Mike Ribeiro sait profiter de son temps de glace limité
Hockey dimanche, 8 déc. 2002. 22:18 vendredi, 13 déc. 2024. 20:47
BOSTON (PC) - Le moins qu'on puisse dire, c'est que Mike Ribeiro sait profiter du peu de temps de glace qu'on continue de lui accorder. Il a fait cinq présences pour un peu plus de trois minutes d'action à la première période du match de samedi à Phoenix, qu'il a complétée avec deux aides et un différentiel de plus 3!
Il a préparé le premier but marqué par Richard Zednik en gagnant une mise au jeu et le deuxième en faisant une passe sur la palette de Randy McKay deux secondes après la fin d'un avantage numérique, pour donner le ton à la victoire de 4-2 du Canadien.
«Mike a assurément joué son meilleur match, a confirmé Michel Therrien. Il a contrôlé la rondelle et il ne faisait pas des jeux pour rien.
«L'important pour lui c'est qu'il patine et le fait de jouer avec Petrov l'aide.»
Ce n'est pas la première fois qu'on entend dire que Ribeiro, qui n'a rien d'une gazelle, se doit d'être en mouvement.
Malgré tous ces éloges, Ribeiro, confiné à un quatrième trio et des présences en avantage numérique, n'a été utilisé que pendant 11 minutes lors du match de samedi. Seul Mariusz Czerkawski, qui complétait son trio, a joué moins que lui.
Mince marge d'erreur
Son purgatoire dure depuis longtemps et sa marge de manoeuvre semble plus mince que pour d'autres.
Il a commis une erreur qui coûté un but et éventuellement la victoire contre les Flyers et il a été laissé de côté lors du match suivant à Dallas.
La semaine dernière encore, le directeur général André Savard a fait une déclaration controversée, laissant entendre que Ribeiro l'avait déçu en ne pouvant accéder à la Ligue nationale la saison dernière.
Ses défenseurs répondent qu'il est difficile pour un joueur créatif comme lui de se faire justice en jouant quelques minutes par match avec des plombiers de quatrième trio et en sachant qu'il risque d'écoper à la moindre erreur.
«Depuis mon erreur à Philadelphie, je jouais un peu sur les talons, a d'ailleurs admis Ribeiro. Mais je me suis dit qu'il fallait laisser ça derrière moi et regarder en avant.»
De l'avis même de Therrien, Ribeiro avait été un des meilleurs joueurs du Canadien au camp d'entraînement avant de se blesser à une épaule.
Mais puisqu'on ne lui donne pas le choix présentement, le jeune homme semble se faire à l'idée d'évoluer dans un quatrième trio, avec des joueurs quand même capables cette fois de provoquer des choses en attaque.
«L'important pour un quatrième trio, soutient-il, est de garder la rondelle dans le territoire adverse. En exerçant un bon échec-avant.»
La veille, il avait parler de l'importance de ne pas accorder de but quand il était sur la glace.
Pas toujours facile pour un joueur à caractère offensif de percer la formation du Canadien!
Il a préparé le premier but marqué par Richard Zednik en gagnant une mise au jeu et le deuxième en faisant une passe sur la palette de Randy McKay deux secondes après la fin d'un avantage numérique, pour donner le ton à la victoire de 4-2 du Canadien.
«Mike a assurément joué son meilleur match, a confirmé Michel Therrien. Il a contrôlé la rondelle et il ne faisait pas des jeux pour rien.
«L'important pour lui c'est qu'il patine et le fait de jouer avec Petrov l'aide.»
Ce n'est pas la première fois qu'on entend dire que Ribeiro, qui n'a rien d'une gazelle, se doit d'être en mouvement.
Malgré tous ces éloges, Ribeiro, confiné à un quatrième trio et des présences en avantage numérique, n'a été utilisé que pendant 11 minutes lors du match de samedi. Seul Mariusz Czerkawski, qui complétait son trio, a joué moins que lui.
Mince marge d'erreur
Son purgatoire dure depuis longtemps et sa marge de manoeuvre semble plus mince que pour d'autres.
Il a commis une erreur qui coûté un but et éventuellement la victoire contre les Flyers et il a été laissé de côté lors du match suivant à Dallas.
La semaine dernière encore, le directeur général André Savard a fait une déclaration controversée, laissant entendre que Ribeiro l'avait déçu en ne pouvant accéder à la Ligue nationale la saison dernière.
Ses défenseurs répondent qu'il est difficile pour un joueur créatif comme lui de se faire justice en jouant quelques minutes par match avec des plombiers de quatrième trio et en sachant qu'il risque d'écoper à la moindre erreur.
«Depuis mon erreur à Philadelphie, je jouais un peu sur les talons, a d'ailleurs admis Ribeiro. Mais je me suis dit qu'il fallait laisser ça derrière moi et regarder en avant.»
De l'avis même de Therrien, Ribeiro avait été un des meilleurs joueurs du Canadien au camp d'entraînement avant de se blesser à une épaule.
Mais puisqu'on ne lui donne pas le choix présentement, le jeune homme semble se faire à l'idée d'évoluer dans un quatrième trio, avec des joueurs quand même capables cette fois de provoquer des choses en attaque.
«L'important pour un quatrième trio, soutient-il, est de garder la rondelle dans le territoire adverse. En exerçant un bon échec-avant.»
La veille, il avait parler de l'importance de ne pas accorder de but quand il était sur la glace.
Pas toujours facile pour un joueur à caractère offensif de percer la formation du Canadien!