Montréal: le maillon faible!
Hockey mercredi, 2 févr. 2005. 20:36 mercredi, 11 déc. 2024. 21:08
(RDS) - L'Île de Montréal ne produit presque plus de joueurs de hockey de premier plan. En termes de participation, Montréal en arrache plus que jamais.
À Montréal, le hockey n'a plus la faveur. La présence de nombreuses communautés culturelles explique en partie la situation. L'Île est morcelée lorsqu'on parle de hockey."
"Je vais prendre Rivière des Prairies, Pointes aux Trembles, ou il y a une bonne participation de hockey. Ville Emard, où jadis c'était une pépinière de hockey, on n'en a plus. À NDG, encore moins", a indiqué le directeur général de Hockey Québec, Sylvain Lalonde.
Ce qui ajoute à la problématique, c'est la faible quantité d'équipes novices et atomes, deux catégories à la base de la pyramide.
Au niveau atome, Montréal a même moins de joueurs qu'en Abitibi. Il y a 55 équipes à Montréal, comparativement à 63 pour l'Abitibi. Dans Bourassa, les chiffres sont catastrophiques (71 équipes au total des catégories atome à bantam) et à Laval, ce n'est guerre mieux (205 équipes au total).
Un phénomène étonnant est en train de se produire alors qu'on note un intérêt tardif pour notre sport national sur l'Île
"Ce sont des joueurs qui, dans les catégories bantam et midget, vont mettre les patins pour la première fois. Ce ne sont pas des joueurs qui vont alimenter la bulle élite", a souligné Lalonde.
Dans la Ligue nationale de hockey, les joueurs nés à Montréal sont de plus en plus rares. Mike Ribeiro et Jean-Pierre Dumont, âgés respectivement de 25 et 27 ans, sont parmi les derniers à avoir gradué dans la LNH, ce qui assez révélateur.
"C'est effectivement une problématique. On ne peut le nier. D'ailleurs, l'équipe midget s'en ressent par la qualité des joueurs disponibles, par ses performances", a indiqué le commissaire de la LHJMQ
EN 2004, seulement quatre joueurs des Prédateurs d'Édouard Montpetit ont été sélectionné au repêchage de la LHJMQ.
Les performances du Canadien, comme l'absence d'une équipe de hockey junior à Montréal, sont aussi des facteurs de décrochage.
"Les jeunes aiment s'identifier à une équipe, à un rêve, et c'est présentement inexistant", a affirmé Courteau.
"Le Canadien ne gagne plus. Maintenant, ils sont en grève, mais le sentiment d'appartenance et de fierté n'est plus là. Ils vont donc vers des choses qui les valorisent", a mentionné l'entraîneur Martin Daoust.
Montréal est devenue le maillon faible du hockey québécois. Heureusement, la banlieue montréalaise vient sauver la mise. Laurentides-Lanaudière, le Richelieu et le Lac St Louis comptent plus de plus de 2, 000 équipes du novice jusqu'au midget.
À Montréal, le hockey n'a plus la faveur. La présence de nombreuses communautés culturelles explique en partie la situation. L'Île est morcelée lorsqu'on parle de hockey."
"Je vais prendre Rivière des Prairies, Pointes aux Trembles, ou il y a une bonne participation de hockey. Ville Emard, où jadis c'était une pépinière de hockey, on n'en a plus. À NDG, encore moins", a indiqué le directeur général de Hockey Québec, Sylvain Lalonde.
Ce qui ajoute à la problématique, c'est la faible quantité d'équipes novices et atomes, deux catégories à la base de la pyramide.
Au niveau atome, Montréal a même moins de joueurs qu'en Abitibi. Il y a 55 équipes à Montréal, comparativement à 63 pour l'Abitibi. Dans Bourassa, les chiffres sont catastrophiques (71 équipes au total des catégories atome à bantam) et à Laval, ce n'est guerre mieux (205 équipes au total).
Un phénomène étonnant est en train de se produire alors qu'on note un intérêt tardif pour notre sport national sur l'Île
"Ce sont des joueurs qui, dans les catégories bantam et midget, vont mettre les patins pour la première fois. Ce ne sont pas des joueurs qui vont alimenter la bulle élite", a souligné Lalonde.
Dans la Ligue nationale de hockey, les joueurs nés à Montréal sont de plus en plus rares. Mike Ribeiro et Jean-Pierre Dumont, âgés respectivement de 25 et 27 ans, sont parmi les derniers à avoir gradué dans la LNH, ce qui assez révélateur.
"C'est effectivement une problématique. On ne peut le nier. D'ailleurs, l'équipe midget s'en ressent par la qualité des joueurs disponibles, par ses performances", a indiqué le commissaire de la LHJMQ
EN 2004, seulement quatre joueurs des Prédateurs d'Édouard Montpetit ont été sélectionné au repêchage de la LHJMQ.
Les performances du Canadien, comme l'absence d'une équipe de hockey junior à Montréal, sont aussi des facteurs de décrochage.
"Les jeunes aiment s'identifier à une équipe, à un rêve, et c'est présentement inexistant", a affirmé Courteau.
"Le Canadien ne gagne plus. Maintenant, ils sont en grève, mais le sentiment d'appartenance et de fierté n'est plus là. Ils vont donc vers des choses qui les valorisent", a mentionné l'entraîneur Martin Daoust.
Montréal est devenue le maillon faible du hockey québécois. Heureusement, la banlieue montréalaise vient sauver la mise. Laurentides-Lanaudière, le Richelieu et le Lac St Louis comptent plus de plus de 2, 000 équipes du novice jusqu'au midget.