Ne pas vendre la peau de l'ours
Hockey mardi, 13 mai 2008. 18:05 samedi, 14 déc. 2024. 20:42
HALIFAX - Les joueurs d'Équipe Canada ont pris des photos avec des membres de leur entourage mardi à Halifax, une des dernières occasions de vivre ensemble dans le cadre du championnat du monde.
C'est que les choses deviennent plus sérieuses à partir de la présentation des matchs de quarts de finale.
"Les choses peuvent changer très rapidement et vous pouvez être sortis du tournoi en une journée" comme l'a noté le directeur général Steve Yzerman.
Mais personne ne s'attend à ce que ça se produise pour le Canada à l'issue de son match contre la Norvège mercredi après-midi. Mais même les plus optimistes ont reconnu que mieux valait prendre les photos, juste au cas...
Il y avait un absent de marque sur la glace du Metro Centre après l'entraînement, lorsque parents et amis ont rejoint les joueurs.
Eric Staal était retourné à Thunder Bay pour assister aux funérailles de son grand-père de 80 ans. Il y sera rejoint mercredi par son jeune frère Jordan, des Penguins de Pittsburgh.
A moins d'un désastre contre la Norvège, Eric Staal retrouvera ses coéquipiers à Québec pour le match de demi-finales.
Spezza et Gagner
Entre-temps, c'est Jason Spezza qui le remplacera au centre du deuxième trio complété par Derek Roy et Martin St.Louis.
Spezza n'a eu droit qu'à une moyenne de 10 minutes par match depuis le début du tournoi, ce qui est bien inférieur à son utilisation chez les Sénateurs d'Ottawa. Spezza a été un des joueurs les moins utilisés par l'entraîneur Ken Hitchcock et il avoue que ç'a été un peu difficile mais qu'il a tenté d'accepter la situation pour le bien de l'équipe.
"Je crois au karma, a-t-il dit. Je pense que j'ai très bien réagi en acceptant de rester très positif. J'espère être en mesure de contribuer à partir de maintenant quand les matchs vont devenir plus importants."
Sam Gagner, lui, aura enfin la chance d'endosser l'uniforme.
L'attaquant des Oilers d'Edmonton était le plus jeune joueur de la Ligue nationale cette saison, à 18 ans, et il faisait jusqu'ici partie de l'équipe canadienne comme attaquant de réserve. Il estime qu'avoir assisté aux six premiers matchs de la galerie de la presse pourrait rendre son adaptation un peu plus facile.
Un des matchs qu'il a regardé de haut était justement contre la Norvège et il a vu le Canada l'emporter difficilement 2-1 grâce à un but de Rick Nash à la suite d'un bel effort individuel avec moins de quatre minutes à jouer.
Cet affrontement a semblé sonner l'alarme chez l'équipe canadienne, qui a beaucoup mieux paru par la suite contre l'Allemagne et la Finlande.
Menuisier, électricien...
La Norvège est déjà en territoire inconnu en prenant part au premier match de quarts de finale de son histoire et approche cette rencontre en croyant qu'elle pourrait causer une immense surprise.
"Il faut avoir la foi, évidemment", a bien dit l'entraîneur Roy Johansen.
Il n'y a que deux Norvégiens présentement dans la Ligue nationale et aucun n'est avec l'équipe. Environ la moitié des joueurs évoluent au pays et occupent d'autres emplois, comme menuisier, par exemple, dans le cas du gardien Pal Grotnes. Il y a aussi un professeur dans un jardin d'enfance, un électricien, un installateur de portes de garage...
"On fait de tout. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez nous. Vous ne pouvez pas appeler des joueurs de l'équipe canadienne, ils ne savent que jouer au hockey", a blagué le défenseur Anders Myrvold, un ancien de la LNH.
Une blague qui illustre bien l'énorme différence entre ces deux adversaires.
Le Canada a gagné ses 15 derniers matchs au championnat du monde et est toujours favori pour conserver sa médaille d'or.
Mais il faut encore gagner trois matchs et il n'y a aucune marge d'erreur.
Quant aux Norvégiens, ils sont contents d'être rendus là et d'avoir une chance d'aller plus loin.
Une des plus grandes victoires de la Norvège a été celle de 4-3 remportée... contre le Canada, en Russie en 2000.
On a demandé à Hitchcock quelle serait la réaction des partisans canadiens si l'erreur de parcours se répétait mercredi.
"Je ne sais pas, a-t-il répondu, je m'en retourne à Columbus!"
C'est que les choses deviennent plus sérieuses à partir de la présentation des matchs de quarts de finale.
"Les choses peuvent changer très rapidement et vous pouvez être sortis du tournoi en une journée" comme l'a noté le directeur général Steve Yzerman.
Mais personne ne s'attend à ce que ça se produise pour le Canada à l'issue de son match contre la Norvège mercredi après-midi. Mais même les plus optimistes ont reconnu que mieux valait prendre les photos, juste au cas...
Il y avait un absent de marque sur la glace du Metro Centre après l'entraînement, lorsque parents et amis ont rejoint les joueurs.
Eric Staal était retourné à Thunder Bay pour assister aux funérailles de son grand-père de 80 ans. Il y sera rejoint mercredi par son jeune frère Jordan, des Penguins de Pittsburgh.
A moins d'un désastre contre la Norvège, Eric Staal retrouvera ses coéquipiers à Québec pour le match de demi-finales.
Spezza et Gagner
Entre-temps, c'est Jason Spezza qui le remplacera au centre du deuxième trio complété par Derek Roy et Martin St.Louis.
Spezza n'a eu droit qu'à une moyenne de 10 minutes par match depuis le début du tournoi, ce qui est bien inférieur à son utilisation chez les Sénateurs d'Ottawa. Spezza a été un des joueurs les moins utilisés par l'entraîneur Ken Hitchcock et il avoue que ç'a été un peu difficile mais qu'il a tenté d'accepter la situation pour le bien de l'équipe.
"Je crois au karma, a-t-il dit. Je pense que j'ai très bien réagi en acceptant de rester très positif. J'espère être en mesure de contribuer à partir de maintenant quand les matchs vont devenir plus importants."
Sam Gagner, lui, aura enfin la chance d'endosser l'uniforme.
L'attaquant des Oilers d'Edmonton était le plus jeune joueur de la Ligue nationale cette saison, à 18 ans, et il faisait jusqu'ici partie de l'équipe canadienne comme attaquant de réserve. Il estime qu'avoir assisté aux six premiers matchs de la galerie de la presse pourrait rendre son adaptation un peu plus facile.
Un des matchs qu'il a regardé de haut était justement contre la Norvège et il a vu le Canada l'emporter difficilement 2-1 grâce à un but de Rick Nash à la suite d'un bel effort individuel avec moins de quatre minutes à jouer.
Cet affrontement a semblé sonner l'alarme chez l'équipe canadienne, qui a beaucoup mieux paru par la suite contre l'Allemagne et la Finlande.
Menuisier, électricien...
La Norvège est déjà en territoire inconnu en prenant part au premier match de quarts de finale de son histoire et approche cette rencontre en croyant qu'elle pourrait causer une immense surprise.
"Il faut avoir la foi, évidemment", a bien dit l'entraîneur Roy Johansen.
Il n'y a que deux Norvégiens présentement dans la Ligue nationale et aucun n'est avec l'équipe. Environ la moitié des joueurs évoluent au pays et occupent d'autres emplois, comme menuisier, par exemple, dans le cas du gardien Pal Grotnes. Il y a aussi un professeur dans un jardin d'enfance, un électricien, un installateur de portes de garage...
"On fait de tout. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez nous. Vous ne pouvez pas appeler des joueurs de l'équipe canadienne, ils ne savent que jouer au hockey", a blagué le défenseur Anders Myrvold, un ancien de la LNH.
Une blague qui illustre bien l'énorme différence entre ces deux adversaires.
Le Canada a gagné ses 15 derniers matchs au championnat du monde et est toujours favori pour conserver sa médaille d'or.
Mais il faut encore gagner trois matchs et il n'y a aucune marge d'erreur.
Quant aux Norvégiens, ils sont contents d'être rendus là et d'avoir une chance d'aller plus loin.
Une des plus grandes victoires de la Norvège a été celle de 4-3 remportée... contre le Canada, en Russie en 2000.
On a demandé à Hitchcock quelle serait la réaction des partisans canadiens si l'erreur de parcours se répétait mercredi.
"Je ne sais pas, a-t-il répondu, je m'en retourne à Columbus!"