulldogs avec une production de trois buts et neuf aides en 10 matchs, derrière David Desharnais (3-11-14). «C'est un jeune qui a besoin d'apprendre, de vivre différentes expériences.»
C'est sensiblement ce qu'a déclaré Pacioretty en affirmant qu'il préférerait ne pas jouer à Montréal cet hiver.
«Je suis sûr qu'un gars comme Randy Cunneyworth (l'entraîneur-chef des Bulldogs), qui a vécu le même genre de situation quand il était joueur, va l'aider beaucoup. C'est bon qu'il ait cette attitude-là», a affirmé Martin.
«Mais reste qu'en cas de besoin, il fait partie d'un groupe de joueurs qu'on garde à l'oeil et qui sont susceptibles d'aider l'équipe (lors d'un rappel).»
Sans chercher la confrontation, Martin a tenu à rappeler certaines choses quand on a évoqué la déclaration de Pacioretty qui comparait l'attitude de Guy Carbonneau à son endroit, comparée à la sienne. Pacioretty a affirmé que selon lui, Carbonneau lui avait permis d'évoluer dans un contexte plus favorable au succès, tandis que Martin avait semblé favoriser une méthode de motivation plus répressive.
«L'an dernier, après le camp d'entraînement, j'avais bataillé fort pour le garder ici parce que j'aime sa vitesse, j'aime ses habiletés et je l'apprécie comme personne, a noté Martin, en ajoutant que l'organisation croyait encore en Pacioretty, tout comme lui. Il a quand même joué une bonne demi-saison sur le troisième trio avec Glen Metropolit et Travis Moen. Ils avaient accompli du bon travail.
«Un joueur comme lui doit jouer un certain rôle et l'espoir demeure qu'il se développe.»
Au sujet de la déclaration de Pacioretty laissant entendre qu'il serait prêt à venir à Montréal pour jouer au sein d'un des deux premiers trios, mais pas dans l'un des trios de soutien, Martin a calmement rappelé une vérité de base.
«(Pacioretty) est un joueur et c'est à l'entraîneur de décider à quel endroit il vaut mieux pour un joueur de jouer, a-t-il dit. Qu'il s'agisse du premier, du deuxième, du troisième ou du quatrième trio, un joueur amène certains éléments et ces éléments-là ne changent pas, peu importe l'endroit où il joue.
«Bien des joueurs commencent sur les trios de soutien et finissent par mériter une place sur un autre trio», a ajouté Martin.
L'entraîneur a par ailleurs expliqué que Pacioretty n'en est pas encore au stade où il peut apprendre en se frottant aux joueurs de la LNH. C'est pourquoi un séjour prolongé dans la Ligue américaine demeure préférable.
«Les matchs sont si serrés (dans la LNH) qu'on avait le sentiment qu'il valait mieux pour lui qu'il retourne dans la Ligue américaine, a dit Martin. C'est juste que jusqu'à maintenant, les deux fois précédentes où il a été retourné aux mineures, il s'est blessé et n'a pas beaucoup joué. Et ça, ce n'est pas de sa faute.
«Cette année, il a réussi à rester en santé et il semble en voie de trouver sa niche, ce qui lui permettra d'emmagasiner de l'expérience et de se développer en tant que joueur.»