Non plus un participant maintenant un aspirant!
Hockey vendredi, 5 mars 2004. 09:05 vendredi, 13 déc. 2024. 07:01
PHOENIX - Le message est bien clair.
Le Canadien entrera dans les séries éliminatoires avec une nouvelle philosophie de gestion. Il ne sera plus un participant au tournoi printanier mais bien un aspirant avec des objectifs audacieux. « Nous voulions améliorer la force des deux premières lignes d'attaque, c'est ce que nous avons fait avec Alexei Kovalev, analyse Claude Julien. Avec Jim Dowd (que le Canadien a obtenu du Wild du Minnesota), nous ajoutons de la profondeur à nos effectifs appelés à évoluer au sein du 3e et 4e trios. »
Mais, il y a plus. D'accord, les Sénateurs d'Ottawa avaient lancé la chasse aux joueurs talentueux avec l'acquisition de Peter Bondra. Coup sur coup, la réplique a atteint une puissance inattendue. Alexei Zhamnov s'est retrouvé à Philadelphie puis, les équipes de la division nord-est ont emboité le pas. Et c'est Bob Gainey et le Canadien qui ont vraiment sonné la charge, mardi, en accueillant Kovalev. Jusque là, à travers la ligue, on surveillait le Canadien comme une équipe qui connaissait une certaine émergence. Pas plus. Mais, mardi soir, Gainey a laissé un message à toutes les formations qui s'inscriront au tournoi printanier. Le Canadien a la ferme intention d'embarquer dans la compétition sans aucun complexe.
Tout d'abord, il se présentera avec le 2e meilleur gardien de toutes les équipes inscrites.
Il a l'intention de compétitionner avec l'unité défensive la plus sous-estimée du circuit.
Son attaque, soudainement, a plus de lustre. C'est vrai que Kovalev n'a rien cassé cet hiver, bien au contraire. Son attitude sur la patinoire et son manque de combativité ont soulevé l'ire des partisans des Rangers qui, il y a un an, l'avaient identifié comme le sauveur de l'équipe. Les applaudissements se sont rapidement transformés en huées qui fusaient, notamment, des quatre coins de l'amphithéâtre, mardi soir, alors qu'il disputait son dernier match avec le Country Club de Manhattan.
« Je me fous carrément de ce qu'on peut sortir comme analyse suite aux statistiques de cette année, me disait José Théodore, hier matin, ce gars-là va produire chez nous. Prends la parole d'un gardien qui l'a affronté souvent. A chaque fois que je jouais contre lui, même s'il ne connaissait pas un bon match, j'avais peur. Il est tellement doué, qu'il peut signer un jeu que tu n'auras jamais anticipé. Il peut te battre avec un tir du poignet. Il peut te surprendre avec une feinte. Il peut te faire bouger avec son accélération. Et c'est un attaquant de 6.02 pieds et de 220 livres, ce qu'on n'a pas. »
C'est certain qu'il va ajouter une nouvelle dimension à sa nouvelle équipe. Il est arrivé avec une nouvelle attitude. Il n'attendait que le moment pour sortir de ce marasme dans lequel il était empêtré depuis son départ de Pittsburgh. Même avec des statistiques décevantes, il fait du Canadien une équipe supérieure au niveau de l'attaque, également au niveau de la défensive parce qu'il peut travailler en infériorité numérique et surtout, au niveau des attaques à cinq.
Gainey a donc surpris ses homologues de l'Association de l'est. On ne s'attendait sûrement pas à ce que le Canadien prenne un tel engagement. Une décision qui a soulevé les inquiétudes chez les équipes qui participeront aux séries éliminatoires parce que, si le Canadien n'est pas reconnu comme une puissance, on lui concède néanmoins qu'il mise sur un gardien qui peut tout bousiller les données, surtout à l'occasion d'une courte série. Les Bruins ont donc réagi avec Sergei Gonchar et Mikael Nylander et les Leafs ont répliqué avec Brian Leetch. Ils n'avaient pas le choix parce que l'équipe que les mieux nantis de l'Association de l'est craindront le plus, en début de tournoi, ce sera le Canadien qui a maintenant les effectis pour créer une énorme surprise.
En tous les cas, le directeur général ne semble pas avoir terminé son boulot. Il vient également de créer un climat de compétition à l'intérieur même de l'équipe. En 48 heures, deux nouveaux patineurs se greffent à l'équipe et, subitement, on sent une certaine tension. Kovalev, on le sait, jouera sur l'un des deux premiers trios.
Dowd a une qualité que les joueurs de centre du Canadien n'ont pas. Il est droitier et Claude Julien voulait s'offrir une telle option. Par conséquent, on se retrouve avec trop de patineurs pour les 3e et 4e trios. Sans oublier que Jan Bulis et Niklas Sundstrom retrouveront leur poste à leur retour, Bulis étant relégué au 3e trio. Des têtes vont tomber. Des joueurs verront leur statut changé de réguliers à réservistes puisqu'après le 9 mars, le règlement de 23 joueurs n'est plus en vigueur. Une équipe peut compter sur un nombre illimité de patineurs. Il suffit de l'arrivée d'un joueur d'impact comme Kovalev pour changer toute la dimension d'une formation. Et il reste encore quelques jours avant la date limite pour compléter une transaction ce qui ajoute encore au suspense...
Le Canadien entrera dans les séries éliminatoires avec une nouvelle philosophie de gestion. Il ne sera plus un participant au tournoi printanier mais bien un aspirant avec des objectifs audacieux. « Nous voulions améliorer la force des deux premières lignes d'attaque, c'est ce que nous avons fait avec Alexei Kovalev, analyse Claude Julien. Avec Jim Dowd (que le Canadien a obtenu du Wild du Minnesota), nous ajoutons de la profondeur à nos effectifs appelés à évoluer au sein du 3e et 4e trios. »
Mais, il y a plus. D'accord, les Sénateurs d'Ottawa avaient lancé la chasse aux joueurs talentueux avec l'acquisition de Peter Bondra. Coup sur coup, la réplique a atteint une puissance inattendue. Alexei Zhamnov s'est retrouvé à Philadelphie puis, les équipes de la division nord-est ont emboité le pas. Et c'est Bob Gainey et le Canadien qui ont vraiment sonné la charge, mardi, en accueillant Kovalev. Jusque là, à travers la ligue, on surveillait le Canadien comme une équipe qui connaissait une certaine émergence. Pas plus. Mais, mardi soir, Gainey a laissé un message à toutes les formations qui s'inscriront au tournoi printanier. Le Canadien a la ferme intention d'embarquer dans la compétition sans aucun complexe.
Tout d'abord, il se présentera avec le 2e meilleur gardien de toutes les équipes inscrites.
Il a l'intention de compétitionner avec l'unité défensive la plus sous-estimée du circuit.
Son attaque, soudainement, a plus de lustre. C'est vrai que Kovalev n'a rien cassé cet hiver, bien au contraire. Son attitude sur la patinoire et son manque de combativité ont soulevé l'ire des partisans des Rangers qui, il y a un an, l'avaient identifié comme le sauveur de l'équipe. Les applaudissements se sont rapidement transformés en huées qui fusaient, notamment, des quatre coins de l'amphithéâtre, mardi soir, alors qu'il disputait son dernier match avec le Country Club de Manhattan.
« Je me fous carrément de ce qu'on peut sortir comme analyse suite aux statistiques de cette année, me disait José Théodore, hier matin, ce gars-là va produire chez nous. Prends la parole d'un gardien qui l'a affronté souvent. A chaque fois que je jouais contre lui, même s'il ne connaissait pas un bon match, j'avais peur. Il est tellement doué, qu'il peut signer un jeu que tu n'auras jamais anticipé. Il peut te battre avec un tir du poignet. Il peut te surprendre avec une feinte. Il peut te faire bouger avec son accélération. Et c'est un attaquant de 6.02 pieds et de 220 livres, ce qu'on n'a pas. »
C'est certain qu'il va ajouter une nouvelle dimension à sa nouvelle équipe. Il est arrivé avec une nouvelle attitude. Il n'attendait que le moment pour sortir de ce marasme dans lequel il était empêtré depuis son départ de Pittsburgh. Même avec des statistiques décevantes, il fait du Canadien une équipe supérieure au niveau de l'attaque, également au niveau de la défensive parce qu'il peut travailler en infériorité numérique et surtout, au niveau des attaques à cinq.
Gainey a donc surpris ses homologues de l'Association de l'est. On ne s'attendait sûrement pas à ce que le Canadien prenne un tel engagement. Une décision qui a soulevé les inquiétudes chez les équipes qui participeront aux séries éliminatoires parce que, si le Canadien n'est pas reconnu comme une puissance, on lui concède néanmoins qu'il mise sur un gardien qui peut tout bousiller les données, surtout à l'occasion d'une courte série. Les Bruins ont donc réagi avec Sergei Gonchar et Mikael Nylander et les Leafs ont répliqué avec Brian Leetch. Ils n'avaient pas le choix parce que l'équipe que les mieux nantis de l'Association de l'est craindront le plus, en début de tournoi, ce sera le Canadien qui a maintenant les effectis pour créer une énorme surprise.
En tous les cas, le directeur général ne semble pas avoir terminé son boulot. Il vient également de créer un climat de compétition à l'intérieur même de l'équipe. En 48 heures, deux nouveaux patineurs se greffent à l'équipe et, subitement, on sent une certaine tension. Kovalev, on le sait, jouera sur l'un des deux premiers trios.
Dowd a une qualité que les joueurs de centre du Canadien n'ont pas. Il est droitier et Claude Julien voulait s'offrir une telle option. Par conséquent, on se retrouve avec trop de patineurs pour les 3e et 4e trios. Sans oublier que Jan Bulis et Niklas Sundstrom retrouveront leur poste à leur retour, Bulis étant relégué au 3e trio. Des têtes vont tomber. Des joueurs verront leur statut changé de réguliers à réservistes puisqu'après le 9 mars, le règlement de 23 joueurs n'est plus en vigueur. Une équipe peut compter sur un nombre illimité de patineurs. Il suffit de l'arrivée d'un joueur d'impact comme Kovalev pour changer toute la dimension d'une formation. Et il reste encore quelques jours avant la date limite pour compléter une transaction ce qui ajoute encore au suspense...