Mission possible!
Hockey jeudi, 17 janv. 2002. 14:37 dimanche, 15 déc. 2024. 05:04
RALEIGH - André Savard fait une brève analyse des événements qui ont marqué la saison du Canadien jusqu'à maintenant.
« Nous avons rencontré plusieurs de nos objectifs, des objectifs que nous avons dû modifier avant même de disputer le premier match du calendrier. La perte de Saku Koivu a changé nos perspectives de gestion mais, dans l'ensemble, nous demeurons dans la course pour une place dans les séries et c'est ce que nous visions. »
Si le Canadien demeure coller aux équipes aspirantes d'ici la pause des Jeux olympiques, Savard pourra alors prendre des décisions beaucoup plus réfléchies. Jusqu'à maintenant, il a visé dans la bonne direction et il ne cache pas que le défi était important. « Avant le début de l'année, nous avions quatre joueurs qui se dirigeaient vers l'autonomie complète à la fin du calendrier. Patrice Brisebois a signé une entente de quatre ans. Donald Audette est avec nous à la place de Martin Rucinsky, donc nous n'avons pas perdu Rucinsky sans récolter un joueur important pour notre équipe. Karl Dykhuis était un défenseur que nous voulions garder parce qu'il se débrouille bien, il nous rend de bons services. Et l'embauche de Doug Gilmour nous donne plus de stabilité, plus de profondeur. Il fallait s'assurer que nous pouvions recruter des joueurs autonomes sans en perdre au cours de l'année en cours. »
Ne reste que Brian Savage.
Un moment d'hésitation
Après un petit moment d'hésitation, parce qu'il n'aime pas tellement discuter du cas de son ailier gauche depuis que son offre de $9 millions pour trois ans eut été rejetée par Larry Kelly, le directeur général du Canadien échappe un commentaire significatif : « On ne peut pas toujours frapper pour mille. »
Le message est on ne peut plus précis. « De toute façon, nous dérapons de la discussion première. On disait quoi au juste Oui, on parlait de nos objectifs, on parlait des prochaines semaines, des prochains mois . »
Il a discuté longuement du statut de Jeff Hackett, un gardien d'expérience qui avait connu un départ canon avant de sombrer dans l'oubli et surtout dans l'inefficacité. « Il va retrouver la forme, on a besoin de lui. » Pour seconder Jose Théodore à qui on veut accorder des congés de temps à autre. « Trois matchs en quatre soirs, c'est exigeant pour un gardien, peu importe ses antécédents, peu importe sa réputation. Je maintiens toujours que notre force première, c'est devant le filet et c'est là que ça va se jouer. Quand nos gardiens excellent, on a des chances de gagner. Quand ils sont bons, je ne dis pas mauvais, je dis bons, on a des ennuis. »
Savard admet aussi qu'il n'est pas tellement sollicité par les directeurs généraux de la Ligue nationale et que, par conséquent, sur le marché, la valeur de Hackett est à son plus bas niveau. Autant chercher à soutirer le maximum de l'athlète. « J'ai bon espoir qu'il redevienne le gardien du début de saison. »
Semaines déterminantes
Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour Savard. Les performances de ses gardiens, la tenue générale de son équipe, sa position au classement indiqueront au directeur général quelle stratégie entend-il déployer? Se lancera-t-il sur le marché des transactions? Que fera-t-il avec Brian Savage? Ou encore avec Jeff Hackett?
Gardera-t-il bien longtemps des athlètes comme Chad Kilger qui a perdu de son lustre, qui n'est pas l'ombre de l'athlète qui s'est amené à Montréal, l'an dernier, avec beaucoup d'énergie? « On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Présentement c'est calme. Peut-être que dans quelques jours, il y aura de l'activité dans l'air. C'est un boulot bien particulier, un métier que j'aime bien, un métier où tout dois être sur le qui-vive constamment. »
Pendant sa convalescence, Savage a tout le temps pour bien réfléchir à la situation. J'ignore si l'offre de $9 millions du Canadien est toujours sur la table. Si oui, il n'a pas grand temps pour se manifester d'autant plus que le contrat que vient de signer Stu Barnes, capitaine des Sabres de Buffalo, n'est pas de nature à aider sa cause. Barnes a accepté une entente de trois ans évaluée à $8.4 millions. Et ses statistiques sont plus intéressantes que celles de Savage.
André Savard ne lésine jamais dans les négociations contractuelles. Jamais. Il n'aime pas non plus qu'on joue avec ses nerfs
Théodore : au sujet des discussions?
Que d'honneur pour José Théodore!
Honneur mérité. Théodore vivra des moments particuliers à Los Angeles à l'occasion de la présentation du match des étoiles de la Ligue nationale. Il aura l'occasion de côtoyer le gardien Patrick Roy, il fraternisera avec l'élite du circuit, une expérience qu'a vécue Simon Gagné l'an dernier et qui lui a permis d'attirer les réflecteurs.
Le nom de Théodore pourrait aussi alimenter les discussions des penseurs de l'équipe olympique du Canada qui profiteront de la pause du match des étoiles pour faire une dernière analyse de l'équipe. Jacques Martin a ouvert une porte l'autre jour en soulignant que la question du 3e gardien sera sûrement soulevée. Non seulement est-on inquiet des problèmes que vivent Ed Belfour et Ken Hitchcock à Dallas, mais Curtis Joseph et Martin Brodeur sont des sources d'inquiétude actuellement pour Wayne Gretzky et sa troupe.
A l'attaque, comment parviendra-t-on à dénicher un poste pour Joe Thornton et pourquoi pas pour Eric Dazé?
Imaginez un instant que les trois gardiens de la formation « Amérique », Patrick Roy, José Théodore et Sean Burke n'iront pas à Salt Lake City. Evidemment, dans le cas de Roy, il a refusé le poste de gardien no. 1 de l'équipe. Néanmoins, c'est une situation pour le moins gênante pour les dirigeants de la formation canadienne.
« Nous avons rencontré plusieurs de nos objectifs, des objectifs que nous avons dû modifier avant même de disputer le premier match du calendrier. La perte de Saku Koivu a changé nos perspectives de gestion mais, dans l'ensemble, nous demeurons dans la course pour une place dans les séries et c'est ce que nous visions. »
Si le Canadien demeure coller aux équipes aspirantes d'ici la pause des Jeux olympiques, Savard pourra alors prendre des décisions beaucoup plus réfléchies. Jusqu'à maintenant, il a visé dans la bonne direction et il ne cache pas que le défi était important. « Avant le début de l'année, nous avions quatre joueurs qui se dirigeaient vers l'autonomie complète à la fin du calendrier. Patrice Brisebois a signé une entente de quatre ans. Donald Audette est avec nous à la place de Martin Rucinsky, donc nous n'avons pas perdu Rucinsky sans récolter un joueur important pour notre équipe. Karl Dykhuis était un défenseur que nous voulions garder parce qu'il se débrouille bien, il nous rend de bons services. Et l'embauche de Doug Gilmour nous donne plus de stabilité, plus de profondeur. Il fallait s'assurer que nous pouvions recruter des joueurs autonomes sans en perdre au cours de l'année en cours. »
Ne reste que Brian Savage.
Un moment d'hésitation
Après un petit moment d'hésitation, parce qu'il n'aime pas tellement discuter du cas de son ailier gauche depuis que son offre de $9 millions pour trois ans eut été rejetée par Larry Kelly, le directeur général du Canadien échappe un commentaire significatif : « On ne peut pas toujours frapper pour mille. »
Le message est on ne peut plus précis. « De toute façon, nous dérapons de la discussion première. On disait quoi au juste Oui, on parlait de nos objectifs, on parlait des prochaines semaines, des prochains mois . »
Il a discuté longuement du statut de Jeff Hackett, un gardien d'expérience qui avait connu un départ canon avant de sombrer dans l'oubli et surtout dans l'inefficacité. « Il va retrouver la forme, on a besoin de lui. » Pour seconder Jose Théodore à qui on veut accorder des congés de temps à autre. « Trois matchs en quatre soirs, c'est exigeant pour un gardien, peu importe ses antécédents, peu importe sa réputation. Je maintiens toujours que notre force première, c'est devant le filet et c'est là que ça va se jouer. Quand nos gardiens excellent, on a des chances de gagner. Quand ils sont bons, je ne dis pas mauvais, je dis bons, on a des ennuis. »
Savard admet aussi qu'il n'est pas tellement sollicité par les directeurs généraux de la Ligue nationale et que, par conséquent, sur le marché, la valeur de Hackett est à son plus bas niveau. Autant chercher à soutirer le maximum de l'athlète. « J'ai bon espoir qu'il redevienne le gardien du début de saison. »
Semaines déterminantes
Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour Savard. Les performances de ses gardiens, la tenue générale de son équipe, sa position au classement indiqueront au directeur général quelle stratégie entend-il déployer? Se lancera-t-il sur le marché des transactions? Que fera-t-il avec Brian Savage? Ou encore avec Jeff Hackett?
Gardera-t-il bien longtemps des athlètes comme Chad Kilger qui a perdu de son lustre, qui n'est pas l'ombre de l'athlète qui s'est amené à Montréal, l'an dernier, avec beaucoup d'énergie? « On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Présentement c'est calme. Peut-être que dans quelques jours, il y aura de l'activité dans l'air. C'est un boulot bien particulier, un métier que j'aime bien, un métier où tout dois être sur le qui-vive constamment. »
Pendant sa convalescence, Savage a tout le temps pour bien réfléchir à la situation. J'ignore si l'offre de $9 millions du Canadien est toujours sur la table. Si oui, il n'a pas grand temps pour se manifester d'autant plus que le contrat que vient de signer Stu Barnes, capitaine des Sabres de Buffalo, n'est pas de nature à aider sa cause. Barnes a accepté une entente de trois ans évaluée à $8.4 millions. Et ses statistiques sont plus intéressantes que celles de Savage.
André Savard ne lésine jamais dans les négociations contractuelles. Jamais. Il n'aime pas non plus qu'on joue avec ses nerfs
Théodore : au sujet des discussions?
Que d'honneur pour José Théodore!
Honneur mérité. Théodore vivra des moments particuliers à Los Angeles à l'occasion de la présentation du match des étoiles de la Ligue nationale. Il aura l'occasion de côtoyer le gardien Patrick Roy, il fraternisera avec l'élite du circuit, une expérience qu'a vécue Simon Gagné l'an dernier et qui lui a permis d'attirer les réflecteurs.
Le nom de Théodore pourrait aussi alimenter les discussions des penseurs de l'équipe olympique du Canada qui profiteront de la pause du match des étoiles pour faire une dernière analyse de l'équipe. Jacques Martin a ouvert une porte l'autre jour en soulignant que la question du 3e gardien sera sûrement soulevée. Non seulement est-on inquiet des problèmes que vivent Ed Belfour et Ken Hitchcock à Dallas, mais Curtis Joseph et Martin Brodeur sont des sources d'inquiétude actuellement pour Wayne Gretzky et sa troupe.
A l'attaque, comment parviendra-t-on à dénicher un poste pour Joe Thornton et pourquoi pas pour Eric Dazé?
Imaginez un instant que les trois gardiens de la formation « Amérique », Patrick Roy, José Théodore et Sean Burke n'iront pas à Salt Lake City. Evidemment, dans le cas de Roy, il a refusé le poste de gardien no. 1 de l'équipe. Néanmoins, c'est une situation pour le moins gênante pour les dirigeants de la formation canadienne.