MONTRÉAL - Le Canadien a une fiche de 1-11-2 à ses 14 derniers matchs à domicile. Tenu à un match nul par le Wild du Minnesota et blanchi 2-0 par les Blue Jackets de Columbus, deux équipes d'expansion, battu par des formations comme les Islanders de New York et les Flames de Calgary, qui n'ont pas participé aux séries depuis 1994 et 1996, que nous réserve-t-il contre les Predators de Nashville, une concession à sa troisième année dans la LNH?

"C'est demain (jeudi) qu'on va avoir une réponse à propos de tout ce qui s'est passé cette semaine", disait mercredi Michel Therrien en faisant référence à sa colère entre la deuxième et la troisième période du dernier match contre Colmbus et au dur entraînement punitif du lendemain.

"C'est une équipe quand même assez rapide, qui met une bonne pression sur nos défenseurs", a-t-il dit des Predators, les détenteurs du 12e rang de l'Association Ouest, qui jouaient à Toronto mercredi soir. "Alors il va falloir sortir la rondelle de la zone très rapidement si on veut avoir du succès."

Richter, peut-être

Un joueur qui pourrait les aider est peut-être le défenseur Barry Richter, rappelé de Québec où il montre une fiche de 28 points (2-26) en 28 matchs.

Commençant par rappeler que le Canadien n'avait que six défenseurs en santé, compte tenu des blessures à Craig Rivet, Christian Laflamme et Stéphane Robidas (qui jouera peut-être samedi), Therrien a ensuite vanté Richter, qu'il a eu l'occasion de diriger.

"Barry jouait avec beaucoup de confiance à Québec. C'était un des meilleurs défenseurs dans la Ligue américaine. Quand Barry joue avec confiance, il peut être efficace.

"Défensivement, il se débrouille, il prend son homme et ne se fait pas battre", a été amené à préciser Therrien. "C'est un défenseur qui a une bonne vision du jeu offensif."

Bashkirov va jouer

Therrien ne savait pas à ce moment si Richter allait être de la formation contre les Predators, mais Andrei Bashkirov, de retour à Montréal, va jouer. Il s'est entraîné mercredi en compagnie de Craig Darby et Jim Campbell.

"C'est un gars qui a la rapidité d'un joueur de la Ligue nationale. On veut exploiter sa rapidité", a dit Therrien.

Richter, lui, a bien prévenu qu'il y a un monde de différence entre sa situation à Québec et à Montréal.

"Je jouais de 25 à 28 minutes par partie et mon rôle était totalement différent", a déclaré le vétéran de 30 ans. "Ici, c'est la défense en premier."

Therrien, a-t-il raconté, lui faisait beaucoup confiance: "Il s'attendait à beaucoup de moi et me faisait jouer souvent. Il me connaît bien."