Michel Therrien en veut toujours plus de ses joueurs
Hockey mardi, 28 nov. 2000. 20:39 dimanche, 15 déc. 2024. 07:33
EDMONTON (PC) - Une image de dur colle à Michel Therrien. "On me colle une image qui remonte au junior", estime le nouvel entraîneur du Canadien, qui a déjà eu à expliquer à plusieurs reprises depuis sa nomination qu'il a su s'adapter aux individus et aux circonstances.
Il a dû le faire encore mardi quand un journaliste d'Edmonton lui a rapporté une anecdote de Georges Laraque à son sujet, concernant la fois où son entraîneur du temps à Laval lui avait demandé d'aller se battre avec Sylvain Blouin lors du camp d'entraînement...
"Je m'estime un coach qui demande beaucoup", convient Therrien. Parce que j'ai travaillé très fort pour arriver où je suis présentement. Beaucoup d'efforts, c'est tout ce que je demande.
"Je suis vivant derrière un banc, ça je ne changerai pas. Quand un match est fini, je veux dire que j'ai tout essayé pour gagner.
"Mais si je me mets à tout le temps casser des bâtons et à faire des crises derrière le banc, les gens vont dire que je ne suis pas en contrôle."
À la façon junior...
Therrien ne se gêne pas pour dire qu'il est prêt à tout pour gagner. Et dans le junior, surtout pour les frères Morissette, ça voulait souvent dire de jouer dur.
"On avait Sylvain Blouinet Gino Odjick dans le même trio, se rappelle-t-il. Puis j'ai eu Sylvain Blouin, le meilleur batailleur de la ligue, et Georges Laraque. Il fallait ce type de joueurs à l'époque et on avait les meilleurs. C'était comme ça et l'important était de gagner."
Therrien a commis des frasques mais, dit-il, pas plus que les Michel Bergeron, Pat Burns... Alain Vigneault et compagnie, qui eux aussi se sont adaptés à la Ligue nationale: "J'avais des adversaires dérangeants derrière un banc..."
On a beaucoup fait état depuis la nomination de Therrien d'une sorte de fronde menée à son endroit par les vétérans des Citadelles de Québec la saison dernière, tous partis depuis, qui n'approuvaient pas ses méthodes.
"J'ai déjà commenté ça", a rappelé Therrien, qui avait dit, essentiellement, qu'un entraîneur est là pour gagner et ne peut plaire à tout le monde.
"C'est vrai que je demande beaucoup de mes joueurs, a-t-il repris. Je n'ai jamais humilié un joueur en public, mais quand j'ai quelque chose à dire en privé, je ne me gêne pas. S'il y en a qui ne sont pas capables de le prendre...
"Si je sens que ça ne marche pas à coups de tapes dans le dos, il faut que je dise. Mais moi, c'est toujours pour gagner. Je suis prêt à faire n'importe quoi pour gagner."
Cela dit, précise-t-il, il est aussi capable de tenir compte du gros bon sens et de la qualité des joueurs auxquels il s'adresse. Et, surtout, d'adapter son approche.
Il a dû le faire encore mardi quand un journaliste d'Edmonton lui a rapporté une anecdote de Georges Laraque à son sujet, concernant la fois où son entraîneur du temps à Laval lui avait demandé d'aller se battre avec Sylvain Blouin lors du camp d'entraînement...
"Je m'estime un coach qui demande beaucoup", convient Therrien. Parce que j'ai travaillé très fort pour arriver où je suis présentement. Beaucoup d'efforts, c'est tout ce que je demande.
"Je suis vivant derrière un banc, ça je ne changerai pas. Quand un match est fini, je veux dire que j'ai tout essayé pour gagner.
"Mais si je me mets à tout le temps casser des bâtons et à faire des crises derrière le banc, les gens vont dire que je ne suis pas en contrôle."
À la façon junior...
Therrien ne se gêne pas pour dire qu'il est prêt à tout pour gagner. Et dans le junior, surtout pour les frères Morissette, ça voulait souvent dire de jouer dur.
"On avait Sylvain Blouinet Gino Odjick dans le même trio, se rappelle-t-il. Puis j'ai eu Sylvain Blouin, le meilleur batailleur de la ligue, et Georges Laraque. Il fallait ce type de joueurs à l'époque et on avait les meilleurs. C'était comme ça et l'important était de gagner."
Therrien a commis des frasques mais, dit-il, pas plus que les Michel Bergeron, Pat Burns... Alain Vigneault et compagnie, qui eux aussi se sont adaptés à la Ligue nationale: "J'avais des adversaires dérangeants derrière un banc..."
On a beaucoup fait état depuis la nomination de Therrien d'une sorte de fronde menée à son endroit par les vétérans des Citadelles de Québec la saison dernière, tous partis depuis, qui n'approuvaient pas ses méthodes.
"J'ai déjà commenté ça", a rappelé Therrien, qui avait dit, essentiellement, qu'un entraîneur est là pour gagner et ne peut plaire à tout le monde.
"C'est vrai que je demande beaucoup de mes joueurs, a-t-il repris. Je n'ai jamais humilié un joueur en public, mais quand j'ai quelque chose à dire en privé, je ne me gêne pas. S'il y en a qui ne sont pas capables de le prendre...
"Si je sens que ça ne marche pas à coups de tapes dans le dos, il faut que je dise. Mais moi, c'est toujours pour gagner. Je suis prêt à faire n'importe quoi pour gagner."
Cela dit, précise-t-il, il est aussi capable de tenir compte du gros bon sens et de la qualité des joueurs auxquels il s'adresse. Et, surtout, d'adapter son approche.