Michael Cammalleri appuie Québec
Hockey vendredi, 1 oct. 2010. 15:39 jeudi, 12 déc. 2024. 00:32
BROSSARD - S'il le pouvait, Michael Cammalleri irait marcher sur les plaines d'Abraham, samedi, avec les milliers d'amateurs de hockey de Québec qui souhaitent le retour d'une équipe de la LNH.
"Québec devrait avoir son équipe. J'espère qu'elle l'aura bientôt", a déclaré l'attaquant vedette du Canadien, vendredi, au terme de la séance d'entraînement de l'équipe.
"Les gens de Québec le méritent, le hockey le mérite et le Canada le mérite. Ce serait fantastique."
Le Torontois âgé de 28 ans ne connaît pas les tenants et aboutissants entourant le dossier de la construction d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel. Mais il a dit croire que la LNH suit de près l'évolution du dossier.
"Je suis sûr que la ligue garde l'oeil ouvert sur ce qui se passe à Québec", a-t-il répondu, quand on lui a parlé de la "marche bleue".
Cammalleri, qui prône aussi le retour de la LNH à Winnipeg, a un attachement particulier avec la ville de Québec depuis sa participation au tournoi international pee-wee en 1996. Il était le capitaine des Red Wings de Toronto, qui a soulevé le trophée des champions au centre de la patinoire.
"Passion. C'est le mot qui me vient à l'esprit. Ça prend des amateurs passionnés pour faire salle comble au Colisée pour voir jouer des pee-wee.
"Pour nous, à l'époque, c'était très particulier à vivre. Depuis l'âge de sept ans que nous parlions de la possibilité d'aller au tournoi de Québec. C'était pour nous un championnat du monde. Ç'a été une expérience inoubliable", a résumé Cammalleri, qui renouera avec le public québécois, samedi.
Foule hostile?
Plus que jamais depuis le départ des Nordiques, le Tricolore ne se sentira possiblement pas comme chez lui au Colisée. Les Islanders de New York, une des équipes qui pourraient être délocalisées, auront leur légion de partisans.
"On va nous montrer que ça vient...", a opiné Maxim Lapierre, vendredi, en évoquant l'accueil hostile qu'on risque de réserver au Canadien, en rêvant que la rivalité avec les Nordiques renaisse de ses cendres.
Il n'y a rien qui ferait le plus plaisir à Lapierre d'être un acteur de la "bataille du Québec" nouvelle mouture.
"Je pense qu'on me détesterait pas mal à Québec", a-t-il avancé, en arborant son sourire d'adolescent.
En attendant, le patineur natif de Repentigny a hâte de jouer à Québec pour la première fois.
"Il va y avoir une atmosphère du tonnerre. Les amateurs là-bas sont enflammés avec tout ce qui entoure le retour espéré d'une équipe de la Ligue nationale."
L'autre Québécois de l'équipe, Mathieu Darche, ne sera pas de la partie, et c'est peut-être mieux ainsi.
"Fan fini" du Canadien dans son enfance, le vétéran Darche n'a pas caché la haine viscérale qu'il entretenait à l'endroit des Nordiques.
"J'ai toujours détesté les Nordiques... Et non, le but d'Alain Côté n'était pas bon", a-t-il lancé en terminant, quand on lui a posé la question.
"Québec devrait avoir son équipe. J'espère qu'elle l'aura bientôt", a déclaré l'attaquant vedette du Canadien, vendredi, au terme de la séance d'entraînement de l'équipe.
"Les gens de Québec le méritent, le hockey le mérite et le Canada le mérite. Ce serait fantastique."
Le Torontois âgé de 28 ans ne connaît pas les tenants et aboutissants entourant le dossier de la construction d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel. Mais il a dit croire que la LNH suit de près l'évolution du dossier.
"Je suis sûr que la ligue garde l'oeil ouvert sur ce qui se passe à Québec", a-t-il répondu, quand on lui a parlé de la "marche bleue".
Cammalleri, qui prône aussi le retour de la LNH à Winnipeg, a un attachement particulier avec la ville de Québec depuis sa participation au tournoi international pee-wee en 1996. Il était le capitaine des Red Wings de Toronto, qui a soulevé le trophée des champions au centre de la patinoire.
"Passion. C'est le mot qui me vient à l'esprit. Ça prend des amateurs passionnés pour faire salle comble au Colisée pour voir jouer des pee-wee.
"Pour nous, à l'époque, c'était très particulier à vivre. Depuis l'âge de sept ans que nous parlions de la possibilité d'aller au tournoi de Québec. C'était pour nous un championnat du monde. Ç'a été une expérience inoubliable", a résumé Cammalleri, qui renouera avec le public québécois, samedi.
Foule hostile?
Plus que jamais depuis le départ des Nordiques, le Tricolore ne se sentira possiblement pas comme chez lui au Colisée. Les Islanders de New York, une des équipes qui pourraient être délocalisées, auront leur légion de partisans.
"On va nous montrer que ça vient...", a opiné Maxim Lapierre, vendredi, en évoquant l'accueil hostile qu'on risque de réserver au Canadien, en rêvant que la rivalité avec les Nordiques renaisse de ses cendres.
Il n'y a rien qui ferait le plus plaisir à Lapierre d'être un acteur de la "bataille du Québec" nouvelle mouture.
"Je pense qu'on me détesterait pas mal à Québec", a-t-il avancé, en arborant son sourire d'adolescent.
En attendant, le patineur natif de Repentigny a hâte de jouer à Québec pour la première fois.
"Il va y avoir une atmosphère du tonnerre. Les amateurs là-bas sont enflammés avec tout ce qui entoure le retour espéré d'une équipe de la Ligue nationale."
L'autre Québécois de l'équipe, Mathieu Darche, ne sera pas de la partie, et c'est peut-être mieux ainsi.
"Fan fini" du Canadien dans son enfance, le vétéran Darche n'a pas caché la haine viscérale qu'il entretenait à l'endroit des Nordiques.
"J'ai toujours détesté les Nordiques... Et non, le but d'Alain Côté n'était pas bon", a-t-il lancé en terminant, quand on lui a posé la question.